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4 - Communication de M. le Maire de Paris relative à la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012


M. LE MAIRE DE PARIS. - Je passe � un autre sujet qui est toujours international, chers coll�gues, comme je l'avais annonc� aux Pr�sidents de groupe une semaine avant - et je ne crois pas que ce que soit eux qui aient fait les indiscr�tions - Paris a d�clar� sa candidature aux Jeux olympiques et paralympiques, mercredi dernier.
Sur ce sujet, d'abord, vous avez eu la preuve que tout cela avait �t� beaucoup beaucoup, beaucoup concert� avec l'Etat, avec la R�gion, avec les collectivit�s voisines, un certain nombre de partenaires, avec tous les groupes au Conseil de Paris ; cela a �t� tellement concert� que la veille, je me demandais ce qu'il me resterait � dire le lendemain ! Beaucoup de concertation, cela veut dire que tout le monde parle, et ce n'est pas du Conseil de Paris que sont venues les indiscr�tions et j'en remercie les Pr�sidents de groupe, qui ont �t� plut�t discrets.
Cette candidature est le fruit d'une longue r�flexion qui a impliqu� beaucoup d'acteurs, je pense qu'elle est venue au bon moment. Vous savez que le C.I.O. n'a ouvert la proc�dure des candidatures que le 5 mai ; et alors que Paris n'a pas besoin de se faire conna�tre, n'a pas besoin de dire qu'il a des �quipements sportifs ou un rayonnement international, il n'est pas mal que sur la forme, notre candidature ait respect� le calendrier du C.I.O. ; c'est la premi�re chose.
Deuxi�me chose : vous voyez que 22 mois, ce n'�tait pas trop long pour arriver � bien adopter des m�thodes, un langage, pour �laborer ensemble un projet, aussi bien avec le Gouvernement, la R�gion qu'avec l'ensemble des institutionnels.
Sur ce point, je vais vous dire les choses tr�s simplement et tr�s clairement : il est bien �vident que c'est un sujet que j'ai abord� avec le Chef de l'Etat et c'est encore avec lui que j'ai d�cid� de ne pas annoncer cette candidature, alors qu'on �tait dans les pr�misses de la guerre d'Irak ; c'e�t �t� inopportun. Deuxi�mement, avec le Ministre des Sports, Jean-Fran�ois LAMOUR, nous avons beaucoup travaill� avec le Pr�fet de R�gion ; vous remarquerez une premi�re originalit� de cette candidature, c'est que j'ai souhait� qu'il y ait un repr�sentant de l'Etat dans l'�quipe restreinte de pilotage. Je suis tr�s heureux que le Pr�fet de R�gion, Bertrand LANDRIEUX, en concertation avec les plus hautes autorit�s de l'Etat, ait pu accepter ma proposition d'�tre vice-pr�sident de l'�quipe d'animation.
J'ai souhait� �galement donner une grande place au mouvement sportif, et c'est pourquoi j'ai souhait� qu'Henri SERANDOUR, le Pr�sident du Comit� national olympique, soit un des vice-pr�sidents de la structure � propos du mouvement sportif.
Je vais vous dire avec la plus grande nettet� que les membres fran�ais du C.I.O. sont au coeur du coeur du dispositif ; en particulier, les deux membres titulaires, Jean-Claude KILLY et Guy DRUT, qui sont, depuis 22 mois, et seront, comme depuis 22 mois, les principaux conseillers, les deux principaux inspirateurs de cette candidature.
J'ai voulu aussi faire appel aux membres honoraires, en particulier Alain DANET qui avait dirig� l'�quipe de candidature pour 1992, ainsi que Maurice HERZOG.
Les sportifs ont �t� � l'origine de la candidature par la consultation que nous avions lanc�e, Henri SERANDOUR et moi-m�me, et ils auront vraiment leur place, tout le long du processus, dans l'�quipe de candidature.
Vous avez remarqu� que d�s mercredi matin, nous avons voulu symboliquement donner presque plus la parole aux sportifs qu'aux institutionnels ; j'en ai beaucoup parl� avec eux et je continuerai, car une candidature port�e par des sportifs est une candidature qui, par d�finition, a une cr�dibilit� et une identit�.
Deuxi�mement, avec la R�gion, Jean-Paul HUCHON et toutes les composantes de la R�gion Ile-de-France ; j'avais invit�, mercredi matin, tous les Conseillers r�gionaux comme tous les Conseillers de Paris, beaucoup �taient l� et je me r�jouis que l'ensemble de l'entit� r�gionale consid�re cette candidature de Paris Ile-de-France comme sa candidature, et bien s�r, l'Assembl�e r�gionale jouera un r�le tr�s important.
J'ai souhait� deux autres innovations pour nous rassembler : j'ai demand� � Claude PERNET, le Pr�sident de l'Association des maires d'Ile-de-France, d'�tre un membre animateur de cette �quipe ; j'ai fait la m�me proposition � Daniel LEFERE, le Pr�sident de l'Association des maires de France. Je veux leur dire ici, apr�s le leur avoir exprim� d�j�, � quel point leur enthousiasme � tous les deux m'a �t� pr�cieux et devra, pendant toute la p�riode qui nous s�pare de juillet 2005 voire de l'�t� 2012, rester la m�me, c'est-�-dire que plus les �lus locaux fran�ais d'Ile-de-France et au-del� se sentiront concern�s par ces Jeux olympiques, plus ces Jeux olympiques seront cr�dibles, et apr�s, si nous avions � les organiser, ce qui est le but, plus nous aurions de la force pour les organiser ; je pense par exemple � tout ce qu'il y a � faire avec les b�n�voles et ce serait formidable que les maires de France puissent �tre vraiment associ�s � tout cela.
En ce qui concerne le monde de l'entreprise, j'ai �t� extr�mement touch� que le monde de l'entreprise r�agisse tr�s positivement � cette candidature. Pour plusieurs raisons. D'abord parce que c'est bien que toutes les forces d'une collectivit� s'impliquent dans un projet qui, justement, est un projet collectif.
Ensuite parce que j'ai l'intention de leur demander leur contribution d�s l'�tape de la candidature. De ce point de vue, pour le moment, mes impressions ne sont pas trop n�gatives. Je les ai appel�s, tous, personnellement. Je reviendrai sur le r�le de l'animateur de l'�quipe, mais je crois qu'il valait mieux que ce soit moi qui les appelle. Je ne veux pas citer de noms de grands patrons que vous connaissez bien. D'ailleurs ils sont venus - pour ceux qui �taient en France � ce moment-l� - et j'ai beaucoup appr�ci�. Peut-�tre m�me vais-je devoir continuer, notamment pour que la contribution soit la plus importante possible. Bien entendu, je vais accomplir cette t�che.
Pour le reste, ce qui ne sera pas pay� par le priv� - la plus grande partie - je voudrais vous dire que pour ces deux ans de campagne pour la candidature de Paris, je n'envisage pas que nous d�pensions plus que pour 2008. A mon avis, il n'y en a pas besoin. C'est une indication que je vous livre.
