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146 - 2003, DVD 118 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour des prestations de service pour l'entretien et l'assistance à l'exploitation de 1.070 places de garage dans le parc de stationnement Etoile-Foch et de signer un avenant de prolongation d'un an à la convention pour la gestion des parties communes avec la société du parc Etoile-Foch concessionnaire du parc public


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 118 autorisant M. le Maire de Paris � signer un march� sur appel d'offres pour les prestations de service pour l'entretien et l'assistance de l'exploitation de 1.070 places de garage dans le parc de stationnement Etoile-Foch, et � signer �galement un avenant de prolongation de la convention pour la gestion des parties communes avec la soci�t� du parc Etoile-Foch, concessionnaire du parc public.
Je donne la parole � Mme Laurence DOUVIN.
Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Madame la Maire.
La concession du parc Etoile-Foch expire le 10 d�cembre prochain. Elle concerne le parc public de 1.612 places et le garage de 1.170 places exploit�s en r�gie jusqu'� la fin de la concession. Le 10 d�cembre 2003, c'est dans trois mois et demi, demain en quelque sorte. Je suis �tonn�e que ce soit maintenant, je veux dire si tard, que ce projet de d�lib�ration nous parvienne pour nous demander de prolonger d'un an cette convention avant de lancer un appel d'offres pour une nouvelle convention.
La justification de cette prolongation est faite de mani�re rapide en deux phrases dans l'expos� des motifs : "Une �tude de faisabilit� est en cours pour la cr�ation d'un parc de stationnement pour autocars". Il est certes tout � fait int�ressant de rechercher des possibilit�s de stationnement des autocars de tourisme, surtout hors voirie publique et en particulier dans les zones touristiques. Et pr�cis�ment pour justifier cette prolongation nous aurions aim� en savoir un peu plus : est-ce vraiment faisable puisque aujourd'hui l'acc�s des cars au parc de stationnement Etoile-Foch est impossible ? S'il y a un agrandissement, comme il est dit dans cet expos� des motifs, o� cet agrandissement est-il envisag� ? Combien de places pourraient �tre r�alis�es et pourquoi sommes-nous pr�venus si tard alors que la d�cision d'�tude ne date pas d'hier ?
La politique de la Ville vis-�-vis de la circulation et du stationnement des autocars fait en ce moment l'objet, � chaque s�ance du Conseil de Paris, de plusieurs d�lib�rations. Aujourd'hui encore avec celle qui concerne la signature d'une convention avec les parcs Carrousel-Louvre, Georges-Pompidou, et Saint-Emilion. Nous aimerions avoir une vue plus globale et pouvoir obtenir une �valuation r�guli�re des r�sultats obtenus.
Par ailleurs, pour soulager la circulation touristique, vous avez envisag� le d�veloppement des navettes sur la Seine. S'il s'agit l� d'un �l�ment int�ressant nous savons bien qu'il sera indispensable de cumuler plusieurs mesures pour pouvoir pr�server l'attraction touristique de Paris et bien entendu les moyens de transport des touristes qui en sont le corollaire.
Je suis d�j� intervenue � plusieurs reprises dans cette Assembl�e pour inciter � la mise en place de petits bus �lectriques, comme il en existe dans plusieurs villes europ�ennes voisines � leur plus grande satisfaction. Ces bus sont maniables en raison de leur taille et peuvent donc emprunter des voies �troites, ce qui est particuli�rement int�ressant pour les rues du Centre de Paris. Ils sont silencieux et non polluants, en raison de leur mode de propulsion et ils ont de plus l'avantage - ceci nous ram�ne au projet de d�lib�ration - de ne pas n�cessiter de place de parking puisqu'ils sont en mouvement et qu'ils n'ont donc pas besoin de se garer.
J'aimerais savoir o� en est votre r�flexion � ce sujet.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.
