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31 - V - Question d'actualité du groupe du Mouvement républicain et citoyen à M. le Maire de Paris relative à la mise en place dans chaque arrondissement d'une permanence sociale après les heures d'ouverture des sections locales du C.A.S


M. LE MAIRE DE PARIS. - Je donne maintenant la parole � Mme CAPELLE pour la question d'actualit� du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen relative � la mise en place dans chaque arrondissement d'une permanence sociale apr�s les heures d'ouverture des sections locales du C.A.S.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Maire.
Beaucoup d'�lus, lorsqu'ils sont de permanence de s�curit� ou lorsqu'ils accueillent dans leur permanence les administr�s en mairie, sont dans l'incapacit� d'apporter une r�ponse concr�te et imm�diate en cas de sinistre ou de situation d'extr�me urgence.
En effet, apr�s 17 heures, les services sociaux dans les arrondissements sont ferm�s. Face � une famille qui a tout perdu dans un incendie, qu'avons-nous � proposer ? Le Centre Baudricourt. Et si une femme avec des enfants se retrouve � la rue, nous lui disons : "D�brouillez-vous et, demain matin, allez au Centre d'action sociale". Avons-nous accompli notre mission d'�lu ? Dans ce cas-l�, je ne le pense pas.
C'est pourquoi je vous demande de bien vouloir �tudier la possibilit� de mettre en place, dans chaque arrondissement, une permanence sociale qui aurait des listes d'h�tels, qui aurait des listes de centres d'h�bergement susceptibles d'accueillir dans de meilleures conditions que Baudricourt, les familles, enfin de rendre vraiment service � la population, d'�tre un vrai service public.
Je vous remercie.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
La parole est � Mme STIEVENARD.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - Ch�re coll�gue, je voudrais d'abord indiquer que l'amplitude des horaires d'ouverture des sections d'arrondissement du Centre d'action sociale est de 8 heures et demie par jour, de 8 heures 30 le matin � 17 heures le soir sans interruption, avec une amplitude horaire plus large en fait car nos personnels arrivent plus t�t ou partent plus tard.
Il est vrai que la possibilit� d'�tendre ces horaires d'ouverture se heurte � trois difficult�s essentielles :
La premi�re est la n�cessit� de faire co�ncider ces horaires avec les horaires des mairies d'arrondissement lorsque les sections locales sont install�es dans ces locaux.
Deuxi�mement, le respect du protocole d'accord-cadre relatif � la r�duction du temps de travail qui pr�voit que toute modulation significative du cycle de travail doit respecter la qualit� de vie des agents, ces modulations �tant encadr�es par des maxima de temps de travail et des minima de temps de repos.
Sur ce point, une modification des r�gles d'ouverture concernerait pr�s de 1.500 agents.
Par ailleurs, vous savez que nous avons cr�� un certain nombre de postes au titre de la r�duction et de l'am�nagement du temps de travail, mais nous restons confront�s aux difficult�s de recrutement des travailleurs sociaux li�s � une forte p�nurie de personnel qualifi� au plan national.
Ce que vous indiquez l� concerne plus directement les directeurs et directrices des sections locales qui sont mobilisables au-del� de ces horaires et qui le sont de fa�on r�currente.
Au-del�, il y a �videmment la permanence de l'H�tel de Ville de Paris. Je suis d'accord avec vous, il faut r�fl�chir � une am�lioration de tout cela, notamment du point de vue de l'h�bergement qui est offert aux personnes qui peuvent se trouver sinistr�es en dehors des heures classiques d'ouverture de nos services. Ce n'est pas facile car il y a une saturation des capacit�s h�teli�res dans Paris.
Bien �videmment, on ne s'interdit pas de poursuivre la r�flexion globale sur l'amplitude d'ouverture des services qui re�oivent du public, sous l'�gide du Bureau des temps ; des possibilit�s d'�volution des horaires d'ouverture pourraient �ventuellement �tre examin�es dans ce cadre. Sachez que nous avons entrepris une d�marche qualit� au sein du Centre d'action sociale, en �troite collaboration avec nos agents pour am�liorer l'accueil t�l�phonique du public, la r�duction du d�lai de traitement, l'accueil physique du public, l'am�lioration de l'information et la simplification des d�marches administratives par l'informatisation des pi�ces justificatives.
Tout ceci doit nous permettre d'am�liorer sensiblement le service rendu aux Parisiens, mais j'entends bien le sens de votre question qui porte davantage sur les sinistres qui ont lieu la nuit ou les week-ends pour lesquels nos directeurs et directrices du Centre d'action sociale sont d'astreinte le cas �ch�ant et, je dois le souligner, ne rechignent pas � la t�che.
Je vous remercie.

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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