Les d�penses du G.I.P. pour nous conduire � juillet 2005 doivent �tre du m�me ordre que celles que nous avions faites pour 2008. Comme pour 2008 nous partagerons la part de la d�pense publique en trois : l'Etat, la R�gion et la Ville.
Je ne vais pas �tre beaucoup plus long, mais je veux vous dire que, sur l'�tat d'esprit, il faut vraiment que ce soit des jeux pens�s comme des jeux du XXIe si�cle, des jeux de la ville et des jeux de la culture et des valeurs du sport.
Ce sera primordial que nous sachions donner une identit� � cette candidature. J'ai dit un certain nombre de chose d�s mercredi, je ne les r�p�te donc pas. Je crois que ce sera l'une de nos t�ches.
Deuxi�me tache : ces jeux doivent �tre des jeux de la ville, donc des jeux �cologiques. Des jeux �cologiques pourquoi ? Parce que Paris dispose d�j� d'un certain nombre d'�quipements. Organiser ce grand rendez-vous mondial en 2012 signifie qu'il y a une mani�re de se d�placer, une mani�re de vivre la ville en �tant diff�rent, qui doit prendre en compte au d�part des qualit�s d'environnement essentielles. Je pense notamment aux transports, mais aussi aux normes de haute qualit� environnementale qui doivent �tre pr�sentes dans les projets urbains que nous ferons � cette occasion.
Ensuite des Jeux olympiques qui soient si professionnels, performants qu'ils atteindraient un certain niveau de simplicit�. Je suis tr�s sensible au discours du nouveau pr�sident du C.I.O. qui ne veut pas que les Jeux olympiques soient des jeux de d�bauche d'argent et de frime. C'est pourquoi Paris va s'efforcer de rendre conciliable dans son dossier de candidature la performance, l'exigence de professionnalisme, de rigueur, de performance de r�sultats et, en m�me temps, ne pas chercher le gigantisme ou l'ostentation.
Enfin, chers amis, ces jeux devront enthousiasmer, mobiliser. D'abord les Parisiens, les Franciliens mais aussi tous les Fran�ais.
Sur le fait que les Parisiens sont "pour", il n'y a pas besoin de mener beaucoup d'enqu�tes. En revanche, sur la mani�re dont ils vont jouer un r�le pendant deux ans, je crois qu'il convient de r�fl�chir, de travailler, de proposer.
J'en parlais avec le Maire de Barcelone, mercredi soir. Je livre cette information pour dire l'�tat d'esprit y compris sur le r�le du Maire. J'avais pr�vu d'aller le voir avant de fixer cette conf�rence de presse. Mais y allant et m'assurant que les r�gles d'�thique du C.I.O. me le permettaient, j'ai rendu visite � M. SAMARANCHE parce qu'il me paraissait int�ressant � partir du moment o� les r�gles du C.I.O. me le permettaient, d'aller prendre l'avis du Pr�sident du Comit� international olympique qui a quand m�me organis� beaucoup de Jeux olympiques. Au cours de ma discution avec le Maire de Barcelone, qui avait plut�t bien r�ussi la candidature et les jeux de 1992, ce dernier me disait que, pendant toute la p�riode de candidature, les Barcelonais eux-m�mes avaient �t� une part des promoteurs de cette candidature.
Par cons�quent, je nous demande � tous et notamment aux animateurs et aux membres de l'Ex�cutif qui m'�paulent dans cette aventure, que nous trouvions des id�es pour que les Parisiens aient r�ellement quelque chose � faire. Que cela se voit au-del� de Paris, qu'ils portent eux-m�mes la candidature de leur ville.
Chers amis, quelle part dois-je prendre dans ce travail ? Il faut que j'en prenne une assez importante. De ce point de vue, j'ai �cout� les conseils de mes pr�d�cesseurs, des animateurs du mouvement olympique, des membres fran�ais du Comit� international olympique. Ils m'ont demand� de prendre en charge l'animation de cette t�che, ce que je ferai de bon c?ur tout en demandant, bien s�r, au Ministre des Sports, au Pr�sident de la R�gion, au Pr�fet d'Ile-de-France et � beaucoup d'autres interlocuteurs de s'inscrire dans cette dynamique.
Enfin et c'est par l� que je terminerai, la pr�sentation a �t� per�ue plut�t comme un moment positif et un moment d'enthousiasme. L'enthousiasme, chers amis, pendant deux ans, �a s'entretient. Cela s'entretient par beaucoup de bonne foi, beaucoup d'honn�tet� intellectuelle, une vraie passion pour quelque chose qui nous d�passe. Je l'ai dit, il est inenvisageable que cette candidature, dont on conna�tra le sort en juillet 2005, puisse �tre la victoire de tel ou tel. Qui peut douter que, si nous l'emportons en juillet 2005 � Singapour, ce sera notre victoire collective ? Qui peut douter que si nous ne l'emportions pas, nous veillerions tous � ce que la responsabilit� soit collective comme nous avions fait pour 2008 o� j'ai soutenu la candidature de Paris, en toute loyaut� avec mon pr�d�cesseur ? C'�tait mon devoir et j'ai eu raison. Je pense que je devais le faire ainsi.
Eh bien, ce sera pareil pour 2012. En 2005, nous gagnerons ensemble ou nous perdrons ensemble.
Je remercie les �lus qui sont les plus passionn�s par cette aventure, qu'ils exercent des fonctions o� j'aime autant qu'ils soient passionn�s, ou qu'ils soient tout simplement �lus passionn�s par le sport, par l'olympisme. J'ai besoin de vous tous. Ce n'est pas tant moi : Paris, pour cette candidature, a besoin de nous tous, a besoin de notre bonne foi, a besoin de notre enthousiasme. Nos chances sont r�elles. Mais nous savons que sur deux ans, une victoire se construit.
Chers coll�gues, je vous demande de construire la victoire de Paris.
(Applaudissements sur tous les bancs de l'Assembl�e).
Je donne la parole, pour le groupe U.M.P., � M. Ren� LE GOFF.
M. Ren� LE GOFF. - Monsieur le Maire, chers coll�gues.
Permettez-moi de d�buter mon propos en citant Louis Pasteur : "Ce sont les Grecs qui nous ont l�gu� le plus beau mot de notre langue : le mot enthousiasme", et j'ajouterai que ce sont �galement les Grecs qui nous ont l�gu� les Jeux olympiques... Le groupe U.M.P. du Conseil de Paris partage sans r�serve l'enthousiasme de notre pays � l'id�e de pouvoir organiser les Jeux olympiques d'�t� dans notre ville en 2012. Nous disons oui aux Jeux olympiques � Paris et nous voulons apporter notre contribution � ce qui sera un succ�s collectif lorsque le Comit� international olympique nous d�signera en juillet 2005 comme ville organisatrice des jeux de la XXXe Olympiade. Deux ann�es pour convaincre c'est beaucoup et c'est peu de temps et il est donc urgent que nous rentrions dans le vif du sujet.
