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34 - 1998, DVD 123 - Projet de revalorisation des grands boulevards à Paris 1er, 2e, 3e, 8e, 9e et 10e arrondissements. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, en cas d'appel d'offres infructueux, pour les travaux d'amélioration d'éclairage des boulevards de la Madeleine, des Capucines, des Italiens, Montmartre, de Bonne-Nouvelle et Saint-Denis (1er, 2e, 3e, 8e, 9e et 10e)


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 123. Il s'agit de la revalorisation des grands boulevards � Paris 1er, 2e, 3e, 8e, 9e et 10e arrondissements.
Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.
M. Alain LHOSTIS. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, aujourd'hui, notre Conseil est amen� � se prononcer sur le dossier " �clairage d'une partie des grands boulevards ". Demain, de toute �vidence, vous nous consulterez sur le mobilier urbain. Apr�s-demain, sur l'implantation, peut-�tre, d'un �quipement urbain et ainsi de suite jusqu'� ce que vous appelez l'ach�vement du r�am�nagement des grands boulevards.
C'est une d�marche assez m�diocre. C'est, au fond, une d�marche de logique de march� public fractionn�. Ce n'est pas l� le signe d'une volont� d'un grand dessein urbain, tel qu'on pouvait l'attendre.
En �parpillant de ci del� les d�lib�rations, vous oubliez de nous pr�senter globalement et aux Parisiens, ce que vous aviez laiss� pressentir pourtant dans une premi�re approche, un projet global, lisible, compr�hensible.
Evidemment, pour ceux qui r�vent d'un retour des grands boulevards avec leur atmosph�re, pour les plus anciens, et pour les plus jeunes, d'un lieu de convivialit� moderne et accessible, cela se r�duit � peu de chose avec ce que vous nous proposez aujourd'hui.
De plus, nous consid�rons que des dossiers importants ne sont pas encore mis � l'ordre du jour. Des probl�mes importants sont pos�s en mati�re d'emploi, notamment autour de la reconversion du si�ge du Cr�dit Lyonnais, de l'�lot Edouard VII, du Cr�dit foncier, de la Soci�t� g�n�rale. Nous nous inqui�tons du devenir des emplois dans ce secteur.
Par ailleurs, nous pensons qu'il faudrait faire des efforts plus significatifs en mati�re urbaine. Une entreprise publique comme la R.A.T.P. s'est engag�e pour sa part � d'importants travaux de valorisation des stations de m�tro du secteur, celle nouvellement baptis�e " Grands boulevards ", et la station Bonne-Nouvelle qui est souvent d�cri�e pour son ins�curit�. La R.A.T.P. va placer cette derni�re pour l'an 2000 sous le signe du cin�ma et lui redonner un lustre qu'elle a perdu. Mais �galement, la R.A.T.P. attend des d�cisions en mati�re de circulation des bus qui posent un certain nombre de probl�mes sur les grands boulevards.
Evidemment, nous souhaiterions que des d�cisions soient prises autour de l'activit�, comme je le disais tout � l'heure. Nous en souhaitons �galement pour donner du souffle � la culture, redynamiser un espace de convivialit� parisienne, mais il faudrait faire un saut qualitatif dans la nature de votre projet.
Cela signifie que les op�rations de r�novation ne doivent pas s'arr�ter aux fa�ades d'immeubles. J'ai d�j� eu l'occasion de le dire, elles doivent irriguer les arrondissements � l'int�rieur et contribuer � l'am�lioration de l'habitat notamment dans certains secteurs o� nous ne sommes pas au cin�ma : les fa�ades d'immeuble ne sont pas en carton !
A cet �gard, nous appr�cierions positivement le lancement de l'Op�ration programm�e d'am�lioration de l'habitat dans le 10e autour des portes Saint-Martin et Saint-Denis. Ce quartier s'est profond�ment transform�, juste derri�re les grands boulevards et aujourd'hui il a besoin en mati�re sociale et urbaine d'une op�ration de type complexe qui permettra de le revaloriser et de contribuer � une am�lioration du cadre de vie des populations qui y demeurent. Pour cela, il faut que cette op�ration soit l'objet d'une vaste concertation avec les populations de ces arrondissements. La t�che n'est pas simple.
Une mission locale a �t� d�sign�e. Nous en attendons beaucoup. Mais il est �vident que son activit� devra pour nous s'accompagner de certaines d�cisions structurantes en mati�re de logement social, d'immeubles transform�s en h�tels industriels, je vous rappelle qu'il y a des activit�s productives notamment du textile dans des immeubles tr�s d�labr�s dans ce secteur, et d'�quipements publics.
Voil� nos r�flexions sur l'utilit� d'un projet global concert� dans cette affaire ; il ne faut pas en rester � cette affaire de cand�labre.