M. BAUPIN a la parole pour r�pondre.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Oui, Madame DOUVIN, il est normal que dans la posture de l'opposition municipale vous ayez autant d'impatience et d'exigences. Que n'en avez-vous eu autant par rapport � cette politique de gestion des transports de touristes lorsque vous �tiez en responsabilit� !
Nous faisons depuis deux ans en effet de multiples efforts pour essayer de r�guler une situation que nous avons trouv�e de non gestion des transports des touristes en lan�ant � Paris un certain nombre de mesures. Tout d'abord, en relation avec la Pr�fecture de police, nous avons fait en sorte que la r�glementation mal respect�e jusque l� le soit mieux. Nous ne dirons pas que la situation est aujourd'hui parfaite mais un certain nombre de progr�s ont �t� accomplis. Excusez-moi, Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet, je crains que dire que la situation est parfaite puisse susciter quelques critiques de la part d'un certain nombre de nos coll�gues qui vivent dans certains arrondissements o� il y a encore une forte pression des autocars de touristes. C'est le premier point d'action sur lequel nous sommes engag�s.
Le deuxi�me point est l'am�nagement de deux sites particuli�rement fr�quent�s par les autocars, la Butte Montmartre avec � proximit� l'am�nagement du boulevard de Clichy et de Rochechouart qui est largement entam�, et l'�le de la Cit�, sur laquelle nous avons mis en place des navettes fluviales pour compenser l'interdiction totale de circulation et surtout de stationnement des autocars sur les sites de la Cit� et de l'�le Saint-Louis.
Aujourd'hui, force est de constater qu'une partie des professionnels, contrairement aux engagements pris il y a un an, ont d�cid� pour l'instant de ne pas vraiment jouer le jeu. Ce syst�me se met progressivement en place mais il est clair qu'il n'y a pas de la part des professionnels un enthousiasme majeur pour l'utilisation de ce syst�me.
Pour autant, nous pensons qu'il faut poursuivre parce que nous ne pouvons pas laisser la situation perdurer telle qu'elle est aujourd'hui dans Paris en mati�re de transport de touristes. Conform�ment aux engagements que nous avons pris, Jean-Bernard BROS et moi-m�me, nous travaillons avec les professionnels d'arrache-pied. C'est la raison pour laquelle - vous l'avez soulign� - un certain nombre de propositions passent au Conseil de Paris, mois apr�s mois, pour mettre en ?uvre cette politique.
Nous travaillons avec les professionnels sur ces propositions dans un dialogue parfois difficile mais qui cherche vraiment � trouver des r�ponses � ce double objectif qui est � la fois de favoriser et de continuer � favoriser le tourisme dans Paris en m�me temps que d'en diminuer les nuisances. C'est la raison pour laquelle, nous y reviendrons tout � l'heure, une proposition est faite de d�lib�ration concernant la mise en place du forfait pour les autocars en ce qui concerne le parc Etoile-Foch, sur lequel, comme vous l'avez soulign�, nous souhaitons adjoindre au parc de stationnement existant un parc pour autocars de tourisme. Cela fait donc partie de cette politique d'une meilleure r�gulation des autocars dans la Capitale. C'est la raison pour laquelle une prolongation de la concession est propos�e, donc un report de la remise sur le march� du parking.
Cela vous a �t� indiqu� en 3e Commission, l'autre jour. Lorsque les services ont commenc� � �tudier ce dossier, ils pensaient pouvoir trouver des r�ponses relativement simplement et, visiblement, ce dossier s'av�re techniquement plus complexe. C'est la raison pour laquelle il a �t� n�cessaire de faire appel � un bureau d'�tudes pour examiner ce projet.
A l'heure actuelle, je ne suis pas en capacit� d'apporter des r�ponses aux questions que vous posez puisque, si nous �tions en capacit� de le faire, il n'y aurait pas besoin d'�tudes compl�mentaires.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Denis BAUPIN.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 118.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DVD 118).

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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