Nous avons beaucoup appris lors des candidatures pr�c�dentes y compris lors du succ�s d'Albertville et il nous semble que trois conditions minimum sont absolument indispensables � la r�ussite de ce projet qui sont dans l'ordre :
1�) Faire l'union, la fusion de toutes les �nergies, autour d'une candidature ambitieuse de Paris, de la R�gion Ile-de-France et de la France. Le projet doit �tre port� par les sportifs, les entrepreneurs, les �lus avec un v�ritable soutien populaire des Parisiens ;
2�) Pr�senter un dossier technique sans faille r�pondant aux attentes des organisateurs, c'est-�-dire � la fois � l'esprit et la lettre du cahier des charges olympiques ;
3�) Convaincre les 126 �lecteurs... 125 plus Juan-Antonio SAMARANCHE, Pr�sident d'honneur...
M. LE MAIRE DE PARIS. - Moins les Fran�ais qui n'ont pas le droit de voter !
M. Ren� LE GOFF. - ... en leur expliquant pourquoi Paris a besoin d'organiser des Jeux olympiques, car il ne faut jamais oublier que ce n'est pas le mouvement olympique qui a besoin de Paris, mais Paris qui a besoin du mouvement olympique...
Commen�ons par la premi�re condition qui est de cr�er un v�ritable front uni derri�re ce projet avec une v�ritable ferveur populaire. Nous sommes d�j� une ville olympique, nous sommes le berceau de l'olympisme moderne et personne ne nous conteste cet acquit.
L'organisation des Jeux � Paris en 1900 et 1924 ont renforc� les liens de notre Ville avec ce noble id�al olympique, en rappelant que le Baron de Coubertin avait d� batailler ferme pour obtenir l'organisation des Jeux de 1924, montrant bien que m�me pour lui les choses �taient difficiles.
Alors, puisque la bataille va �tre rude, il nous faut montrer d�s le d�part qu'il y a un v�ritable consensus national sur cet engagement olympique et que la France d'en haut comme le Paris d'en bas soutiennent sans r�serve la candidature de notre Ville.
Face � un tel challenge, nous nous r�jouissons de la d�claration du Pr�sident de la R�publique, Jacques CHIRAC. Il a imm�diatement apport� son plein et entier soutien � toutes celles et tous ceux qui vont participer � la r�ussite e cette candidature et il a d�clar� : "C'est une chance pour la France, c'est une chance pour le sport fran�ais. A travers cette candidature, la France, fid�le � sa tradition sportive et � son sens de l'hospitalit�, aura � c?ur d'illustrer et d'affirmer les valeurs qui sont celles de l'olympisme : solidarit�, engagement et respect de l'autre. Ensemble, l'Etat, Paris et sa r�gion rel�veront ce d�fi difficile et passionnant."
La deuxi�me condition concerne le dossier technique et sur ce point nous sommes confiants car notre dossier de candidature pour les Jeux de 2008 �tait un bon dossier. Certes le choix de l'emplacement du Village olympique n'avait pas convaincu et il nous faudra d�cider de son implantation dans Paris intra-muros - le site de Batignolles nous semble le mieux adapt� - mais l'essentiel du dossier �tait sans faille avec une d�monstration r�cente de notre capacit� � organiser des grands �v�nements.
Pour nous donner une id�e du challenge, il faut �voquer les Jeux de Sydney en 2000 qui ont accueilli 10.615 athl�tes en provenance de 199 pays pratiquant 28 sports, accompagn�s par 200.000 personnes b�n�ficiant d'une accr�ditation.
Et pour mieux vous convaincre de l'impact mondial des Jeux olympiques, tout en soulignant les inqui�tudes suscit�es par ce succ�s et son gigantisme, je vous rappellerai que 6.700.000 spectateurs �taient pr�sents � Sydney et que l'audience cumul�e de la t�l�vision a �t� de 22.600.000.000 de t�l�spectateurs r�partis dans 220 pays.
Notre dossier va donc �tre ponctu� de savoir-faire et aussi de faire savoir.
Ainsi, prochainement, nous allons organiser les Championnats du monde d'athl�tisme r�unissant plus de 2.000 athl�tes en provenance de 210 pays. La r�ussite de cette manifestation constitue l'une des �preuves olympiques d�montrant une nouvelle fois notre capacit� � organiser des grands �v�nements sportifs. Jamais notre pays n'aura accueilli en m�me temps autant de d�l�gations �trang�res pour un �v�nement sportif et nous sommes condamn�s au succ�s.
La troisi�me condition est certainement la plus importante et la plus difficile. Il nous faut r�pondre � la question : pourquoi Paris a besoin des Jeux olympiques ?
Nous avons �cout� avec attention votre d�claration de jeudi dernier ainsi que celle de Jean-Fran�ois LAMOUR, notre Ministre des Sports, et celles de tous nos invit�s, personnalit�s influentes du monde de support et de l'�conomie. Votre discours �tait complet, convaincant, original sur certains aspects, mais ne r�pondait pas encore de fa�on explicite � cette question qui est l'une des cl�s de notre succ�s.
Alors, il va nous falloir travailler un sujet difficile qui fera la diff�rence. Pour aider notre r�flexion, je souhaite faire r�f�rence � la charte �dictant les principes fondamentaux du mouvement olympique en vous citant deux phrases importantes extraites des articles 2 et 3 : "Alliant le sport � la culture et � l'�ducation, l'Olympisme se veut cr�ateur d'un style de vie fond� sur la joie dans l'effort, la valeur �ducative du bon exemple et le respect des principes �thiques fondamentaux universels" et "le but de l'Olympisme est de mettre partout le sport au service du d�veloppement harmonieux de l'homme, en vue d'encourager l'�tablissement d'une soci�t� pacifique, soucieuse de pr�server la dignit� humaine"...
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur LE GOFF, vous avez d�pass� votre temps de parole, j'aimerais que vous concluiez.
M. Ren� LE GOFF. - Tout est dit dans ces deux phrases et r�sument l'esprit olympique que nous devons manifester en toute circonstance.
Nous avons compris, Monsieur le Maire, que vous �tiez dans la bonne direction en donnant � la candidature de Paris une signification humaine, en voulant des jeux fraternels, symboles de paix, en proposant des jeux accessibles � tous, en particulier en mieux int�grant les Jeux paralympiques, en refusant l'exclusion et enfin en souhaitant que la joie soit au rendez-vous.
En conclusion, nous sommes enthousiastes � l'id�e de vous accompagner dans ce qui sera un projet exaltant et nous sommes d'accord pour partager avec vous les compliments qui accompagneront notre succ�s commun.
Mais nous vous rappelons que nous resterons vigilants afin que notre travail en commun soit un vrai travail en �quipe, que la concertation permanente n�cessaire � une action de terrain efficace soit effective et qu'il y ait continuit� dans notre action avec tous les partenaires de la Ville, l'Etat, la R�gion, le monde sportif, le monde �conomique, les Parisiennes et les Parisiens.
Bien entendu, nous aurons �galement le souci de respecter les engagements financiers que nous prendrons ensemble dans la lign�e des engagements que vous avez pris de ne pas augmenter les taux d'imposition des Parisiens.
