retour Retour

5 - 2003, DPA 199 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché de travaux pour la réalisation des travaux de réfection des toitures dans les bâtiments administratifs, 40, rue du Louvre (1er) et 2, square Lesage (12e)


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous allons maintenant passer, mes chers coll�gues, � l'examen des projets de d�lib�ration.
D'abord, par l'examen du projet de d�lib�ration DPA 199 relatif � une autorisation de signer un march� de travaux pour la r�alisation des travaux de r�fection des toitures dans les b�timents administratifs, 40, rue du Louvre (1er) et 2, square Lesage (12e).
Je donne la parole � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le projet de d�lib�ration DPA 199 sollicite votre approbation pour des r�fections de toitures de b�timents administratifs dont le 40, rue du Louvre qui abrite la Direction de la Voirie ; ce b�timent a �t� compl�tement r�habilit� il y a une dizaine d'ann�es.
Je ne nie absolument pas la n�cessit� des travaux pr�vus, mais je m'�tonne que le b�timent au 42, rue du Louvre qui, pour ceux qui connaissent, est la r�plique du 40, rue du Louvre, ne soit pas l'objet d'une sollicitation identique, d'autant que ce b�timent, lui, n'a pas �t� r�habilit�.
Le dernier �tage du 42, rue du Louvre, qui fait l'objet d'un bail emphyt�otique consenti � la S.E.M.-Centre, a �t� refait en une quinzaine de logements qui sont occup�s depuis septembre 2001. Or, depuis cette p�riode, nous ne cessons de rappeler � la Ville que la toiture de ce b�timent doit �tre en partie refaite, que des appartements qui n'ont pas encore deux ans commencent � se d�grader suite � des fuites d'eau dans la toiture.
L'ascenseur, qui dessert l'�tage logements � la S.E.M.-Centre, mais aussi des locataires �g�s de la Ville, est tr�s souvent en panne, n'est plus aux normes, ne b�n�ficie plus d'un appel d'urgence, la soci�t� en charge de son entretien ayant depuis longtemps rendu les armes soit parce qu'elle n'�tait pas pay�e par la Ville soit parce que les devis d'entretien n'�taient pas approuv�s. Cet ascenseur ne peut plus �tre r�par� et doit �tre chang�.
Une personne �g�e habitant depuis des lustres cet immeuble n'a pas pu sortir de chez elle suite � une fracture de la cheville pendant plusieurs semaines, l'ascenseur n'�tant pas assez fiable. Des barreaux soutenant une rambarde de l'escalier se sont descell�s et c'est la S.E.M.-Centre qui vient de les faire r�parer � ses frais, en responsabilit� devant l'inaction de la Ville. Ce n'est pas parce que la concierge a eu instruction de d�truire les p�titions et d'exercer quelques pressions sur des locataires que les probl�mes sont pour autant r�solus.
Cet immeuble, qui abrite la Fondation Pompidou, poss�de deux ascenseurs, un neuf et bien entretenu permettant � Mme POMPIDOU et � quelques locataires privil�gi�s de rejoindre certains �tages. Le Chef de l'Etat, qui fait une visite annuelle � cette Fondation, a droit, et c'est tout � fait l�gitime, � un ascenseur r�vis� tr�s r�guli�rement, une entr�e briqu�e, comme quoi des services trouvent les moyens de faire la part des choses dans cet immeuble. Le deuxi�me ascenseur est dans un autre �tat, pour reprendre une vieille expression informatique, il lui arrive de tomber en marche de temps en temps.
Monsieur le Maire, cela fait la deuxi�me fois que j'interviens concernant l'�tat de cet immeuble, faut-il qu'une S.E.M. dont l'actionnaire principal est la Ville envoie du papier bleu � la Ville pour non-entretien et non-suivi de ses immeubles.
J'ai d�j� esquiss� quelques pistes de r�flexion concernant le suivi, l'entretien de certains immeubles de la Ville dans le centre, je suis pr�t � les r�it�rer, mais une chose est certaine, en tant que gestionnaire et responsable d'un �tage de l'immeuble au 42, rue du Louvre, je suis amen� � interroger les services juridiques de la Ville pour d�terminer la responsabilit� de chacun.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen, communiste et "Les Verts").
M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � Mireille FLAM.
Mme Mireille FLAM, adjointe, au nom de la 1�re Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Comme vous l'avez rappel�, Alain LE GARREC, ce projet de d�lib�ration se rapporte au b�timent du 40, rue du Louvre pour lequel nous allons refaire la toiture.
Vous attirez notre attention sur la situation du 42, rue du Louvre qui n�cessite des travaux importants d'entretien et de r�fection des parties communes. Cet entretien aurait d� �tre fait, comme vous l'avez soulign�, depuis plusieurs ann�es, il n'a pas �t� fait parce que les cr�dits affect�s n'�taient pas suffisants ; ce n'est plus le cas et nous avons d�sormais un programme de r�fection de l'�lectricit�, de la menuiserie, de la couverture pour ce b�timent qui va pouvoir �tre mis en ?uvre dans les meilleurs d�lais.
Vous attirez notre attention sur la situation des ascenseurs. Il ne vous aura pas �chapp� qu'un autre projet de d�lib�ration pr�sent� au cours de la s�ance pr�voit un march� global pour la r�fection de l'ensemble des ascenseurs qui sont situ�s dans les b�timents municipaux. Comme le 42, rue du Louvre regroupe des logements, des associations et des services administratifs, nous pourrons utiliser ce march� pour r�parer les ascenseurs qui, comme vous l'avez soulign�, sont dans un �tat qui n�cessite un entretien imm�diat.
Je vous remercie d'avoir une nouvelle fois attir� notre attention sur la situation du 42, rue du Louvre qui requiert toute notre attention.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci. Nous allons passer au vote...
Monsieur LEGARET, vous n'�tiez pas inscrit, allez-y...
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je souhaitais m'exprimer en tant que maire d'arrondissement. M. LE GARREC vient de faire une intervention � caract�re tr�s local et tr�s li�e au 1er arrondissement, en faisant d'ailleurs observer qu'il y a un grand parall�lisme, une grande sym�trie, entre les b�timents du 40 et ceux du 42, rue du Louvre.
Ce d�bat est int�ressant, mais ce projet de d�lib�ration n'a pas �t� inscrit, n'est pas pass� devant le Conseil du 1er arrondissement. Je m'en suis �tonn� aupr�s de Mme la Secr�taire g�n�rale du Conseil qui m'a r�pondu, comme d'habitude, que cela n'avait pas � passer devant le Conseil d'arrondissement. Je constate que c'est un d�bat qui se passe devant le Conseil de Paris, dont le caract�re "arrondissementier" ne vous �chappera pas.
Je souhaiterais que la loi soit interpr�t�e de mani�re plus lib�rale et que les affaires qui m�ritent de passer devant le Conseil d'arrondissement puissent passer.
Je vous en remercie.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Une part de votre argumentation est acceptable. Il est vrai que l'argumentation d'Alain LE GARREC �tait v�h�mente ; pour ce qui me concerne, je trouve l�gitime que Mme POMPIDOU puisse prendre un ascenseur confortable, et si ce n'�tait pas le cas, je veillerais � ce que ce soit possible.
Attention � la mani�re dont je formule les choses par rapport � vos arguments ; c'est vrai qu'une part de l'argumentation d'Alain LE GARREC �tait locale ; il se trouve que ce projet de d�lib�ration n'est pas � caract�re local, mais je sugg�re qu'on entende votre argument car il a sa part de bon sens.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 199.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DPA 199).

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
retour Retour