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Vœu déposé par le groupe Radical de Gauche, Centre et Indépendants relatif à la création de zones d'air dépollué "zones d'air propre".


M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons au v?u r�f�renc� n��109 relatif � la cr�ation de zones d'air d�pollu� "zones d'air propre".

Je donne la parole � la pr�sidente, Mme GOLDGRAB, pour le pr�senter.

Mme Laurence GOLDGRAB. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, inspir�s par nos voisins londoniens, nous proposons au Conseil de Paris de mettre en place des zones d?air d�pollu� dans les gares parisiennes en partenariat avec "I.D.F. Mobilit�s" et la R.A.T.P. Ces colonnes install�es permettent de filtrer l?air dans un espace clos. C?est pour cette raison que nous proposons les gares. Ce n?est pas un gadget, non�; il y a un objectif et c?est bien de sensibiliser les Parisiens, et tous les voyageurs qui passent par ces gares, au danger de la pollution et leur offrir des moments de respiration propre, ce qui n?est pas n�gligeable quand on sait que l?air des m�tros, ou des gares, est l?un des plus charg�s en particules fines et que les effets sont d�vastateurs sur notre sant�.

C?est d?ailleurs pour cette raison que nous proposons que ces zones soient symboliquement inaugur�es � l?occasion de la Journ�e mondiale de la sant�, le 7 avril.

Merci beaucoup.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re Laurence GOLDGRAB.

Je donne la parole � Aur�lie SOLANS, pendant deux minutes, pour vous r�pondre.

Mme Aur�lie SOLANS. - Merci pour ce v?u.

Deux minutes, cela va �tre difficile. C?est un sujet important et un peu technique. Il est difficile de ne pas revenir dans le d�tail de tous ces enjeux.

Cette question de la qualit� de l?air dans les espaces de transports, notamment souterrains, est une vraie pr�occupation � Paris et en Ile-de-France. Ils pr�sentent un confinement, ce qui ne permet pas une aussi bonne dispersion des polluants, bien que beaucoup moins importante que celle du trafic routier - je veux insister sur ce point. Les �missions du r�seau cr�ent donc des concentrations plus importantes, notamment sur les quais.

Je veux quand m�me rappeler tout d?abord que si les concentrations en particules dans ces espaces souterrains sont sup�rieures � celles rencontr�es � l?ext�rieur, leur nature et leur taille sont diff�rentes. Il s?agit de particules inertes, m�talliques, min�rales, moins nocives que les particules carbon�es issues de combustion de l?air ext�rieur cr��es par les feux de bois ou les moteurs diesels, dont les particules sont, elles, class�es canc�rig�nes probables par l?O.M.S. Ces particules carbon�es sont �galement plus fines. Elles p�n�trent donc plus dans les alv�oles pulmonaires et l?organisme. La situation, �videmment, n?en reste pas moins pr�occupante dans les espaces souterrains, mais je voulais tout de m�me le souligner.

Dans ces emprises ferroviaires, trois types d?actions doivent �tre men�es aujourd?hui�: suppression des sources de pollution, renouvellement de l?air et d�pollution. La R.A.T.P. y travaille�: aide au freinage par les syst�mes �lectromagn�tiques, r�novation des syst�mes de ventilation avec un programme de 45 millions d?euros sur la p�riode 2016-2020. Un appel � projet "Innovons pour l?air de nos stations", financ� par la R�gion Ile-de-France, est en cours avec cinq entreprises qui proposent notamment des solutions de d�pollution � la source. Je peux citer le syst�me "Tallano" qui �quipe les freins. Nous avons, � Paris, �quip� un v�hicule de la flotte municipale.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci, Aur�lie SOLANS?

Mme Aur�lie SOLANS. - La S.N.C.F. ne poss�de pas de station de mesures, mais est en train d?effectuer des campagnes de mesure.

Comme vous le constatez, des actions sont en cours.

Je vais r�pondre en vous disant que l?on vous propose un retrait pour laisser un peu de temps � ces travaux d?exp�rimentation et de revenir devant vous en 3e Commission avec Airparif dans le courant de l?ann�e avec des premiers �l�ments.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Compte tenu de l?expression qui a �t� celle d?Aur�lie SOLANS, retirez-vous votre v?u, Madame GOLDGRAB�?

Mme Laurence GOLDGRAB. - Oui, je le retire, compte tenu de ces �l�ments.

M. Patrick BLOCHE, adjoint, pr�sident. - Plus de v?u, donc plus d?explication de vote�!

Février 2019
Débat
Conseil municipal
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