Libell� de la question :
"Les arrondissements p�riph�riques ne sont pas les seuls touch�s par ce ph�nom�ne, et les riverains de la rue Saint-Denis et des rues adjacentes subissent encore, de nombreuses nuisances li�es � la prostitution et aux commerces du sexe. Aussi, attendent-ils beaucoup de l'application de la nouvelle loi qui vise � r�primer le racolage passif.
M. Christophe LEKIEFFRE et les membres du groupe U.M.P. demandent � M. le Pr�fet de police de leur communiquer les premiers r�sultats concernant les nouvelles incriminations (racolage passif...), et leurs applications rue Saint-Denis, afin de r�conforter les habitants du secteur qui se sentent un peu abandonn�s."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"S'il est constat�, depuis plusieurs ann�es, une diminution sensible du nombre de femmes sur ce secteur traditionnel de la prostitution, il convient n�anmoins de signaler l'arriv�e r�cente, dans ce quartier de prostitu�es d'origine chinoise dont le nombre est estim� � une trentaine, exer�ant tant sur le 2e que sur le 3e arrondissement.
Depuis l'entr�e en vigueur des nouvelles dispositions de la loi pour la s�curit� int�rieure qui permet d�sormais aux services de police de relever le d�lit de racolage passif, des op�rations conjointes associant des fonctionnaires des Directions de la Police urbaine de proximit�, des Renseignements g�n�raux et de la police judiciaire sont men�es r�guli�rement dans les arrondissements confront�s � ce ph�nom�ne.
Ces actions ont pour objectif de constater les d�lits flagrants mais surtout de lutter contre le prox�n�tisme, et de proposer aux prostitu�es interpell�es qui le d�sirent, une assistance sociale et une aide � la r�insertion.
Je citerai � titre d'exemple, l'op�ration men�e le 15 mai dernier, dans le 2e arrondissement, et plus particuli�rement boulevard Saint-Denis, au cours de laquelle une dizaine de prostitu�es ont �t� interpell�es ; sept d'entre elles ont fait l'objet de poursuites judiciaires.
Une op�ration de ce type gr�ce aux perquisitions a permis d'interpeller � leur domicile un couple de prox�n�tes qui exploitait plusieurs de ces jeunes femmes. Il fait, bien entendu, l'objet de poursuites judiciaires.
De telles op�rations se poursuivront de mani�re r�guli�re."