Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 142 concernant une autorisation donn�e � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�alisation des travaux de fourniture et de mise en ?uvre d'enrob�s sur les chauss�es du boulevard p�riph�rique.
Mme Brigitte KUSTER a la parole.
Mme Brigitte KUSTER. - Merci.
Le projet de d�lib�ration qui nous est soumis concerne un march� pour le renouvellement des couches de roulement du boulevard p�riph�rique. Les caract�ristiques de ce march� sur appel d'offres sont indiqu�es dans l'expos� des motifs mais je n'y ai rien trouv� concernant la lutte contre les nuisances sonores. J'aimerais donc savoir, Monsieur le Maire, comment vous prenez en compte la lutte contre le bruit de la circulation, qui d�pend en partie du bruit de roulement.
Les enrob�s drainants semblent avoir des inconv�nients, notamment d'entretien. Toutes les soci�t�s qui fabriquent des mat�riaux de rev�tement bitumeux ont mis au point des enrob�s qui permettent de r�duire tr�s sensiblement le niveau sonore.
L'appel d'offres voit-il ce type de mat�riaux en solution de base ou en variante ? Et le niveau sonore est-il un crit�re de jugement des offres ?
Au moment o� vous venez de publier la carte du bruit, qui montre que les riverains du p�riph�rique sont particuli�rement soumis aux nuisances sonores, n'est-ce pas l� une occasion d'am�liorer la situation ?
Il ne s'agit donc pas seulement de constater, il faut aussi agir et j'aimerais, Monsieur le Maire, que votre r�ponse nous rassurera � ce sujet.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Elle sera sans aucun doute rassurante.
Denis BAUPIN a la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Madame KUSTER, je voudrais vous dire � quel point je partage vos critiques en ce qui concerne le p�riph�rique et tous les inconv�nients qu'il peut entra�ner pour nos concitoyens. Vous avez parl� des nuisances sonores, on pourrait parler de la pollution de l'air, de l'aspirateur � voitures que cela constitue, de la coupure urbaine par rapport aux communes riveraines. Les critiques que vous portez sur le boulevard p�riph�rique, je crois donc que je peux les porter aussi largement que vous, et m�me plus largement.
Je pense que cet ouvrage, dont nous f�tons le trenti�me anniversaire, est un ouvrage qui, s'il devait �tre repens� aujourd'hui, le serait diff�remment par les uns et les autres.
En ce qui concerne les cons�quences pour le bruit, comme vous le savez, nous sommes engag�s dans une politique de diminution des nuisances sonores pour les riverains par la couverture du p�riph�rique sur trois portes, notamment une dans le 17e arrondissement. C'est un projet qui a �t� engag� d'ailleurs dans le contrat de Plan Etat/R�gion, avec le soutien de la Ville.
Sur ces trois projets, nous esp�rons d'ailleurs que le Gouvernement tiendra les engagements qui ont �t� pris par ses pr�d�cesseurs, dans le respect du contrat de plan Etat/R�gion car, sinon, je pense que nous serons les uns et les autres en situation de lui demander des comptes puisque, comme vous le soulignez, le p�riph�rique est en effet une source de nuisances sonores majeures.
En ce qui concerne les modalit�s concr�tes de ce march�, je voudrais vous rassurer sur le fait que la Ville dispose de comp�tences tr�s importantes en mati�re d'�valuation des mat�riaux qui sont mis en ?uvre sur les chauss�es. Nous avons deux laboratoires au niveau de la Ville de Paris et de la Direction de la Voirie, qui travaillent sur ces questions. Ils font donc en sorte qu'�videmment, les mat�riaux choisis soient � la fois faciles d'entretien, r�pondent aux contraintes techniques n�cessaires et soient les moins nuisants possible au niveau sonore.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Denis BAUPIN.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 142.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DVD 142).