Enfin nous avons le souci que cette candidature ne soit pas la raison du retard dans la mise en ?uvre de certains projets prioritaires destin�s aux Parisiens, ne serait-ce que parce que le Maire de Paris pourrait avoir du mal � g�rer un agenda lui imposant de nombreux voyages en qualit� de Pr�sident du Comit� d'organisation.
Pour nous l'important est de gagner... Nous r�vons des Jeux � nouveau � Paris et nous sommes convaincus de nos chances de succ�s. Nous sommes enthousiastes et nous resterons vigilants afin que toutes les conditions du succ�s soient r�unies.
Pour finir, je citerai Nelson MANDELA qui a dit : "Aucun de nous, agissant seul, ne peut atteindre le succ�s". Vous pouvez compter sur nous dans le cadre d'un v�ritable travail en �quipe.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est maintenant � Georges SARRE.
Je rappelle � tous les orateurs que th�oriquement vous n'avez que cinq minutes par groupe. J'aimerais bien qu'on ne d�borde pas trop car on a d'autres sujets � travailler aujourd'hui !.
M. CARESCHE me fait remarquer que je fais moi-m�me prendre du retard.
M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.
Une nouvelle fois, Paris rel�ve le gant de la candidature � l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2012.
Les �lus du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen se r�jouissent de cette d�cision et la soutiennent naturellement.
D�sormais, il faut que tous les services de la Ville, que le Conseil de Paris, que la R�gion Ile-de-France, que l'Etat, chacun dans son champ de comp�tence, s'attellent � d�montrer aux membres du Comit� international olympique que Paris est le meilleur choix.
Les atouts de notre Ville sont r�els : Paris est la premi�re destination touristique du monde et dispose d'un patrimoine historique in�gal�. Elle dispose d'une infrastructure de transport de grande qualit� qui la rend facile � atteindre, venu d'Europe ou d'au-del�. Elle poss�de une capacit� h�teli�re importante et l'exp�rience de l'organisation des grandes manifestations internationales.
Et puis, bien s�r, Paris est la Capitale de la France, pays de Pierre de Coubertin, fondateur de l'Olympisme. Paris est capitale d'un pays dont les sportifs engrangent dans les disciplines individuelles et collectives les plus grands succ�s internationaux. Voil� autant d'atouts qui conf�rent � cette candidature une l�gitimit� certaine.
Pour autant, mes chers coll�gues, vous le savez, la concurrence est rude. Ce d'autant plus que d'autres villes sont candidates qui ne manquent pas d'attrait et n'ont jamais organis� cette comp�tition. Il faut donc tout faire pour effacer l'�chec de 2001. Notre nouveau d�fi est de gagner par notre travail, notre projet, les membres du C.I.O. � notre cause.
Dans cette optique, Paris doit promouvoir une candidature plac�e sous le signe de la fraternit� et de la concorde entre les peuples. Pour ce qui est de la fraternit�, nous devons avoir la volont� de faire de la candidature de Paris celle de toutes les villes de France, � commencer par l'ensemble des communes de l'Ile-de-France puisque les jeux se d�roulent souvent sur un site �clat�.
Il faut donner � la candidature de Paris une dimension r�gionale et la pr�sence � vos c�t�s, lors de la conf�rence, du Pr�sident de la R�gion Ile-de-France s'inscrit, je crois, dans cette volont�. Il est n�cessaire d'int�resser � la candidature de Paris l'ensemble des Franciliens, cette fraternit� que j'appelle de mes v?ux repose sur la participation du plus grand nombre et d'abord des enfants. Un long chemin nous s�pare de 2012.
Voil� pourquoi, dans les 24 mois qui nous sont donn�s pour pr�parer ce dossier de candidature, je souhaiterais que nous associons les enfants des �coles pour les mobiliser et, au travers d'eux, leurs parents dans le sens de la candidature de Paris. Si j'�voque la concorde entre les peuples et les Nations, c'est parce que Paris et la France en g�n�ral, ont la capacit� de placer sur un pied d'�galit� les pays riches et pauvres, ceux du Nord comme ceux du Sud, de rapprocher des cultures gr�ce � notre langue parl�e sur les cinq continents.
Le sport repr�sente le vecteur le mieux � m�me de rassembler les peuples dans leur diversit�. Et, dans un monde en perte de rep�res, o� souvent la loi du plus fort s'impose par la force en contravention du droit et de la justice, les lois du sport restent communes � tous.
Ainsi, une comp�tition nouvelle s'ouvre avec d'autres villes prestigieuses. Toutes ont leurs chances, qu'elles se nomment Londres, New York, Rio, Istanbul... Mais Paris, je le sais, est la mieux plac�e pour d�livrer ce message d'ouverture au monde et d'universalisme, de par l'histoire de notre pays et les valeurs sur lesquelles est fond�e la R�publique.
C'est le sens, je crois, qu'il faut donner � cette candidature. J'esp�re que les membres du Comit� olympique international r�unis � Singapour le 6 juillet 2005 seront convaincus par ce message.
Chers coll�gues, je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes du Mouvement r�publicain et citoyen et socialiste et radical de gauche).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
La parole � Patrick BLOCHE.
M. Patrick BLOCHE. - Merci, Monsieur le Maire.
La bonne nouvelle est donc arriv�e mercredi dernier. Paris est candidate aux Jeux olympiques de 2012. Bravo et merci, Monsieur le Maire, pour notamment avoir fait vivre une concertation pr�alable et je pense, notamment, au souci qui a �t� le v�tre de r�unir � deux reprises les pr�sidents de groupe que nous sommes.
La d�marche que vous avez initi�e vise donc � cr�er une dynamique collective autour du mouvement sportif fran�ais et � associer tous les partenaires d'une candidature solide et f�d�ratrice de toutes les �nergies suscit�es par le r�ve olympique. Une candidature de Paris d�passe donc largement les fronti�res du p�riph�rique et saura engager tous les athl�tes fran�ais, les maires d'Ile-de-France, la R�gion et, bien entendu, l'Etat.
L'engagement de l'Etat est en effet essentiel. Comment porter une candidature aupr�s des membres du C.I.O. sans le soutien de l'Etat en mati�re de s�curit�, de construction d'infrastructures, de transport et de pr�paration performante des athl�tes aux �preuves olympiques.
Bien entendu, une candidature de Paris concerne aussi les Parisiennes et les Parisiens et peut �tre un formidable acc�l�rateur de son d�veloppement. Il s'agit d'un projet d'envergure capable de favoriser le rayonnement de Paris, de contribuer � la cr�ation d'emplois, de stimuler l'activit� �conomique, d'am�liorer l'offre d'�quipements sportifs, de renforcer le maillage des transports en commun, mais aussi, vous l'avez rappel�, de faire progresser la haute qualit� environnementale.
D�passons donc nos consid�rations �troitement parisiennes pour f�d�rer toutes celles et tous ceux qui, en France et � l'�tranger, veulent que les Jeux olympiques et paralympiques de 2012 se d�roulent � Paris pour une grande f�te du sport et des valeurs olympiques modernes.
Nous avons donc deux ans (c'est � la fois long et court) pour dire au monde pourquoi Paris est candidate.
