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25 - 2003, DPA 209 - Restructuration du site de l'ancien hôpital Saint-Lazare (10e). - Bilan de la concertation. - Avis favorable au projet d'aménagement envisagé et au programme des équipements publics. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention de mandat de maîtrise d'ouvrage avec la Société d'économie mixte d'aménagement de la Ville de Paris (S.E.M.A.V.I.P.) chargeant cette société de concevoir et de réaliser, au nom et pour le compte de la Ville de Paris, les équipements publics projetés. - Autorisation à la S.E.M.A.V.I.P., maître d'ouvrage délégué, de déposer les demandes de permis de construire pour l'ensemble des programmes à l'exception de l'école et de démolir pour les parties à réhabiliter du "carré historique"


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons au projet de d�lib�ration DPA 209 concernant la restructuration du site de l'ancien h�pital de Saint-Lazare.
La parole est � Mme V�ronique DUBARRY.
Mme V�ronique DUBARRY. - Merci, Madame la Maire.
Madame la Maire, chers coll�gues il va de soi que les �lus "Verts" soutiennent pleinement ce projet. Cette partie du 10e arrondissement conna�t un manque cruel d'�quipements.
C'est par ailleurs l'un des quartiers les plus denses du 10e arrondissement connaissant de plus, comme de bien entendu, les pires indicateurs en mati�re de pr�carit�, de logements insalubres et de suroccupation de logement.
Il �tait donc absolument n�cessaire que ce site de plus de 16.000 m�tres carr�s apporte une bonne partie de la r�ponse aux probl�mes rencontr�s par les habitants de ce quartier.
Une �cole maternelle, un gymnase, une halte-garderie, une biblioth�que et un centre socioculturel sont les principaux �quipements qui vont voir le jour. Et gr�ce � la convention de mandat de ma�trise d'ouvrage sign�e avec la S.E.M.A.V.I.P., les deux phases du programme devraient �tre consid�rablement acc�l�r�es.
Restent malgr� tout quelques points qui nous interrogent. Il s'agit du gymnase, du jardin et des futurs jurys d'architecture restant encore � d�signer.
Sur le gymnase, ce quartier du 10e est particuli�rement dense.
Il nous para�t souhaitable ou en tout cas peut-�tre int�ressant de r�fl�chir � la possibilit� d'enterrer le gymnase. Ceci lib�rant un espace consid�rable qui pourrait �tre un espace vert suppl�mentaire dans ce quartier qui en manque particuli�rement et �ventuellement un acc�s suppl�mentaire qui pourrait ainsi participer au d�senclavement de cette partie de l'h�pital Saint-Lazare.
Il est mentionn� dans l'expos� des motifs que le square Satragne aggrandi � son maximum sera un "jardin � la fran�aise". Actuellement, dans le 10e, une exp�rience int�ressante de concertation et de co-�laboration est en cours � propos de la transformation en jardin de la friche Juliette-Dodu.
Les habitants, les �lus de l'arrondissement et les services techniques de la Ville se r�unissent r�guli�rement et travaillent ensemble � une conception d'un jardin qui r�ponde aux attentes et aux besoins de toutes et de tous.
Nous souhaiterions que les d�cisions concernant l'am�nagement du jardin Satragne soient soumises et discut�es par un comit� de pilotage r�unissant les �lus de l'arrondissement, les services des parcs et jardins qui ont en la mati�re une exp�rience et une expertise absolument incontournables, et enfin le conseil de quartier qui a, lui, une connaissance ind�niable des besoins et attentes des habitants.
Le probl�me des jurys d'architecture a d�j� �t� abord� par notre groupe lors d'un pr�c�dent conseil et ce projet de d�lib�ration est pour nous l'occasion d'y revenir. Puisque les conseils de quartier ne peuvent participer aux jurys d'architecture, il nous para�t tout de m�me important qu'ils puissent donner leurs avis sur les projets pr�sent�s.
