2008, Voeu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif au devenir des marchés parisiens.
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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le voeu r�f�renc� n� 35 dans le fascicule, d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants.
Je donne la parole � Mme Val�rie SACHS, � laquelle Mme Lyne COHEN-SOLAL r�pondra.
Madame SACHS, vous avez la parole.
Mme Val�rie SACHS. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je souhaite, au nom du groupe Centre et Ind�pendants, attirer l?attention sur quelques-uns des probl�mes r�currents que rencontrent les commer�ants des march�s parisiens, en illustrant mon propos d?un fait d?actualit� : un cambriolage survenu dans la nuit du 9 au 10 mai au march� couvert Saint-Quentin dans le 10e arrondissement.
Le concessionnaire en rejette la responsabilit� sur les commer�ants, qui, eux-m�mes, consid�rent que c?est la gestion du concessionnaire qui est d�faillante.
Ce fait divers est, me semble-t-il, l?expression d?un probl�me plus g�n�ral qui est celui de la difficile relation entre commer�ants et concessionnaires.
Au d�sengagement de la Mairie de Paris, sur lequel je ne porte a priori aucun jugement et qui aurait d� dynamiser le secteur, s?est ajout�e au fil des ann�es une forme de d�sint�r�t, voire d?incomp�tence des concessionnaires.
De nombreux professionnels du secteur se plaignent aussi du silence de vos services et de la non-prise en compte de leurs probl�mes.
Face � des contraintes de plus en plus nombreuses et strictes, la Mairie de Paris n?est plus l?interlocuteur esp�r�, garant de l?int�r�t g�n�ral.
Je demande :
- que la Ville de Paris montre l?exemple et encourage les diff�rentes parties � se parler, et nous explique les actions qu?elle souhaite impulser pour la survie du commerce de proximit�, notamment alimentaire ;
- que la Ville s?engage enfin � un maximum de concertation et de transparence sur le dossier du renouvellement des concessions d?ici la fin de l?ann�e.
Je vous remercie.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame SACHS.
Madame COHEN-SOLAL ?
Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe. - Madame SACHS, je suis tout � fait pr�te � aller avec vous dans tous les march�s, les 82 march�s alimentaires de la Ville de Paris, et en particulier dans les march�s que cette majorit� municipale a ouverts depuis 7 ans.
Sept nouveaux march�s, c?est pour vous dire comme la municipalit� parisienne ne fait rien pour les march�s puisqu?elle a cess� de fermer des march�s, en particulier des march�s couverts comme cela a �t� fait dans les pr�c�dentes mandatures. Quand beaucoup de march�s couverts ont �t� non seulement ferm�s mais leurs lieux ont fait l?objet de sp�culation immobili�re. Ces march�s ont quasiment disparu, je parle par exemple du march� Saint-Honor�, que M. LEGARET conna�t bien, mais je peux parler aussi de la place du march� de l?Europe que M. LEBEL conna�t parfaitement ou d?autres march�s.
Nous avons-nous au contraire, non seulement rouvert mais dynamis� ces lieux. Je pense au march� des Enfants rouges, bien entendu, vous avez raison, que l?ancienne Municipalit� a ferm� et voulait faire dispara�tre au profit d?un parking.� Non seulement nous avons gard� ce march� ancien?
(Mouvement de protestation sur les bancs des groupes UMPPA et Centre et Ind�pendants).
Madame BACH, vous pouvez dire ce que vous voulez, c?est comme cela que �a s?est pass� tout de m�me et vous avez �t� battu l�-dessus dans le 3e.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Madame BACH, vous n?avez pas la parole.
Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe. - C?est comme cela que les choses se sont pass�es. En plus, nous avons sauv� le march� des Enfants rouges et aujourd?hui, c?est un des march�s qui se portent le mieux, et qui naturellement attire beaucoup de monde.
En ce qui concerne les probl�mes qu?il y a eus � Saint Quentin, il est vrai qu?une porte �tait en r�paration et qu?elle a laiss� entrer des gens qui �taient malfaisants par rapport � ce march�. Il est vrai que les services de la Ville sont intervenus pour expliquer que des r�parations devaient avoir lieu.
Nous allons naturellement faire ces travaux avec le concessionnaire. Je me permets juste de vous dire que je suis tout � fait pr�te � vous emmener avec moi sur tous ces march�s pour vous montrer combien ils se portent bien.
Les concessionnaires font ce qu?ils peuvent faire avec les marchands, ce n?est pas toujours tr�s facile, et la Ville est toujours interm�diaire entre les concessionnaires et les marchands.
En ce qui me concerne, je donne un avis d�favorable � votre v?u.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Centre et Ind�pendants, avec un avis d�favorable de l?adjointe.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de voeu est rejet�e.
Je vous remercie.
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