De fait, nous devons nous mettre tous ensemble pour argumenter, expliquer, convaincre. Sans doute, faut-il d'abord s'appuyer sur notre propre histoire, l'histoire de Paris, l'histoire de la France, avec ce souci de l'international qui est ancr� dans la conscience nationale fran�aise. Rappelons que ce souci-l� est constitutif de notre pays, comme l'esprit pionnier est inscrit dans la conscience collective des Etats-Unis. La France souhaite depuis longtemps (oserai-je dire depuis toujours) diffuser un message universel. Notre pays a des valeurs � transmettre au monde, et j'ai, en ce moment, � l'esprit la belle phrase d'Ernest Renan : "La libert�, les droits de l'homme, la fraternit� ont, pour la premi�re fois dans le monde, �t� proclam�s en fran�ais".
Du fait de la mondialisation et de son corollaire, l'uniformisation, l'aspiration � la diversit�, notamment culturelle, mais aussi linguistique des peuples comme des individus, doivent nous permettre de faire de notre diff�rence une force et un facteur de s�duction. Sachons donc tous ensemble porter une candidature de Paris diff�rente et, par l� m�me, s�duisante.
De la m�me fa�on, veillons � donner une image contemporaine de Paris, pas une image nostalgique. Mais je pense que vous en avez le souci premier, Monsieur le Maire.
N'h�sitons pas � rappeler d'ailleurs, que les Jeux olympiques de 1900 avaient trouv� leur cadre et leur organisation alors m�me que se tenait � Paris l'exposition universelle.
De fait, le groupe socialiste et radical de gauche a �t� sensible, plus particuli�rement � deux faits. Tout d'abord, le choix de M. Philippe BAUDILLON comme directeur g�n�ral du G.I.P. Paris auquel nous avons �t� particuli�rement sensibles. M. BAUDILLON vient d'ailleurs de remettre un rapport tout � fait passionnant sur la cr�ation d'une cha�ne de t�l�vision fran�aise � vocation internationale. Il saura donc mettre en avant et mobiliser ses comp�tences, celles que nous lui connaissons.
Comment ne pas vous dire combien nous sommes sensibles au beau slogan que vous avez choisi, Monsieur le Maire, des "jeux de toutes les couleurs".
Le groupe socialiste et radical de gauche se retrouve tout particuli�rement dans ce slogan qui vise �videmment � notre mobilisation collective.
Ne vivons pas les deux ans qui viennent avec une appr�hension qui soit celle de notre �ventuel �chec.
Vivons sereinement ce qui est avant tout une comp�tition car nous esp�rons, cette fois-ci plus que d'autres, voir l'esprit sportif pr�valoir sur le reste.
N'ayons surtout pas l'id�e que si nous ne gagnons pas, nous serions � nouveau d�shonor�s.
Paris, capitale europ�enne ; Paris, m�tropole internationale ; mais aussi Paris, ville francophone.
Il faut construire notre victoire comme vous avez vous-m�me souhait� le faire. En tout cas, nous n'aurons pas trop de deux ans, Monsieur le Maire, pour cr�er, tous ensemble, ce que j'appellerai tout simplement le d�sir de Paris.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Vous rivalisez tous de tr�s belles formules, je le dis au premier degr�. Continuez comme cela, pendant deux ans, que cela nous stimule.
Madame de SARNEZ, vous avez la parole.
Mme Marielle de SARNEZ. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Vous avez annonc� officiellement, d�s mercredi dernier, que la Ville de Paris �tait candidate � l'organisation des Jeux olympiques de 2012.
Le groupe U.D.F., et j'y reviendrai dans quelques instants, soutient �videmment cette candidature.
Mais je voudrais ici exprimer un regret. Je pense qu'il aurait �t� pr�f�rable d'organiser d'abord le d�bat au sein de notre Assembl�e avant toute annonce officielle. Et on pouvait parfaitement imaginer qu'y soient associ�s les repr�sentants de l'Etat, de la R�gion, du Comit� national olympique et sportif fran�ais. Cela aurait �t�, je le pense, une belle d�monstration de la vitalit� d�mocratique de notre Assembl�e. Je sais bien que nous vivons � une �poque o� d�sormais le temps m�diatique est plus important que le temps d�mocratique. Mais je le regrette. Pour notre part, nous pensons qu'il est toujours pr�f�rable de prendre les d�cisions dans la transparence et non dans des c�nacles, quelles que soient par ailleurs la qualit� et l'�minence de leurs membres. C'est d'ailleurs ce qui permet ensuite, � chacun, de se sentir partenaires, co-responsables de la d�cision prise et de s'impliquer pour sa r�ussite.
En effet, la r�ussite de la Ville de Paris, nous la souhaitons toutes et tous sur ces bancs, quelle que soit la diversit� de nos opinions ou de nos engagements.
Nous la souhaitons parce que nous savons que le sport est un formidable acc�l�rateur de coh�sion sociale et d'int�gration. Nous nous souvenons tous de l'�lan de fraternit� qu'avait suscit� la Coupe du monde en 1998 lorsque l'ensemble des Fran�ais s'�tait retrouv� soud� derri�re les Bleus.
Et si le sport joue un r�le social de plus en plus n�cessaire, il joue aussi un r�le �thique important. Et c'est pourquoi il nous faudra prendre en compte, dans le cadre de la candidature de Paris, le combat contre le dopage en liaison avec le mouvement sportif.
Un mot encore sur le sport : 2004 sera l'ann�e europ�enne de l'�ducation par le sport. Je vous sugg�re, Monsieur le Maire, que la Ville de Paris participe largement � cette initiative qui vise � int�grer davantage la pratique du sport et la transmission de ses valeurs dans l'enseignement, et � encourager les coop�rations durables entre l'�cole et les organisations sportives.
Cette r�ussite de la candidature de la Ville de Paris, nous la souhaitons aussi parce que nous connaissons les nombreux impacts positifs que l'organisation des Jeux olympiques g�n�re sur une ville ou sur une r�gion en terme d'�conomie, de cr�ation d'emplois directs ou indirects, en terme d'am�nagement du territoire, de r��quilibrage banlieues-villes, en terme de qualit� des transports et des infrastructures, et enfin en terme d'image et d'attraction touristique.
Tout le monde se souvient de la dynamique nouvelle dont a su b�n�ficier la Ville de Barcelone lors des Jeux olympiques de 1992 et plus r�cemment de la Coupe du monde de football qui a fait de la Ville de Saint-Denis une ville attractive.
D�s lors du groupe U.D.F. ne peut que se r�jouir que Paris puisse �tre appel�, comme nous l'esp�rons tous, � devenir la ville organisatrice des Jeux olympiques de 2012. Cela sera b�n�fique pour ses habitants, pour l'ensemble de la R�gion Ile-de-France.
Mais pour r�ussir demain, nous devons savoir tirer les le�ons du pass�.
En juillet 2001, la candidature de la Ville de Paris, pour les J.O. de 2008, n'�tait pas retenue. Paris n'arrivait qu'en troisi�me position derri�re P�kin et Toronto. Pourtant le dossier de Paris �tait solide, m�me si certaines dispositions peuvent aujourd'hui �tre am�lior�es. Si le dossier �tait techniquement bon, une chose faisait d�faut : l'adh�sion de tous, autour de ce projet.
