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125 - QOC 2003-426 Question de Mme Elisabeth de FRESQUET et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Préfet de police à propos de la rixe intervenue jeudi 24 avril devant l'Ambassade cubaine


M. Christophe CARESCHE, adjoint pr�sident. - Nous passons � la question de Mme Elisabeth de FRESQUET.
Vous avez la parole, Madame, pour pr�senter votre question.
M. Philippe GOUJON. - L'observation vient d'�tre faite, mais je voudrais vous faire remarquer, Monsieur le Maire, qu'il n'y a actuellement en s�ance pas un seul �lu de la majorit� municipale en dehors de vous. Evidemment, il y a encore moins d'adjoints pour r�pondre.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Attendez, tous les adjoints sont l�. Les questions...
M. Philippe GOUJON. - Si vous pensez que cette s�ance se passe dans des conditions normales, nous ne le pensons pas. Les questions sont importantes, elles concernent la vie quotidienne des Parisiens. Ce sont des questions importantes.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je n'en disconviens pas.
M. Philippe GOUJON. - Quand l'opposition pose des questions, il n'y a aucun �lu de la majorit� en s�ance et pas un adjoint pour y r�pondre ce qui ne para�t pas �tre un bon fonctionnement de notre Conseil.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Les adjoints ont r�pondu aux questions. Il reste encore trois questions qui sont pos�es. Il y en a une � laquelle je r�pondrai � la place de M. Pierre SCHAPIRA.
Les deux autres questions s'adressent au Repr�sentant du Pr�fet de police et � moi-m�me. Il est clair que ces questions auront �videmment des r�ponses.
La parole est � Mme Elisabeth de FRESQUET pour une question au Pr�fet de police.
Mme Elisabeth de FRESQUET. - Le 24 avril dernier, des militants de "Reporters sans fronti�res" accompagn�s de plusieurs personnalit�s du monde de la culture dont les �crivains Zo� Valdes et Eduardo Manet ont �t� violemment frapp�s par du personnel de l'ambassade de Cuba situ�e dans le 15e arrondissement alors m�me qu'ils �taient situ�s sur la voie publique, c'est-�-dire dans une zone ne b�n�ficiant pas de l'extra territorialit� dont disposent les b�timents diplomatiques.
La manifestation organis�e par "Reporters sans fronti�res" visait � protester contre le r�gime castriste qui d�tient aujourd'hui le record du monde du nombre de journalistes incarc�r�s pour d�lit d'opinion. Un film d'une dizaine de minutes tourn� lors de cette manifestation par le mari de l'�crivain Zo� Valdes permet d'appr�cier les conditions dans lesquelles les forces de police sont intervenues. Il semble qu'un certain temps se soit pass� entre le d�but des affrontements et l'interposition de la police.
Le groupe U.D.F. vous demande, Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, de bien vouloir lui pr�ciser les conditions dans lesquelles la police est intervenue pour mettre fin � une situation proprement inacceptable dans la patrie des droits de l'Homme.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.
Comme vous le savez, plusieurs incidents se sont produits r�cemment aux abords de b�timents appartenant aux int�r�ts cubains.
Le 24 avril vers 10 heures, un groupe s'est rassembl� aux abords de l'ambassade o�, apr�s une tentative d'encha�nement aux grilles, un face � face tendu a eu lieu avec un groupe d'employ�s de l'Ambassade.
Concernant l'affaire �voqu�e dans votre question, des violences dont a �t� victime M. VEGA, ce n'est que le 25 avril, lendemain des faits aux abords de l'ambassade, qu'une plainte pour coups et blessures volontaires a �t� d�pos�e aupr�s du commissariat central du 15e pour des violences ayant entra�n� une I.T.T. de quinze jours.
Cette plainte a fait l'objet d'une proc�dure, transmise le 28 avril au Parquet de Paris, qui doit d�cider de la poursuite des investigations.
La Pr�fecture de police, d�s les premiers incidents visant les b�timents officiels cubains, a imm�diatement diffus� � toutes les unit�s des consignes d'attention.
C'est pourquoi le 24 avril, l'intervention des services a �t� rapide.
Ainsi, alert�e � 10 heures 12, la salle de commandement de la Direction de l'Ordre public et de la Circulation a imm�diatement envoy� un �quipage sur place qui est arriv� � 10 heures 23. Puis, apr�s toute une s�rie de renforts se sont succ�d� de 10 heures 26 jusqu'� 10 heures 52.
Les premiers intervenants ont constat� que deux groupes de personnes se faisaient face sans autre violence que verbale � ce moment pr�cis.
Aucun d�lit n'a �t� constat� et aucune des personnes pr�sentes n'a manifest� l'intention de d�poser plainte.
Les effectifs de police se sont donc maintenus en interposition entre les deux groupes apr�s l'arriv�e de la compagnie d'intervention de la Pr�fecture de police.
En conclusion, l'intervention des forces de police lors de cet incident, au demeurant tout � fait regrettable, s'est effectu�e dans de bonnes conditions de rapidit� et d'efficacit�. Leur arriv�e a mis un terme imm�diat � l'incident qui �tait en train de na�tre entre les protagonistes.
Toutefois, on ne peut que regretter que la victime ou les t�moins de ces agissements ne se soient pas imm�diatement manifest�s aupr�s de la police, ce qui aurait pu permettre l'interpellation ou l'identification de l'auteur des coups.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame de FRESQUET, vous avez la parole.
Mme Elisabeth de FRESQUET. - Juste un mot pour vous dire que, d'apr�s d'autres renseignements sans doute que les v�tres, je crois qu'au moment de la dispersion du groupe, les forces de police bien normalement sont parties, et que l� les manifestants ont �t� poursuivis dans les petites rues adjacentes par le personnel de l'Ambassade.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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