retour Retour

104 - QOC 2003-406 Question de Mme Claude-Annick TISSOT et des membres du groupe U.M.P. à M. le Préfet de police concernant les troubles occasionnés par l'activité de commerces de textile en gros dans le quartier "Popincourt" (11e), et l'action à mener en matière de respect de la réglementation


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question 406.
La parole est � Mme TISSOT.
Mme Claude-Annick TISSOT. - Elle s'adresse au repr�sentant du Pr�fet de police et concerne le quartier "Popincourt" dont on a parl� depuis quelques jours.
Depuis de nombreuses ann�es, le commerce de textile en gros ne cesse de s'�tendre dans le quartier "Popincourt", rue Br�guet, boulevard Voltaire, et ces activit�s engendrent malheureusement des livraisons incessantes. Je tiens � souligner qu'actuellement, la r�glementation veut que ces livraisons puissent avoir lieu m�me la nuit, c'est-�-dire que jour et nuit des camions dans ce quartier travaillent et livrent. Y compris le week-end. Avec pour cons�quence des blocages de la circulation le jour, des occupations de trottoirs, des bateaux, des sorties de parking. Le non-respect de la r�glementation en mati�re de circulation, de livraisons ainsi que les troubles nocturnes li�s � ces activit�s font que, nous l'avons vu r�cemment, les habitants sont de plus en plus exasp�r�s.
L� encore, permettez-moi de vous dire que pendant de tr�s nombreuses ann�es, Monsieur le Pr�fet, aucune mesure sp�cifique n'a �t� prise pour essayer d'enrayer ces d�bordements. Je vous demande s'il est possible aujourd'hui d'envisager dans ce secteur une action sp�cifique et d'envergure qui permette de faire respecter la r�glementation.
Ce serait un minimum. Elle pourrait d'ailleurs r�pondre aux nombreuses plaintes. Pendant des ann�es en effet, les habitants ont t�l�phon� souvent au commissariat sans que leurs plaintes n'aient eu une suite.
Je souhaite aujourd'hui que le Pr�fet de police soit plus attentif � ces habitants qui, aujourd'hui, encore une fois, sont de plus en plus exasp�r�s.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - L'existence de nombreux commerces, essentiellement des commerces de textile en gros, suscite un probl�me de v�hicules de livraison, d'embouteillages, de stationnements illicites que les riverains de la rue Sedaine, la rue Popincourt constatent quotidiennement.
Afin de lutter contre les nuisances, les services de police locaux - je puis vous l'assurer - exercent des contr�les tout � fait soutenus dans ce secteur. Des op�rations journali�res d'enl�vement de v�hicule sont r�alis�es. Je puis vous indiquer qu'un v�hicule d'enl�vement est uniquement d�di� � la rue Sedaine et � la rue Popincourt pour au plus vite pouvoir d�gager la voie publique quand un v�hicule s'y arr�te de fa�on illicite. De nombreuses op�rations de verbalisations sont organis�es. Une �quipe permanente de trois policiers est affect�e � cet axe routier pour verbaliser toute la journ�e dans ces rues. Les r�sultats ont �t� observ�s. Sur la p�riode de quelques mois, nous avons r�alis� en 2002 6.360 proc�s-verbaux sur cette rue. En 2003, nous en sommes � 13.122. Je puis vous assurer une nouvelle fois que la police demeure tr�s vigilante.
Afin de compl�ter l'action des services de police, nous avons organis� ce que nous appelons des op�rations cibl�es. Elles r�unissent � la fois les services de police, mais aussi les services en charge de la protection du public, des �tablissements recevant du public, l'U.R.S.S.A.F., le service des douanes �galement - tr�s important -. En quelques mois, nous avons contr�l� 34 commerces, 10 proc�s-verbaux de contraventions ont �t� �tablis, essentiellement pour des infractions aux r�gles de s�curit� et du travail ou des infractions aux r�gles relatives � la s�curit� incendie qui, en g�n�ral, donnent lieu � une fermeture administrative.
Bien entendu, notre action - soyez en assur�e - sera poursuivie et m�me amplifi�e.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame Claude-Annick TISSOT, vous avez la parole.
Mme Claude-Annick TISSOT. - Je voudrais ajouter qu'il s'agit d'une question extr�mement grave comme on l'a vu r�cemment dans la presse. Je sais que c'est trait� ce soir un peu dans une salle vide. Cela �tant dit...
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Attendez, nous sommes dans une s�ance de questions. Les �lus ont pos� leurs questions, ils ne sont pas rest�s. D�sol�.
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
Mme Claude-Annick TISSOT. - Il s'agit d'une question en tous les cas extr�mement grave. Je remercie le Repr�sentant du Pr�fet de police de m'avoir r�pondu de cette fa�on d'autant que je vais relayer les informations qu'il m'a livr�es ce soir et je me propose, dans quelques mois, de refaire le point avec vous en s�ance de la m�me fa�on pour faire le point sur encore une fois une situation devenue extr�mement grave.
Je vous remercie.

Mai 2003
Débat
Conseil municipal
retour Retour