La Ville de Paris ne pourra pr�tendre organiser un tel �v�nement sans que l'ensemble de la population n'y adh�re. Si l'on veut r�ussir, il faut travailler � f�d�rer et � rassembler. Tous les acteurs politiques de la Ville, de la R�gion, doivent participer au travail d'organisation, la pluralit� de leur repr�sentation doit �tre garantie au sein du groupement d'int�r�t public. Qu'ils puissent ainsi �tre consult�s, d�battre des questions d'am�nagement des sites, d'infrastructures, de transports, de budget, de financement, toutes questions sur lesquelles les �lus de l'U.D.F. feront preuve d'exigence et de vigilance.
Et puis, il nous faudra impliquer et associer les Parisiens et les Franciliens. Toutes les villes qui ont �t� retenues par le pass� pour l'organisation des Jeux olympiques avaient su d�montrer que leurs populations �taient � leurs c�t�s. Sans adh�sion au projet de la part de l'ensemble des habitants, la candidature de Paris ne saura �tre retenue. Cela n�cessite que les Parisiens et les Franciliens soient �troitement associ�s � cette aventure collective, que cela devienne leur affaire. Qu'ils en soient les acteurs et non des spectateurs, voil� l'enjeu de cette candidature.
Il s'agit d'une chance formidable pour l'avenir de notre Ville et de notre R�gion.
J'esp�re, Monsieur le Maire, que nous saurons tous ensemble la saisir.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
Monsieur RIOU, vous avez la parole.
M. Alain RIOU. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je vais m'efforcer de ne pas trop m'�loigner de la tonalit� g�n�rale.
En effet "Les Verts" ne parlent pas en terme d'enthousiasme, mais en terme d'adh�sion raisonn�e.
En effet, le sport, pour "Les Verts", c'est essentiellement un �l�ment d'�panouissement individuel et collectif, et cela me fait dire que l'argent roi, le gigantisme, la frime pour reprendre vos formules ou le fanatisme, ne sont pas notre vision du sport.
Bien s�r, je ne dis pas que les Jeux olympiques en sont porteurs. C'est bien pour cela que nous avons souhait� qu'il y ait un d�bat sur ce sujet et ce d�bat arrive maintenant.
Je pense qu'il faut le conduire. En effet nous avons d�velopp� l'id�e que ces Jeux olympiques devraient �tre �cologiques, �thiques, respectueux des rapports Nord-Sud et du commerce �quitable, faisant une large place aux handisports.
Ils doivent �tre port�s par des personnes qui sont elles-m�mes porteuses de tous ces �l�ments �cologiques et �thiques, ils ne doivent pas trop peser sur les marges financi�res de la Ville, en tout cas jusqu'� 2007, mais nous verrons apr�s.
Et donc, ce d�bat est, d'une certaine mani�re, une fa�on de poser les choses, Monsieur le Maire.
Ces conditions, Monsieur le Maire, nous voulons vous dire aujourd'hui que nous sentons qu'elles vont �tre satisfaites.
En effet, nous nous r�jouissons que vous ayez plac� cette id�e du sport et de la qualit� �cologique de ces jeux en avant dans l'annonce de candidature.
Vous avez donn� des exemples et je veux y revenir. En effet, il faut donner une grande place aux transports, c'est-�-dire qu'il faut �tudier tr�s s�rieusement ces questions et mettre en avant les circulations douces � Paris � l'horizon 2012 nous semble quelque chose de fondamental.
La Haute qualit� environnementale, vous en avez parl�, nous semble importante et c'est un point crucial, central, des constructions qui s'�l�veront � Paris.
Je voulais ajouter un mot encore sur l'�cologie pour dire que nous souhaiterions que si l'on songe � �tendre Roland Garros, m�me si pour nous l'id�al serait que l'on n'�tende pas Roland Garros, il faudrait qu'il y ait une compensation claire en terme d'espaces verts. Autrement dit, Roland Garros dans le pass� s'est �tendu sans compensation, donc il y a des compensations aujourd'hui qui ont manqu�, et pour l'avenir s'il y a une volont� de l'�tendre � toute fin, je pense qu'il faut qu'il y ait une compensation au sein m�me du bois de Boulogne, ou � proximit� imm�diate du bois de Boulogne. Mais il n'est pas question que les Jeux olympiques fassent reculer les deux principaux espaces verts de Paris, en tous cas le bois de Boulogne. Il est bien �vident que nous souhaitons que dans le village olympique il y ait, par ailleurs, des avanc�es en espaces verts.
Je voulais revenir sur deux sujets encore. D'abord l'�thique. Nous savons parfaitement que ce n'est pas la Ville de Paris qui peut dicter au C.I.O. les normes en mati�re d'�thique, mais c'est vrai que nous r�vons � des Jeux olympiques en 2012 o� le dopage soit enti�rement banni et o� les jeux handisports soient totalement m�l�s, soient en quelque sorte des jeux communs avec les Jeux olympiques alors qu'aujourd'hui ils se succ�dent.
Je voudrais dire une derni�re chose : vous avez autour de vous une �quipe de collaborateurs et de maires-adjoints qui seront en quelque sorte pour la Ville le comit� de pilotage permanent des Jeux olympiques. Il y a 5 maires-adjoints en effet qui ont particip� � la r�union des pr�sidents de groupe. Nous souhaitons au groupe "Les Verts" que le maire-adjoint charg� des d�placements ainsi que la maire-adjointe charg�e des handicap�s, soient associ�s. Ce n'est pas parce qu'ils sont verts, c'est parce que...
Mme Martine DURLACH, adjointe. - Non !
M. Alain RIOU. - Non, c'est tout simplement, vous l'avez dit, Monsieur le Maire, parce que les transports...
M. Christian SAUTTER, adjoint. - C'est une co�ncidence.
M. Alain RIOU. - ... c'est fondamental et pour nous la place des handicap�s dans la ville et dans la vie de tous les jours est fondamentale.
Je voulais vous dire une toute derni�re chose : � la diff�rence de notre ami M. LE GOFF, si nous ne sommes pas aussi enthousiastes que lui, nous sommes en tous cas contents, satisfaits, que ce soit vous qui portiez cette candidature, dans la mesure o� le portrait que je faisais de ceux qui pouvaient porter cette candidature, qu'ils soient sensibles aux �l�ments d'�cologie, d'�thique, je pense, Monsieur le Maire, que vous correspondez assez pr�cis�ment � cette vision des choses et vous savez d'ailleurs que je ne vous flatte pas r�guli�rement...
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Non.
M. Alain RIOU. - ... pour que ce que je dis ici ait une valeur encore plus grande. Nous serons nous aussi exigeants et vigilants. Pas exactement pour les m�mes raisons que les groupes de la minorit� ou les groupes des oppositions, mais en tous cas nous serons � vos c�t�s dans le cadre de cette adh�sion raisonn�e aux Jeux olympiques de 2012.
