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Vœu déposé par le groupe Communiste - Front de Gauche relatif à la situation des urgences de l'hôpital Lariboisière.


Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le v?u r�f�renc� n��146 relatif � la situation des urgences de l?h�pital Lariboisi�re.

La parole est � M. Herv� B�GU�, pour le groupe Communiste - Front de Gauche.

M. Herv� B�GU�. - Merci.

Madame la Maire, chers coll�gues, c?est un v?u qui remonte du Conseil du 10e arrondissement concernant le d�c�s d?une patiente aux urgences de l?h�pital Lariboisi�re en d�cembre dernier.

"Le d�c�s d?une patiente, �v�nement ind�sirable grave d�clar� par le service des urgences de l?h�pital Lariboisi�re"�: ce sont les propres mots du rapport de la mission d?enqu�te qui avait �t� diligent�e. Ce rapport pointe notamment qu?il existe un probl�me global d?insuffisance de surfaces et de nombre de "box" au S.A.U. de Lariboisi�re, ce qui entra�ne un nombre important de patients en attente d?un examen m�dical, que le ratio des effectifs m�dicaux au regard de l?activit� de cet h�pital est inf�rieur � celui des S.A.U. de l?A.P.-H.P. Ce S.A.U. assure un travail social particuli�rement important li� au territoire, avec la proximit� de la gare du Nord et du centre de prise en charge de la toxicomanie.

Nous demandons que l?A.P.-H.P. communique aux �lus de notre Conseil les mesures pr�vues pour mettre en ?uvre les recommandations de ce rapport, et notamment�: combien de praticiens seront recrut�s et dans quels d�lais�? Quelle strat�gie fonci�re sera mise en place � Lariboisi�re pour augmenter la surface du S.A.U. sans diminuer l?offre de soins existante�?

Je vous remercie.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, je donne la parole � Anne SOUYRIS.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci, Madame la Maire, et merci � Herv� B�GU� de ce v?u.

Comme je l?ai fait en tant que vice-pr�sidente du Conseil de surveillance � l?occasion des v?ux de 2019 de l?A.P.-H.P., je voudrais tout d?abord exprimer, dans cette enceinte du Conseil de Paris, � la famille de Mme Micheline Myrtil, agente de la Ville de Paris d�c�d�e le mardi 18 d�cembre 2018, tout mon soutien et mes sinc�res condol�ances.

Je vous le dis, de premiers �l�ments d�coulant de l?enqu�te administrative interne ont �t� communiqu�s. Cette enqu�te judiciaire en cours doit d�terminer les circonstances et les responsabilit�s de ce drame. Je ne vais pas y revenir.

N�anmoins, vous faites �tat du rapport de l?enqu�te administrative diligent�e conjointement par l?A.P.-H.P. et l?A.R.S. Ile-de-France, et qui a fait l?objet d?une restitution le 12 janvier dernier. Ce rapport a mis en �vidence un certain nombre de non-conformit�s dans le processus de prise en charge de la patiente�: identification, surveillance, d�lai de prise en charge, enregistrement de la proc�dure de sortie.

Le rapport a soulign� que les �carts aux bonnes pratiques ont eu lieu dans un contexte o� l?activit� �tait sup�rieure � la moyenne, qu?une insuffisance de surface pour le service des urgences et du nombre de "box" d?examen pouvait conduire � un engorgement et � un nombre trop important de patients en attente d?examen m�dical. Vous avez raison de le souligner.

Par ailleurs, les effectifs m�dicaux sur les services des urgences de Lariboisi�re ont �t� point�s comme �tant effectivement inf�rieurs � la moyenne de l?A.P.-H.P. au regard de l?activit� constat�e - dans ce qui est aujourd?hui le plus grand service d?accueil des urgences parisien et m�me d?Europe�avec 80.000 passages par an - avec un poste de m�decin qui �tait vacant ce jour-l�. Bref, c?est une situation, je suis d?accord avec vous, qui est vraiment probl�matique et qui a conduit � un drame.

La mission d?enqu�te a ainsi �tabli une s�rie de dix recommandations. Je ne vais pas toutes vous les donner parce que nous n?avons pas le temps, mais je veux faire �tat de ce qui est le plus important. Elle touche au redimensionnement des effectifs, � l?organisation et aux proc�dures d?accueil, de tri et d?orientation, � la taille et � l?organisation des locaux. C?est ce que nous allons voir tr�s rapidement. C?est ce qui va �tre fait, regard�, �tudi� et mis en place dans les mois qui viennent.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Il va falloir conclure, s?il vous pla�t.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Je vais conclure.

Je voudrais souligner que, d�s le 14 janvier, il y a eu d�j� le renforcement des moyens affect�s aux circuits�- c?est difficile de le dire en trente secondes mais je vais aller vite - avec les "fast-tracks" pour les patients ne n�cessitant pas d?actes m�dicotechniques ou d?avis de m�decins sp�cialistes, le renforcement des effectifs affect�s � la surveillance des patients en salle d?attente et la r�organisation des zones d?attente.

Je ne vais pas aller plus loin, parce que je n?ai pas beaucoup de temps. En revanche, je donne �videmment une r�ponse favorable � votre v?u et je vous propose de revenir vers le Conseil, dans le courant de cette ann�e, pour que soient pr�sent�es aux �lus les mesures qui auront �t� prises sur ces points.

Merci.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Communiste - Front de Gauche, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est adopt�e. (2019, V. 69).

Février 2019
Débat
Conseil municipal
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