Certes, la r�novation de cet �clairage qui diffusera une lumi�re blanche l�g�rement dor�e qui se substituera � la lumi�re actuelle qualifi�e de jaun�tre, est une d�cision int�ressante.
Evidemment, nous voterons ce projet de d�lib�ration car nous pensons que cela constitue une am�lioration, mais nous persistons � demander � �tre confront�s � un projet d'ensemble, lisible, concert� avec les populations riveraines. Nous attendons toujours cette d�marche d'ensemble.
(Applaudissements sur les bancs du groupe communiste).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme CAPELLE.
Mme Liliane CAPELLE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le projet de d�lib�ration d'aujourd'hui, qui nous demande d'autoriser un appel d'offres pour l'am�lioration de l'�clairage des grands boulevards ne nous pose aucun probl�me particulier et nous le voterons. Nul ne conteste en effet la n�cessit� d'am�liorer l'�clairage de ces grandes art�res � forte fr�quentation nocturne.
Ce qui par contre m�rite une r�flexion plus approfondie et qui retiendra � l'avenir toute l'attention des �lus du Mouvement des citoyens, c'est la mise en oeuvre du reste du plan de revalorisation, et en particulier tout ce qui concerne la circulation puisque, si mes souvenirs sont bons, le parti pris act� en 1996 �tait de remettre en double sens la circulation automobile entre Richelieu-Druot et la R�publique.
Ce projet n�cessitera, s'il est toujours d'actualit�, une concertation associant tous les arrondissements concern�s y compris le 11e qui l'est � la marge puisqu'une partie de la place de la R�publique y est situ�e.
J'attire en particulier votre attention sur les cons�quences qu'aurait une telle mesure sur la circulation sur les boulevards avoisinants, ceux qui partent de la place de la R�publique et notamment le boulevard du Temple et le boulevard Voltaire.
Le boulevard Voltaire en particulier est de plus en plus encombr�, notamment en raison des livraisons effectu�es � la hauteur du quartier Sedaine-Popincourt. Le nouveau plan de circulation des grands boulevards devra donc int�grer cette variable de l'incidence sur les flux de circulation dans le triangle Nation-R�publique-Bastille.
Un autre sujet doit aussi retenir notre attention ; il s'agit du probl�me li� � la pr�sence de revendeurs de drogue � la hauteur de la Porte-Saint-Martin dans le 10e arrondissement. Une r�cente manifestation de riverains a soulign� la n�cessit� de renforcer la pr�sence de forces de l'ordre � cet endroit. Je souhaite, Monsieur le Pr�fet, que ces personnes puissent �tre entendues.
Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - On transmettra � M. le Pr�fet, Madame CAPELLE.
La parole est � M. PLASAIT.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je voudrais r�pondre simplement � Mme CAPELLE et � M. LHOSTIS qu'il y a un plan d'am�nagement tout � fait complet qui est en cours de pr�paration et mon coll�gue M. REINA va en parler dans un instant, mais il est bien clair que si les probl�mes d'�clairage ne sont pas suffisants pour revaloriser les grands boulevards, ils sont n�anmoins n�cessaires et c'est tout l'objet de ce projet.
Je vous remercie de le voter, comme vous l'avez indiqu�, car l'am�nagement de l'�clairage sous les frondaisons permettra d'assurer le confort et la s�curit� des pi�tons. C'est donc �videmment particuli�rement n�cessaire et urgent.
Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je donne la parole � M. REINA.
M. Vincent REINA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Je voudrais avant tout rassurer M. LHOSTIS parce que la volont� de grands desseins urbains, nous l'avons et d'ailleurs s'il lisait la presse, il verrait qu'elle s'en fait largement l'�cho.
Cela dit, pour r�pondre � son souhait, je vais r�pondre � un certain nombre de questions qu'il a bien voulu nous poser.
Comme vous l'avez indiqu�, cela fait un peu plus d'un an et demi que le Comit� a �valu� les diff�rents points de vue de chacun des partenaires sur ce projet et pour �clairer les travaux du Comit�, informer et faire participer la population, le Maire avait ouvert une Maison des grands boulevards. La r�flexion n�e depuis a permis d'engager une large concertation avec les �lus et les pr�sidents de l'association sur les trois grands objectifs retenus par le Conseil de Paris.
Le premier d'entre eux est de r�duire l'encombrement des trottoirs, de remettre en ordre le mobilier urbain et d'am�liorer l'ambiance nocturne.
Le rapport qui nous est soumis ce soir s'attaque � ce dernier point.