Merci, Monsieur le Maire, et mes chers coll�gues.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts", socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain citoyen et communiste).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
La parole est � M. Jean VUILLERMOZ.
M. Jean VUILLERMOZ. - Monsieur le Maire, la semaine derni�re vous avez annonc� que Paris �tait candidate � l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2012, c'est une bonne nouvelle pour Paris et plus largement pour l'agglom�ration, la R�gion et la France. Mais c'est aussi une grande responsabilit�.
Soyez assur�, Monsieur le Maire, de la motivation des �lus communistes pour vous accompagner dans l'�laboration de ce projet majeur. Cette d�cision suscite un l�gitime engouement chez les Parisiennes et les Parisiens qui souhaitent tr�s largement cette candidature. Engouement qui, nous en sommes convaincus, va encore grandir au fil des mois jusqu'� la d�cision du C.I.O. qui doit intervenir en juillet 2005.
Cela serait d'autant plus favorable si cela permettait aux Parisiennes et aux Parisiens de faire encore plus de sport et cela peut �tre l'objet d'initiatives prises dans les conseils de quartier, dans les �coles et les coll�ges.
Monsieur le Maire, lors de la large concertation que vous avez men�e, � laquelle vous avez tenu � associer les groupes politiques, nous avons fait part de notre profonde adh�sion � cette candidature. A l'occasion de ces rencontres nous avions aussi formul� quelques suggestions sur lesquelles je souhaite revenir aujourd'hui.
Au stade o� nous en sommes, et au-del� du d�p�t officiel de la candidature qui doit intervenir cet �t�, s'ouvre le temps des suggestions. Comme celle que vous avez formul�e sur la localisation du village olympique ou d'autres qui trouvent �cho dans les gazettes. Puisque nous en sommes au temps des suggestions, permettez-moi de vous en pr�senter quelques-unes.
Notre nouvelle candidature s'inscrit dans le prolongement du dossier 2008 qui avait �t� qualifi� de tr�s bon. Nous ne partons donc pas de rien, il s'en faut de beaucoup. A ce sujet, je souhaite dire ici que les Parisiennes et les Parisiens du Nord-est de Paris souhaitent bien s�r b�n�ficier, dans le dossier qui s'ouvre, d'�quipements durables dans la perspective du r�am�nagement de cette partie de Paris.
Nous pensons que cette attention sera un support fort pour l'implication de la population des quartiers populaires de notre Capitale, d�s la phase de pr�paration des Jeux et bien s�r lors de leur d�roulement.
Vous le savez, Monsieur le Maire, nous souhaitions que la candidature de Paris s'inscrive aussi dans le cadre de valeurs universelles que nous souhaitons faire vivre ici � Paris comme celles de la solidarit�, des Droits de l'Homme, des relations de coop�ration nord-sud, de la paix, comme nous l'avons vu encore r�cemment.
Ces pr�occupations - et nous en sommes heureux - vous les avez affich�es d'entr�e en souhaitant pour 2012 des Jeux de toutes les couleurs. Nous saluons cet affichage initial et nous souhaitons qu'il entre dans la vie, qu'il soit pr�sent tout au long de la mont�e en charge du dossier. Ce sera un vecteur tr�s important, notamment pour les jeunes.
Pour cela il faut d�s � pr�sent trouver les formes pour associer le mouvement sportif parisien et les citoyens d�s le d�but � cette aventure. D�s l'�t� prochain le Championnat mondial d'athl�tisme sera un moment privil�gi� pour exprimer ce choix.
C'est � notre sens le meilleur moyen de r�duire l'aspect envahissant de la marchandisation et de pr�parer des Jeux qui s'inscrivent dans des conceptions de d�veloppement durable de notre territoire et non pas dans celle de la loi de l'argent roi. De ce point de vue notre dossier devra �tre exemplaire dans le domaine environnemental, et comporter des r�alisations importantes, notamment dans le domaine des transports.
Monsieur le Maire, pour terminer, je souhaiterais formuler quatre suggestions.
La premi�re - et j'y tiens - est d'inscrire ces Jeux compl�tement dans l'�thique du sport et en la mati�re permettez-moi de rendre hommage � l'action men�e par Marie-Georges BUFFET dans ce domaine. Il y a l� une exigence incontournable pour l'avenir m�me du sport mais aussi comme exemple pour la jeunesse.
La deuxi�me concerne la r�flexion que nous devons mener en mati�re d'�volution future du sport et de ses rapports � la Ville, notamment sur les nouvelles pratiques des jeunes qui prennent une place grandissante dans la cit� et je pense par exemple aux sports de glisse ou de basket de rue et bien d'autres.
La troisi�me suggestion que nous formulons est de bien int�grer que les Jeux olympiques de 2012 sont aussi les Jeux paralympiques. Cette dimension devrait appara�tre dans le dossier, apr�s le grand effort qui est fait pour rendre cette ville accessible � tous.
Enfin notre quatri�me suggestion est que les Jeux de 2012 soient un tremplin pour le Sud, notamment pour l'Afrique, pour rapprocher le temps o� ce grand continent, qui est une des couleurs de l'Olympisme, sera en capacit� d'organiser rapidement les Jeux olympiques et � ce propos, certes il faut citer les propos du grand homme qu'est Nelson MANDELA, mais aussi aider � r�aliser ses projets.
Merci.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci � vous tous.
Je ne vais pas refaire une intervention, qui serait longue. Simplement, chers amis, entendez-moi bien, quand je dis que toutes les suggestions m'int�ressent, c'est toutes, mais faites-moi des suggestions que j'ai une chance de pouvoir mettre en ?uvre.
Je donne un exemple. L�, on a voulu beaucoup concerter, le Gouvernement, la R�gion, tout le monde, les milieux olympiques etc., puis les �lus r�gionaux, les pr�sidents de groupe au Conseil de Paris. Si j'avais organis� un d�bat avant le Conseil de Paris, il y aurait eu des pour, des contre et, excusez-moi de vous le dire, cela aurait eu une influence sur l'image m�me que les membres du C.I.O., les 123 votants, auraient de notre candidature.
Moi, je suis � fond pour la discussion et pour que tout le monde se sente parfaitement � l'aise mais comprenez que chacun des actes que nous posons, chacun des mots que nous pronon�ons, et notamment moi, ont une influence pendant deux ans sur les 123 �lecteurs. Il y en a 125, moins 2.
Donc, on va essayer d'aller dans le sens de la plus grande ouverture, transparence, du plus grand d�bat car cela peut �tre un atout de plus de la candidature mais sachez que, comme le disait Georges SARRE tout � l'heure, on a des concurrents s�rieux et, par rapport � nos concurrents s�rieux, ne croyez surtout pas que, dans notre �chec de 2008, la principale faille ce soit l'insuffisante mobilisation des Parisiens.
Pour avoir port� ce dossier pendant trois mois, je peux vous dire - et, au premier tour, on n'�tait pas troisi�me, on �tait m�me derri�re Istambul - que dans la motivation des 125 �lecteurs, il y a un certain nombre de choses qui ne sont pas toutes de l'ordre de notre id�al de d�bat d�mocratique. Il y a quelques �l�ments dans les t�tes qui font les d�cisions et si l'on concourt, les amis, c'est pour gagner !
