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M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le v?u r�f�renc� n� 63 dans le fascicule, d�pos� par M. BOUTAULT, M. SCHAPIRA et Mme WIEVIORKA. Il est relatif au r�tablissement de la tranquillit� publique dans les rues Saint Denis et Greneta a �t�.

Je donne la parole � Mme Sylvie WIEVIORKA.

Mme Sylvie WIEVIORKA. - Merci, Monsieur le Maire.

Il n?est pas coutumier que les �lus du 2e arrondissement pr�sentent des v?ux concernant des probl�mes d?ins�curit� car notre arrondissement a le privil�ge d?�tre un arrondissement en r�gle g�n�rale paisible. Si aujourd?hui, nous souhaitons d�poser ce v?u, Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement, Pierre SCHAPIRA et moi-m�me, et que l?ensemble du Conseil municipal s?est �mu lors de la derni�re s�ance de la situation, c?est que les choses sont s�rieuses.

A l?angle des rues Saint-Denis et Greneta, au c?ur de la zone pi�tonne de notre arrondissement s�vit une bande de personnes, pas si jeunes que cela, qui se livrent � des trafics, qui agressent les commer�ants, les habitants. Nous sommes r�guli�rement destinataires de p�titions de commer�ants et de riverains. Derni�rement, le directeur de la Maison des Associations a lui-m�me �t� insult�, menac� par cette bande. Nous avons, � de nombreuses reprises, sollicit� le commissariat pour intervenir sur cette situation et nous estimons, et les habitants et les commer�ants, les riverains de ce carrefour l?estiment �galement, que l?intervention des forces de police n?est pas � la hauteur du probl�me pos�.

C?est pourquoi aujourd?hui nous demandons que le Pr�fet de police prenne toutes les mesures n�cessaires pour le r�tablissement imm�diat de la tranquillit� publique dans les rues Saint-Denis et Greneta.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Monsieur le Pr�fet de police ?

M. LE REPRESENTANT DU PREFET DE POLICE. - J?ai donn� les �l�ments complets de la r�ponse aux �lus intervenants, donc je vais me contenter d?�tre tr�s bref.

La situation que vous avez �voqu�e est probl�matique. Depuis plusieurs semaines, la pr�sence polici�re a �t� notablement renforc�e entre 18 heures et 2 heures du matin, avec une pr�sence visible, dissuasive et �galement de rencontre avec les commer�ants. Les derni�res semaines ont vu l?interpellation de sept personnes dont deux pour ivresse publique, deux pour outrage, une pour menace de mort � l?encontre d?un commer�ant et une pour d�tention de produits stup�fiants.

Je terminerai en pr�cisant toutefois qu?il ne suffit pas, pour les services de police, pour obtenir des moyens d?action coercitifs, d?�tre saisis par une p�tition. Un d�p�t de plainte est n�cessaire. Sauf le cas de flagrant d�lit, un service de police ne peut pas agir de mani�re efficace s?il n?est pas saisi d?une plainte.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur SARRE ?

M. Georges SARRE, adjoint. - Chers coll�gues, Monsieur le Maire, le v?u d�pos� par M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement, et nos coll�gues, M. Pierre SCHAPIRA et Mme Sylvie WIEVIORKA, adress� � M. le Pr�fet de police, relatif - je cite - ?au r�tablissement de la tranquillit� publique dans les rues Saint-Denis et Greneta?, fait �tat d?une situation probl�matique dans ce secteur et fait notamment r�f�rence � l?agression dont a �t� victime le directeur de la Maison des associations du 2e arrondissement r�cemment.

M�me si le cadre est relativement paisible, il est clair que des individus se livrent � des trafics au vu et au su des riverains dans ce quartier qui ne doit pas basculer vers l?ins�curit� chronique.

Je donne donc un avis favorable au nom de l?Ex�cutif � ce v?u adress� par les �lus pr�cit�s et je voudrais, comme eux, inciter le Pr�fet de police � prendre toutes les mesures n�cessaires au r�tablissement de la tranquillit� publique dans les rues Saint-Denis et Greneta.

Pour conclure, je dirai que nous �tudions avec la DPP les moyens de proposer une offre ponctuelle de m�diation, en compl�ment de l?action polici�re dans le 2e arrondissement de Paris. Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur SARRE.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 63 d�pos� par M. BOUTAULT, M. SCHAPIRA et Mme WIEVIORKA, avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2008, V. 73).

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