Le comit� de pilotage dont je parlais plus haut pourrait trouver l� une fonction suppl�mentaire qui donnerait lieu � un examen coll�gial des projets avant leur examen par le jury d'architecture.
Ce ne sont certes que quelques petits points face � l'importance du projet Saint-Lazare pour le 10e arrondissement, mais certains d'entre eux r�pondent au souci de notre majorit� exprim� � plusieurs reprises de plus et mieux d�velopper la d�mocratie locale. Je ne doute pas que ces suggestions seront entendues.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame V�ronique DUBARRY.
La parole est � M. Jean-Pierre CAFFET pour r�pondre.
M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Je dois dire que je partage en tr�s grande partie, sinon en totalit�, les consid�rants g�n�raux que Mme DUBARRY a �voqu�s � propos de ce projet de d�lib�ration.
Oui, il fallait am�nager l'h�pital Saint-Lazare. Oui, il faut essayer de d�senclaver ce site et quand on regarde un plan, on s'aper�oit que les solutions ne sont pas �videntes puisqu'il est compl�tement satur� par un b�ti d'une grande densit�.
La solution que nous avons retenue � l'heure actuelle pour d�senclaver cette emprise est situ�e au Nord, notamment par une ouverture qui serait pratiqu�e via la cour de la ferme Saint-Lazare.
Je sais, parce que j'ai lu la presse comme tout un chacun ce matin, que d'autres solutions de d�senclavement ont �t� �voqu�es, notamment celle qui est plus facile � dire qu'� faire, consistant � d�placer tout simplement une �cole maternelle qui se situe au 20, rue de Paradis.
Nous �tudions effectivement actuellement une possibilit� de d�senclavement c�t� rue de Paradis, au niveau du 14. Cette possibilit� �tant ouverte, bien �videmment nous l'examinons avec la plus grande attention.
Sur les trois autres points �voqu�s par Mme DUBARRY, il n'a �chapp� � personne, ni � la sagacit� de Mme DUBARRY, que ce projet de d�lib�ration est phas� dans le temps.
Par exemple, la question du gymnase est �voqu�e, cet �quipement est pr�vu dans un second temps, en phase 2 du programme, pour une raison tr�s simple : la r�alisation du futur gymnase ne pourra �tre engag�e qu'apr�s la d�molition d'un immeuble, aujourd'hui occup� par la Pr�fecture de police.
Nous sommes � la recherche d'une solution pour trouver d'autres locaux � la Pr�fecture de police.
Le square Satragne : il est clair que, dans la phase d'am�nagement, sa r�alisation interviendra � la fin.
Ainsi, tant du point de vue du gymnase que de l'am�nagement du square, les choses ne sont pas fig�es.
Sur la question du comit� de pilotage, personnellement, je ne vois rigoureusement aucun inconv�nient � sa mise en place, d�s lors qu'il est d�centralis�, pour discuter avec les riverains et les associations sur la mani�re dont le gymnase serait trait� : enterr� ou non, semi-enterr�, avec la possibilit� de r�aliser une toiture d�di�e � un certain nombre d'activit�s ainsi que sur la configuration future du square, dont on dit que ce sera un jardin � la fran�aise.
D�s lors qu'il est d�centralis�, qu'il se situe au niveau de l'arrondissement sous l'�gide de la Municipalit� du 10e, je ne vois aucun inconv�nient � la mise en place de ce comit�. Cela permettra de continuer le dialogue.
Quant � la pr�sentation du projet d'architecture, il appartient � la Municipalit� du 10e d'engager la discussion et de poursuivre avec les conseils de quartier sur les projets, une fois qu'ils seront d�finis du point de vue architectural.
Voil� ce que je pouvais r�pondre. Deux phases : le gymnase et le square sont dans la seconde phase et, d�s lors qu'ils sont dans la seconde phase, la discussion n'est pas ferm�e.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 209.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DPA 209).

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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