Donc autorisez-nous, tous les animateurs de cette candidature et dans les animateurs j'inclus les pr�sidents de groupe, autorisez-nous � �tre quand m�me "en sensibilit�" avec la motivation de nos �lecteurs, les membres du C.I.O.
Deuxi�mement, je voudrais vous dire, parce que je n'en ai pas parl� dans ma premi�re intervention - seul Patrick BLOCHE y a fait allusion - que, oui, j'ai fait le choix, pour l'�quipe permanente de cette candidature, du professionnalisme. En demandant � Philippe BAUDILLON et Sarah GABRIEL de piloter cette candidature, mais sous notre responsabilit�, j'ai voulu faire le choix du professionnalisme, de la performance.
C'est le cas, �videmment, pour Philippe BAUDILLON. C'est aussi un symbole d'avoir pris, pour num�ro 2 de cette �quipe, celui qui est l'animateur, le patron, l'organisateur des Championnats du monde d'athl�tisme de cet �t� car je parie sur leur r�ussite pour faire de cette r�ussite une r�f�rence suppl�mentaire pour notre candidature de 2012.
De ce point de vue-l�, je vous demande, mes coll�gues enthousiastes ou moins enthousiastes, en tout cas r�solument pour, je vous demande de prendre tr�s au s�rieux les trois grands �v�nements sportifs de cet �t�, � Paris, et j'en cite trois volontairement.
D'abord le centenaire du Tour de France. Le centenaire du Tour de France est un immense �v�nement populaire et � lisibilit� internationale tr�s grande. C'est le centenaire, il y aura beaucoup de manifestations, particuli�rement � Paris, y compris sur la place de l'H�tel-de-Ville et parce que nous y avons travaill� depuis plusieurs mois, pour ne pas dire depuis plusieurs ann�es, avec l'Adjoint au Sport, l'Adjoint aux Relations internationales, la Directrice de l'Information, nous organisons, � partir de fin juin, une exposition dans l'H�tel de Ville m�me, gratuite, sur le centenaire du Tour de France, que nous avons co-produite, que nous avons invent�e avec le Mus�e olympique de Lausanne, que j'inaugurerai fin juin avec le Pr�sident ROGGE.
Ce sont donc des �v�nements auxquels je vous demande de ne pas �tre indiff�rents.
De la m�me mani�re, le Festival olympique de la jeunesse europ�enne, que pr�side Jacques BRAVO, est tr�s important parce que c'est un test de notre esprit olympique, de notre go�t de faire des �v�nements sportifs des �v�nements d�di�s � des valeurs, � des jeunes, et c'est un test de notre capacit� d'organisation.
Il a fallu travailler tr�s concr�tement avec la Cit� universitaire sur l'accueil. Pourquoi ? Parce que une partie de ce qui sera appr�ci� sur l'accueil du Festival olympique de la jeunesse europ�enne et du Championnat du monde d'athl�tisme sera aussi port� � notre cr�dit ou � notre d�bit pour la candidature de 2012.
De la m�me mani�re, les Championnats du monde d'athl�tisme, et j'aurais pu citer aussi Roland Garros, qui commence aujourd'hui, sont autant de moments de visibilit�, de performance et plus nous serons l�, mieux cela vaudra.
Monsieur LE GOFF, � propos de la place du Maire, si j'�coutais tous les conseils que l'on me donne, entre les sportifs fran�ais, les membres du C.I.O., les animateurs �trangers du C.I.O., je passerais mon temps aux Championnats du monde d'athl�tisme, � Roland Garros etc., ce qui ne me d�plairait pas, d'ailleurs. Mais je ne peux pas. Vous voyez ?
Je ne veux pas citer absolument tous ceux qui me conseillent mais, cette derni�re semaine par exemple, �coutant tel ou tel, il fallait que je participe � 12.000 �v�nements diff�rents.
Je vais faire tout ce que je peux. Je sais que nous serons tous ensemble dans cet effort, dans ce travail mais sachez qu'il faut que le Maire, dans un cas comme celui-l�, mouille lui-m�me sa chemise parce que sinon, on a l'impression que la collectivit� n'est pas assez engag�e.
Je voudrais terminer en disant deux choses. D'abord, tous les adjoints, cher Alain RIOU, ont un r�le majeur � jouer dans cette circonstance. Vous avez cit� l'Adjointe aux Transports et l'Adjointe qui s'occupe des citoyens handicap�s, vous avez raison, d'autant qu'il ne s'agit pas que des Jeux olympiques mais des Jeux paralympiques, mais il faut citer aussi l'Adjointe qui s'occupe des �trangers r�sidant � Paris qui n'ont pas le droit de vote, la recherche, la culture... Je ne peux pas passer les 33 adjoints...
M. Patrick BLOCHE. - Le sport aussi !
M. LE MAIRE DE PARIS. - Le sport, il est carr�ment dedans.
Je pourrais donc citer l'Adjoint qui s'occupe des relations avec les communes voisines, etc.
Je demande donc � tous les adjoints et m�me � l'adjoint aux Affaires scolaires, d'�tre particuli�rement enthousiastes et impliqu�s. Enfin, et ce sera mon dernier mot, il fallait, pour le d�marrage, pouvoir donner un �tat d'esprit et il faudra savoir dire toujours mieux pourquoi Paris demande et a besoin des Jeux olympiques. C'est une de nos grandes difficult�s.
D'ailleurs, l�-dessus, je trouve qu'on ne m'inspire pas assez. Je suis donc volontaire pour qu'on m'inspire plus.
Il faut aussi donner imm�diatement, deux ans, ou neuf ans avant, mais en tout cas deux ans avant le verdict sur la ville organisatrice, il faut donner l'identit�, j'allais dire la couleur d'un concept et ce n'est donc pas un hasard, et je remercie ceux qui l'ont remarqu�, si nous disons, d�s les premiers mots, que ce que nous voulons organiser, ce sont des Jeux de toutes les couleurs parce que cela repr�sente beaucoup de valeurs, beaucoup de diversit�, beaucoup de capacit� � Paris pour faire valoir, dans cette circonstance, l'universalit� de ce que les �trangers savent de Paris.
Ce qu'ils aiment de Paris, ce n'est pas l'arrogance, ce n'est pas la vanit� ou la pr�tention - et reconnaissons que l'on peut parfois en �tre capable -, ce que le monde aime de Paris, c'est sa libert�, sa capacit� � prendre des risques, � accueillir, � faire vivre l'�clectisme, la diversit�.
Chers amis, il faudra, dans cette aventure o� la modestie s'impose, il faudra aussi que nous portions tous les valeurs de Paris les plus aim�es dans le monde pour avoir une chance de l'emporter et c'est pourquoi j'esp�re que tous, nous justifierons ce label, ce message, car nous allons porter tous ensemble effectivement une proposition, une offre qui s'appelle bien des Jeux olympiques et paralympiques de toutes les couleurs.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen, communiste et "Les Verts").

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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