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46 - 2003, DAC 144 - Attribution d'une subvention de fonctionnement à l'association "Eté parisien", 5, rue Boudreau (9e). - Montant : 800.000 euros


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 144 portant attribution d'une subvention de fonctionnement � l'association "Et� parisien", 5, rue Boudreau (9e). - Montant : 800.000 euros.
Mme MAC� de L�PINAY a la parole.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.
"Paris quartier d'�t�" est un festival formidable.
La modernit�, la libert�, l'imagination et le professionnalisme sont des mots qui le caract�risent. Je veux saluer l'action de Gilles GUITTON, de Patrice MARTINET et leur �quipe et dire combien, depuis 13 ans, les manifestations qu'ils organisent apportent du bonheur aux Parisiens et � tous ceux qui fr�quentent notre Ville.
La gratuit� d'un grand nombre de spectacles et les lieux souvent inhabituels dans lesquels ils se d�roulent font de ce festival une sp�cificit� de l'�t� parisien qu'il faut encourager. C'est pourquoi je m'�tonne qu'apr�s une hausse, sa subvention soit en baisse et, qui plus est, que plusieurs manifestations soient annonc�es comme int�gr�es dans le cadre de "Paris-plage".
La subvention que nous votons aujourd'hui est donc une subvention d�guis�e � "Paris-plage". Ceci montre encore, comme l'a d�j� soulign� mon coll�gue LEGARET, qu'il devient difficile � la Ville de faire face � tous ces engagements budg�taires en mati�re culturelle.
Je ne veux pas revenir, apr�s mes coll�gues LEGARET et de FRESQUET sur le report � une date non pr�cis�e de 11 subventions inscrites � l'ordre du jour de la 9e Commission. Des associations aussi importantes que l'A.D.A.C. et ils l'ont soulign�, qui emploie 350 personnes et dont les activit�s touchent des milliers de Parisiens sur l'ensemble du territoire de la commune risquent d'�tre mise en danger et de se retrouver dans une situation critique.
Monsieur GIRARD, vous ne m'avez pas rassur�e. Je veux cependant souligner que le recentrage sur "Paris-plage" et la baisse de la subvention � "Paris quartier d'�t�" emp�chent cette association de programmer une manifestation tr�s populaire qui �tait le grand concert en plein air sur la pelouse du parc Andr�-Citro�n. Ce parc a le malheur de se trouver dans le 15e arrondissement et donc � l'Ouest. Nous pensons, Monsieur le Maire, comme vous l'avez dit, que votre politique culturelle veut et doit irriguer tout le territoire parisien. Comment, en effet, penser que le 15e est favoris� du point de vue culturel ? Je me dois de constater que l'ordre du jour de notre s�ance est inqui�tant. Il ne comporte que des subventions destin�es � des associations de l'Est de la Capitale. Ne faites-vous pas de racisme anti-ouest ?
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Oui !
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Je regrette que votre politique ne permette pas � "Paris quartier d'�t�" d'organiser le grand concert symphonique dans le parc Andr�-Citro�n, ce grand jardin nouveau ouvert sur la Seine. J'esp�re que ce grand �v�nement culturel et festif pourra � nouveau avoir lieu l'ann�e prochaine.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Madame de L�PINAY, merci du fond du coeur pour votre soutien et merci de reconna�tre qu'en 2001, j'ai augment� la subvention que recevait "Paris quartier d'�t�" de 500.000 euros � 830.000 euros. Je vous remercie, en effet, de prendre acte que nous avons reconnu le travail de "Paris quartier d'�t�". En effet, en arrivant nous avions - comme vous imaginez - un certain nombre de projets li�s aux pratiques culturelles des Parisiens l'�t�.
Le constat a �t� fait qu'accorder 330.000 euros suppl�mentaires � "Paris quartier d'�t�" �tait bien prouver que nous avions confiance dans cette association, que son travail �tait ainsi pleinement reconnu. La baisse, aujourd'hui, de 30.000 euros correspond comme vous le savez � un climat g�n�ral, aussi bien au niveau national qu'europ�en voire mondial, dans nos d�mocraties, � un d�but de r�cession.
Il est raisonnable de r�duire, ici ou l�, et de demander � chaque association qui re�oit et qui a re�u un tel effort en 2001, de bien vouloir prendre sa part de responsabilit� et de solidarit� dans les difficult�s �ventuellement � venir.
C'est une mesure de pr�caution. Patrice MARTINET, que je connais fort bien, a tr�s bien compris cette mesure. Il l'a accept�e, tr�s reconnaissant qu'il est de l'augmentation qu'il avait connue en 2001.
Sur la programmation dans les arrondissements, je n'interviens pas. Je n'interviens jamais aupr�s d'une association, aupr�s de qui que ce soit, pour leur dire qu'ils doivent organiser un concert dans tel ou tel arrondissement.
Je leur dis simplement, tout comme je l'ai fait aupr�s de l'A.D.A.C. : "Soyez vigilants � ce que Paris soit servi �quitablement pour tous les Parisiens".
Le 15e est un grand arrondissement populaire. C'est une ville � part enti�re, je crois de la taille de Bordeaux. R�cemment j'ai rendu visite pour apporter tous mes soins attentifs � cet arrondissement � M. GALY-DEJEAN, j'ai visit� le site de la future m�diath�que dont on taira le nom puisqu'il a �t� refus� - Marguerite Duras a �t� retoqu�e par M. GALY-DEJEAN - et j'ai �galement visit� la biblioth�que et le conservatoire.
Les �changes que j'ai eus se sont pass�s dans de tr�s bonnes conditions. A aucun moment M. GALY-DEJEAN ne m'a dit que je d�laissais le 15e arrondissement. Au contraire, il a senti qu'en me d�pla�ant, je marquais mon intention de d�fendre le 15e arrondissement au m�me titre que tous les autres arrondissements. "Paris quartier d'�t�" �tant une association ind�pendante, sans doute a-t-elle jug� que, cette ann�e, elle pouvait peut-�tre ne pas cr�er une manifestation dans cet arrondissement. C'est regrettable parce que je trouverai merveilleux - c'est un endroit o� je vais souvent - d'organiser un grand concert dans le parc Andr�-Citro�n. Rien ne dit que l'ann�e prochaine elle ne le fera pas.
Pour "Paris-plage", j'ai r�pondu � Mme MAC� de L�PINAY qu'il �tait naturel, � partir du moment o� nous ouvrions dans Paris un espace nouveau, que la culture ait �galement sa place. Il aurait �t� dispendieux d'aller ajouter une manifestation culturelle alors que nous avons, avec "Paris quartier d'�t�", une programmation de qualit� et une �quipe qui sait mieux faire que qui que ce soit.
Nous avons confi� une partie de l'espace � "Paris quartier d'�t�". C'est une bonne utilisation de l'argent public et une bonne mutualisation des talents artistiques d'une association ind�pendante.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 144.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DAC 144).

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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