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123 - QOC 2003-424 Question de Mme Marielle de SARNEZ et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Maire de Paris sur la mise en place d'un dispositif de minibus électriques palliant l'interdiction des cars de tourisme dans certains quartiers de la Capitale


Libell� de la question :
"Conform�ment � ce que le groupe Union pour la d�mocratie fran�aise au Conseil de Paris pr�conisait, les cars de tourisme, dont les nuisances �taient devenues insupportables pour les riverains, ont �t� interdits dans certains des quartiers les plus touristiques de la capitale. Pour que cette d�cision prouve pleinement son efficacit�, elle doit s'accompagner de mesures compl�mentaires afin de pr�server l'attractivit� de la Capitale pour les touristes.
Ils doivent pouvoir avoir acc�s aux monuments-cl�s de la Capitale, sans quoi Paris risquerait de perdre une partie de ses touristes avec les cons�quences n�fastes que cela implique au niveau �conomique et social.
Il conviendrait d�s lors d'�tudier la possibilit� de mettre en place des minibus �lectriques, parall�lement � l'utilisation de la navette fluviale, qui am�neraient les touristes dans les lieux les plus attractifs de la Capitale pour une somme modique. Cette solution, d�j� exp�riment�e � Rome et Amsterdam, d�sengorgerait les lieux touristiques et serait beaucoup plus respectueuse de l'environnement.
M. le Maire de Paris pourrait-il �tudier la faisabilit� de la mise en place de ce dispositif, afin que la Capitale puisse continuer d'accueillir ses touristes dans les meilleures conditions possibles, tout en pr�servant la qualit� de vie des touristes et des Parisiens ?"
R�ponse (M. Jean-Bernard BROS, adjoint) :
"La Ville de Paris a mis en place une strat�gie globale destin�e � r�guler la circulation et le stationnement des autocars de tourisme dans la Capitale. Son objectif est de mieux concilier le transport des groupes des visiteurs, indispensable pour le succ�s de l'industrie touristique, et les exigences de nos concitoyens qui veulent pr�server leur qualit� de vie. Depuis le d�but de cette mandature, nous avons fait le choix d'un tourisme de qualit� et cette politique est un �l�ment majeur pour que Paris honore sa place de ville la plus visit�e dans le monde.
En effet, la circulation intense et le stationnement anarchique d'autocars aux alentours des sites touristiques est devenue pr�judiciable, � la fois pour l'environnement, pour les riverains, mais aussi pour l'image de notre ville � l'�tranger. Comme vous l'avez fait remarquer, cette situation �tait devenue difficilement supportable. Paris �tait une des derni�res capitales europ�ennes � ne pas s'�tre occup� de ce ph�nom�ne. La Municipalit� actuelle montre, par les actions mises en place, qu'elle compte bien rattraper le retard pris par la Ville de Paris dans ce domaine.
L'interdiction des cars de tourisme dans certains des quartiers les plus touristiques de la Capitale comme les Iles de la Cit� et Saint-Louis s'accompagne du d�veloppement de transports de substitution adapt�s.
En ce qui concerne les Iles de la Cit� et Saint-Louis, le Port autonome de Paris a mis en place, en liaison avec la Ville de Paris et la Pr�fecture de police, un service de navettes fluviales pour les groupes de visiteurs.
L'extension de l'interdiction � la circulation des autocars dans de nouvelles zones touristiques pose la question d'autres transports de substitution.
La ligne Montmartrobus a �t� �quip�e de v�hicules �lectriques, adapt�s plut�t aux touristes individuels puisqu'il y a 34 voyageurs par v�hicule.
Les touristes individuels ont aussi � leur disposition les transports en commun, bus R.A.T.P., m�tro et R.E.R., ou les "cars rouge ou l'open tour". Comme vous l'a dit mon coll�gue Denis BAUPIN, la cr�ation d'un dispositif de "taxis-bus" constitue aussi une piste int�ressante.
La cr�ation de circuits de minibus �lectriques, � l'instar de ce qui se pratique � Rome, Florence ou Amsterdam est aussi une piste, bien qu'elle soit limit�e en raison de la capacit� relativement faible de ces bus, tant en autonomie qu'en nombre de personnes transport�es. Le co�t de tels services �tant �lev�, ils ne pourraient en tout �tat de cause qu'�tre r�serv�s � des dessertes ponctuelles de sites touristiques particuliers.
Ces projets seront �tudi�s dans le cadre du Sch�ma directeur des autocars de tourisme que la Ville de Paris �labore actuellement, et qui feront l'objet d'une communication au mois de septembre 2003."

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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