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55 - QOC 2003-440 Question de Mme Annick LEPETIT à M. le Maire de Paris sur la possibilité d'ouvrir la crèche de l'hôpital Bichat aux enfants du 18e arrondissement, ainsi que les structures d'accueil de la Petite enfance de l'A.P.-H.P. aux petits Parisiens


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question 440 pos�e par Mme LEPETIT.
Vous avez la parole, Madame.
Mme Annick LEPETIT. - Merci, Monsieur le Maire.
Ma question s'adresse au Maire de Paris. Je crois que toutes les solutions qui permettent d'ouvrir tr�s rapidement de nouvelles places de cr�che doivent �tre �tudi�es. C'est pourquoi je souhaite �voquer ici l'Assistance publique - H�pitaux de Paris, qui s'est dot�e, au sein de ses structures d'accueil de la petite enfance destin�es � ses agents, d'un certain nombre de places en cr�che.
Il se trouve que, parfois, dans certains �tablissements, les capacit�s d'accueil demeurent exc�dentaires. Je prendrai pour exemple l'h�pital Bichat, qui est situ� dans le 18e arrondissement, dont les 160 berceaux ne sont pas tous occup�s. Par contre, malgr� l'ouverture de plus de 100 nouvelles places en cr�che et halte-garderie depuis deux ans, nous ne pouvons satisfaire bon nombre de demandes des familles du 18e.
Tout en reconnaissant, bien s�r, que les agents de l'A.P.-H.P. sont prioritaires, serait-il possible d'ouvrir la cr�che de l'h�pital Bichat aux enfants de l'arrondissement et, de mani�re plus g�n�rale, les structures d'accueil de la petite enfance de l'A.P.-H.P. � l'ensemble des petits Parisiens ?
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est M. LHOSTIS qui r�pond ?
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Je vais r�pondre, en plein accord avec Mme TROSTIANSKY.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je n'en doute pas.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Mot � mot.
L'Assistance publique - H�pitaux de Paris a d�velopp� � l'�gard de ses personnels une politique d'accueil des enfants, afin de les aider � mieux concilier leur vie personnelle et professionnelle, compte tenu des horaires et des contraintes hospitali�res.
S'agissant du groupe hospitalier Bichat - Claude-Bernard, vous avez �voqu� le taux d'occupation de la cr�che qui avoisine les 60 % en semaine, mais il faut souligner le fait que les inscriptions correspondent � 129 % des capacit�s. C'est ainsi qu'il y a plus d'enfants inscrits que de places autoris�es, afin de compenser les d�fections journali�res li�es aux plannings des personnels qui doivent aussi travailler le week-end ou sur des horaires variables, �tant entendu, je ne sais pas si vous le savez, qu'il n'y a pas de convention entre la Caisse d'allocations familiales et l'Assistance publique - H�pitaux de Paris qui obligerait l'Assistance publique - H�pitaux de Paris � imposer aux familles au moins un certain nombre de jours de pr�sence, de 19 � 20 jours, comme nous le faisons dans nos �tablissements.
Ce taux d'inscription n'a pas permis, l'an pass�, de prendre en compte toutes les demandes des agents de Bichat. En effet, il a �t� enregistr� 56 refus.
Enfin, il est important de rappeler que les efforts men�s � Bichat permettent d'accueillir, � ce jour, 50 enfants parisiens dont l'un ou les deux parents exercent � l'h�pital.
L'Assistance publique - H�pitaux de Paris consent des efforts importants pour maintenir cette politique d'accueil sur ses diff�rents sites. J'ai moi-m�me, dans le plan strat�gique, demand� que cet effort soit renforc� parce que je le trouve insuffisant.
Au total, sur les cr�ches des h�pitaux de Paris, je veux quand m�me souligner qu'il y a 952 enfants parisiens dont les parents travaillent � l'h�pital sur 2.399 places autoris�es. Ainsi, 40 % de la capacit� des structures de l'Assistance publique - H�pitaux de Paris participe � la politique d'accueil que nous souhaitons d�velopper � la Ville de Paris.
L'ouverture des places aux Parisiens n'est pas compl�tement absente.
Le plan strat�gique de l'Assistance publique que je viens d'�voquer a propos� de porter � 70 % le taux d'occupation des cr�ches compte tenu des conditions particuli�res d'accueil li�es � l'organisation du travail � l'h�pital.
En accord avec Olga TROSTIANSKY, nous travaillons � la mise en place d'une convention entre la Ville et l'Assistance publique - H�pitaux de Paris qui devrait aboutir dans les semaines qui viennent, afin de cr�er une plus grande fluidit� entre les places de cr�ches g�r�es par l'Assistance publique et celles g�r�es par la Ville.
D'ores et d�j�, je rappelle qu'il existe entre l'h�pital Vaugirard et Sainte-Perrine des accords de ce type. Un rapprochement est en cours avec trois h�pitaux, Trousseau, Saint-Louis et Rothschild, mais, comme je l'ai dit, je souhaite pour ma part, et Olga TROSTIANSKY �galement, que nous ayons un accord global qui ne laisse pas d'initiative plus ou moins inspir�e des chefs d'�tablissement, l'objectif commun �tant d'am�liorer en permanence l'offre de places de cr�ches au profit des petits Parisiens.
Soyez assur�s que dans la responsabilit� qui est la mienne, je m'y emploie aupr�s de l'Assistance publique et sur tous ces sujets, nous travaillons bien �videmment en �troite relation avec l'Adjointe au Maire charg� de la Petite enfance.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Cela, on l'avait compris !

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
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