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2008, Observations sur le déroulement de la séance.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, avant de passer � l?examen des v?ux n� 30 et n� 31, je voudrais solennellement attirer votre attention sur le fait que nous avons accumul� beaucoup de retard depuis ce matin, aussi bien dans les interventions des �lus que dans les r�ponses de l?Ex�cutif, pour �tre tout � fait honn�te.

Apr�s m?�tre rapproch� des pr�sidents de groupe, nous n?envisageons pas de r�unir le Conseil demain matin parce que les agendas ont �t� organis�s autrement. Nous avons donc l?obligation de poursuivre nos travaux jusqu?� ce que nous ayons �puis� l?ordre du jour. Je voudrais donc vous indiquer qu?en l?�tat actuel des choses, nous sommes sur une �ch�ance aux alentours de minuit et qu?il n?a pas �t� pr�vu de plateaux repas.

Pour �tre tout � fait clair, je voudrais � nouveau tr�s solennellement inviter les groupes � privil�gier les interventions qui leur paraissent les plus indispensables, quitte � envisager de renoncer � d?autres interventions, et rappeler aux membres de l?Ex�cutif qu?ils sont invit�s � r�pondre de fa�on pr�cise, mais en m�me temps synth�tique, car sinon nous aurons beaucoup de mal � tenir nos �ch�ances.

Monsieur LAMOUR ?

M. Jean-Fran�ois LAMOUR. - Monsieur le Maire, on se pliera bien volontiers � cette s�ance de nuit mais on a une conf�rence r�guli�rement avant les Conseils justement pour calibrer le Conseil. L?�cart n?est pas d?une heure ni de deux, il est de plus de quatre heures ; il y a un vrai probl�me de calibrage, voire m�me d?impr�voyance en mati�re d?organisation du Conseil.

Pardonnez-moi, Monsieur DAGNAUD, vous nous demandez d�sormais d?�courter nos interventions alors que, je vous le rappelle, de l?autre c�t�, les adjoints, c?est ?no limite? dans leurs r�ponses.

Il y a l� aussi un probl�me de statut de l?opposition. On ne peut pas nous demander de faire un effort sans avoir parall�lement pr�vu correctement le temps de nos s�ances de Conseil.

Cela vaut pour nous mais cela vaut aussi pour le personnel qui travaille dans les m�mes conditions que nous. Il y a l� un vrai probl�me et je pense que pour la prochaine conf�rence des pr�sidents, il nous faut travailler sur des horaires qui correspondent exactement au travail de la s�ance et de chacun des �lus qui prennent la parole pendant cette s�ance.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident, je vous r�pondrai sur deux points.

Le premier pour vous rappeler ce que j?ai dit lorsque j?ai invit� les membres de l?Ex�cutif � r�pondre de fa�on plus synth�tique aux interventions des �lus. Je n?ai donc pas fait porter la seule responsabilit� de la situation sur les �lus non membres de l?Ex�cutif.

Deuxi�mement, vous rappelez � juste titre que nous nous r�unissons en conf�rence d?organisation pour appr�hender, en fonction du nombre de d�lib�rations, la dur�e de la s�ance.

Ce que nous ne pouvons pas mesurer, au moment o� nous nous r�unissons, c?est le nombre de v?ux d�pos�s par les groupes conform�ment � leur droit le plus absolu.

Nous constatons avec satisfaction que le groupe que vous pr�sidez contribue bien plus que pr�c�demment � la vitalit� d�mocratique de notre assembl�e et je ne sais pas si cela a � voir avec les sensibilit�s qui existent au sein de votre groupe, et c?est bien d?un point de vue d�mocratique, mais nous avons assist� � une inflation du nombre de v?ux et cela p�se aussi sur l?organisation de nos d�bats et notre capacit� � en anticiper la dur�e. C?est une responsabilit� tr�s largement partag�e.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Organisez les s�ances autrement !

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous ne sommes pas ici pour nous envoyer ce genre d?arguments, pas tout � fait � la hauteur de la situation. Je suis dans mon r�le en attirant l?attention du Conseil sur les retards. Monsieur le pr�sident, je ne suis pas ma�tre du nombre de v?ux d�pos�s ni de la longueur des interventions des �lus. Je suis dans un r�le aussi en rappelant tout le monde � un usage plus mod�r� de la parole qui n?enl�vera rien � la qualit� des interventions, d?o� qu?elles viennent.

Juin 2008
Débat
Conseil municipal
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