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roupe Ecologiste de Paris relatif à de nouvelles salles de consommation à moindre risque.


Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen de v?ux non-rattach�s. Le v?u r�f�renc� n��145 est relatif � de nouvelles salles de consommation � moindre risque. La parole est � David BELLIARD, pour le groupe Ecologiste de Paris.

M. David BELLIARD. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, nous sommes, vous le savez, en face d?une situation particuli�rement catastrophique, avec une augmentation de la consommation de "crack", notamment dans le Nord-est de notre ville.

Pour faire face � cette situation, nous le savons, il existe des salles de consommation � moindre risque dans de nombreuses villes europ�ennes et dans le 10e arrondissement de Paris apr�s des ann�es et des ann�es de d�bat. Ces salles permettent de r�duire les risques de d�c�s et de maladies graves et donc, de mieux prendre en charge et de bien prendre en charge les usagers et usag�res de drogues en supervisant les consommations de drogues.

Aujourd?hui, cette salle de consommation � moindre risque est insuffisante pour r�pondre � l?ensemble des besoins. C?est la raison pour laquelle notre groupe d�pose ce v?u, avec deux attendus�:

- d?abord, que soit �tudi�e au plus vite la cr�ation d?espaces de consommation dans le quartier des Halles et sur les sites concern�s du Nord-est parisien, d?ailleurs sous toutes formes, y compris une salle de consommation � moindre risque mobile�;

- et enfin que cette �tude et ces propositions soient express�ment programm�es dans la communication publique sur le plan d?action pr�vu en avril 2019 pour une premi�re �tape de mise en ?uvre d�s 2019. Je vous remercie.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci et merci pour votre concision. Pour vous r�pondre, la parole est � Anne SOUYRIS.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci, Madame la Maire.

Merci, Monsieur le Pr�sident.

Merci, David.

Merci au groupe Ecologiste de poser cette question parce que c?est effectivement extr�mement important une S.C.M.R. Ce n?est pas un luxe, ce n?est pas une petite action suppl�mentaire ou un petit accueil suppl�mentaire dans une situation globale satisfaisante. C?est vraiment le maillon qui manque pour que plusieurs centaines de personnes puissent �tre prises en charge � Paris.

C?est un sujet qui dure depuis des ann�es. On a fait un grand pas en avant avec une premi�re salle de consommation � moindre risque il y a quelques ann�es, qui est un succ�s certain. Et en termes de tranquillit� publique, il faut savoir que l?on a diminu� par deux le nombre de seringues par terre. Il faut savoir que la plupart des consommations - et cela se monte � des milliers de consommations dans l?ann�e - n?ont plus lieu sur l?espace public mais dans cette salle.

Il faut savoir aussi que ces gens, qui sont re�us l�, ne sont pas des gens qui vont bien et qui font une consommation festive. Il ne faut jamais oublier que la plupart, c?est-�-dire plus de 50�% d?entre eux, sont sans domicile, n?ont pas de ressources et n?ont m�me pas de s�curit� sociale. Cette salle, c?est un point d?ancrage pour pouvoir commencer un traitement, pour pouvoir sortir de l?espace public, et une salle seulement � Paris, ce n?est pas assez. C?est une r�alit�.

C?est pourquoi je vous remercie de ce v?u. Oui, nous travaillons � cette question avec la Pr�fecture, avec l?A.R.S., avec la M.I.L.D.E.C.A., avec un certain nombre de partenaires.

Effectivement, nous sommes en train de mettre en place un plan concernant le crack, � l?int�rieur duquel nous avons d�cid� d?un groupe de travail. De ce groupe de travail, nous avons l?intention de sortir au moins une salle de consommation dans les meilleurs d�lais. Il faut commencer par une �tude, ce qui a �t� d�cid�, et faire en sorte que cette �tude d�bouche sur une premi�re �tape de r�alisation d?ici la fin de l?ann�e, � savoir un d�but d?implantation.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci. Il va falloir conclure�!

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Je finis.

Les lieux concern�s sont effectivement les Halles et le Nord de Paris, et en particulier les endroits les plus probl�matiques que sont la Colline et Stalingrad, o� il y a encore une d�ficience de moyens structurels importants.

C?est donc un avis favorable pour le v?u, s?il est amend� comme propos� au groupe Ecologiste. Merci beaucoup.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Ecologiste de Paris, amend�e par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u amend�e est adopt�e. (2019, V. 68).

Février 2019
Débat
Conseil municipal
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