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2008, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A relatif à la gratuité des transports parisiens pour les conjoints survivants des anciens combattants. Vœu déposé par l’Exécutif.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vous propose d?examiner les v?ux r�f�renc�s n� 68 et n� 68 bis dans le fascicule, relatifs � la gratuit� des transports parisiens pour les conjoints survivants des anciens combattants. Le v?u n� 68 a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. et le n� 68 bis par l?Ex�cutif.

La parole est � M. MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Ce v?u aurait certainement pu ou d� faire l?unanimit�. Il s?agit de demander � M. le Maire de Paris qu?il saisisse le S.T.I.F. en vue de la gratuit� des transports parisiens pour les conjoints survivants d?anciens combattants.

Malheureusement, ce v?u, � l?origine d�pos� dans le 15e arrondissement, a d�montr� les limites de la coh�rence de la majorit� municipale. Alors qu?il s?agissait d?un engagement de campagne de l?actuel Maire M. DELANO�, qui s?est engag� devant les associations d?anciens combattants � mettre en place cette mesure, nous avons eu la surprise que les �lus de gauche, dans le 15e arrondissement, ne prennent pas part au vote et donc ne soutiennent pas les engagements de M. DELANO�.

M. DARGENT nous avait fait la d�monstration de ce qu?il a appel� la th�orie du coucou, disant que l?on venait occuper le nid du Maire de Paris et, � ma grande surprise, je d�couvre un v?u n� 68 bis qui reprend, de la part de l?Ex�cutif, exactement les m�mes dispositions que notre propre v?u. Je ne sais pas comment on appelle l?oiseau qui vient d�loger le coucou du nid, mais il faudra faire des �tudes pour les communiquer � M. DARGENT.

En tout �tat de cause, je ne sais pas ce qu?est ce v?u n� 68 bis, la pr�sidente de s�ance avant vous regrettait que M. GOUJON ait tendance � toujours vouloir tout ramener � lui-m�me. Eh bien ! on a la preuve que la majorit� municipale aime faire la m�me chose et r�cup�re �galement pour elle, certainement plus que nous, les bonnes id�es.

J?esp�re que cette disposition fera l?unanimit� cette fois et que ce v?u sera adopt�.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Mme Liliane CAPELLE a la parole pour vous r�pondre.

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. - Peut-�tre avez-vous des excuses? vous n?�tiez pas l� lors de la derni�re mandature, mais au nom de mon groupe, j?avais d�pos� ce v?u qui avait re�u un avis favorable d�j�, en effet, Bertrand DELANO� avait publiquement dit au congr�s de la FNACA qu?il prendrait cette d�cision.

Il l?a dit comme vous le dites d?ailleurs, il l?a mis dans son programme. Pourquoi voulez vous que des �lus du 15e arrondissement de la majorit� municipale de Paris votent un v?u compl�tement superf�tatoire et qui n?a aucun sens, puisque vous demandez que le Maire de Paris saisisse le S.T.I.F. alors que M. le Maire de Paris le demande, le fait et va le faire ? Ce n?est pas un refus de votre v?u, ne jouez pas sur les mots.

C?est simplement parce que c?est �crit dans le programme de Bertrand DELANO� et que nous allons le mettre en application. En l?occurrence, le coucou c?est vous, puisque je vous rappelle que ce v?u, nous l?avions d�j� adopt� � la fin de la derni�re mandature.

Effectivement, nous avons reconnu qu?il �tait normal d?�tendre le b�n�fice de la gratuit� � tous les conjoints survivants d?anciens combattants, c?est une mesure qui participe du n�cessaire travail de m�moire auquel participe Paris et je voudrais en cela remercier Mme Catherine VIEU-CHARIER pour le travail qu?elle fait et rappeler que ce travail est la suite d?un �norme travail r�alis� par Odette CRHISTIENNE sous l?ancienne mandature.

Je vais vous sugg�rer quand m�me quelque chose, mes chers coll�gues de l?U.M.P., qu?il serait peut-�tre opportun, pour rendre hommage aux anciens combattants d?Alg�rie, puisque c?est ce que vous souhaitez, d?acc�der enfin � la demande de la FNACA et d?autres associations et de faire du 19 mars la journ�e officielle comm�morant le souvenir de la guerre d?Alg�rie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes du Mouvement r�publicain et citoyen socialiste, radical de gauche et apparent�s, communiste et ?Les Verts?).

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Simplement, est-ce que vous retirez votre v?u ?

L?objet n?est pas de reprendre la parole. Dans le jeu du coucou, on ne va pas s?en sortir !

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Je ne vous le fais pas dire, Monsieur le Maire. C?est tellement vrai ce que vous avez dit que l?on se demande bien pourquoi vous avez red�pos� un v?u juste derri�re notre propre v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Alors ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Lisez le v?u n� 68 bis, vous reprenez exactement la m�me chose !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - On a compris la diff�rence !

Mme Liliane CAPELLE, adjointe. - Il �tait faux !

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Je maintiens le v?u, je suis d�sol�.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - D?accord. Tr�s bien !

Oui ? Explication de vote ?

M. Sylvain GAREL. - Oui, puisque les deux v?ux, ni le n� 68 ni le n� 68 bis, ne pr�voient de mesures pour les conjoints survivants des anciens d�serteurs et objecteurs de conscience, nous nous abstiendrons.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe UMPPA, assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

La proposition de v?u est rejet�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ? Merci.

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de v?u est adopt�. (2008, V. 77).

Juin 2008
Débat
Conseil municipal
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