Pour parvenir � ces objectifs, un projet d'ensemble avait donc �t� mis au point de la Madeleine � la R�publique. Ce projet a �t� discut� dans son d�tail au cours d'une longue p�riode et notamment dans les trois derniers mois avec les Maires d'arrondissement, les Pr�sidents d'association. A la suite de cette concertation, certaines adaptations ont donc �t� apport�es pour permettre la mise en oeuvre de ce projet. Des cr�dits ont donc �t� inscrits cette ann�e, afin que des travaux d'�clairage puissent �tre r�alis�es dans la section Montmartre-Poissonni�re.
Aujourd'hui il est donc propos� de poursuivre ces travaux et notamment dans les autres secteurs des grands boulevards pour 1999. Je vous rappelle que le Comit� a �galement approuv� le projet de r�am�nagement des trottoirs sur un premier tron�on, celui de Montmartre et Poissonni�re. Avec la r�novation des plantations ce sont pr�s de 11 millions de francs qui devraient �tre d�pens�s et investis sur les grands boulevards.
Les autres sections feront l'objet de travaux r�partis sur les ann�es 2000 et 2001. Les montants des travaux pr�vus �taient estim�s � plus de 26 millions de francs. Ce ne sont pas de petites sommes.
Pour rassurer M. LHOSTIS je lui dirai que, tr�s prochainement, un projet de d�lib�ration nous sera soumis pour faire le bilan de cette concertation qui permettra � l'ensemble des �lus du Conseil d'avoir une vue tr�s large sur les diff�rents projets qui ont �t� � l'�tude et en concertation � l'int�rieur du Comit�.
En ce qui concerne les rapports que nous avons avec la R.A.T.P., je signale aux membres du Conseil de Paris que nous sommes en discussion bien �videmment pour r�nover les stations de m�tro des grands boulevards.
Je crois que ce chemin sera largement parcouru par la R.A.T.P.
Sur le probl�me de la circulation, une r�flexion est engag�e � la fois avec la R.A.T.P. et surtout la Pr�fecture de police pour �tudier l'�ventualit� d'un double sens de circulation sur les grands boulevards, �ventualit� qui m�rite une large concertation. Il est dommage qu'aujourd'hui le Pr�fet ne soit pas repr�sent�.
Cette importante modification de la circulation aurait une influence �galement sur le boulevard 4 Septembre et le boulevard S�bastopol.
Pour ce qui est des probl�mes de drogue, Madame CAPELLE, en novembre 1997, � l'initiative de mon coll�gue GOUJON et moi-m�me, nous avions organis� une r�union avec le Pr�fet de police sur les probl�mes de s�curit�.
Cette r�union avait permis de faire un tour d'horizon des diff�rents probl�mes qui pouvaient se poser sur les grands boulevards.
Depuis quelques mois nous avons eu quelques difficult�s � renouveler l'exp�rience. Nous avons co-sign� une lettre avec Philippe GOUJON pour redemander au Pr�fet de police de refaire une r�union pour aborder les probl�mes de drogue que vous avez �voqu�s.
Comme vous le constaterez, mes chers coll�gues, c'est donc un grand projet qui d�passe tr�s largement le cadre du dessein urbain, qui aura aussi, le moment venu, son r�le en mati�re d'emplois et peut-�tre de logement social dans ce secteur-l�. La priorit� est donn�e aux desseins urbains car la concertation s'inscrit bien �videmment dans le temps.
La volont� du Maire de Paris a �t� clairement affich�e. C'est pourquoi, Monsieur le Maire, sur ce projet de d�lib�ration, qui se limite � l'�clairage, je vous demande d'approuver ce projet de d�lib�ration.
Soyez certains que nous aurons l'occasion de reparler de tout cela.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. AIDENBAUM.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - En m'excusant de ce retard, j'avais d�j� fait une intervention sur ce projet et je ne peux aujourd'hui que rappeler ce que j'avais eu l'occasion de dire, � savoir tout d'abord que d'un grand projet, on se retrouve aujourd'hui un peu avec un projet a minima, et avec un certain nombre d'effets d'annonces.
Il y a quelques mois, ils sont tomb�s � l'eau puisqu'aujourd'hui dans un certain nombre de domaines, il n'en est plus question.
Je voulais surtout rappeler la position du 3e arrondissement concernant ce projet.
Tout d'abord je r�p�te ce que j'ai d�j� dit dans cette m�me enceinte, � savoir que nous aurions souhait�, comme le Conseil du 3e arrondissement l'avait demand� dans un voeu vot� � l'unanimit�, auquel il n'a jamais eu de r�ponse d'ailleurs, que la portion R�publique-Bastille, soit incluse dans le projet de r�novation des grands boulevards. Vous n'en avez pas tenu compte. Nous n'avons jamais re�u de r�ponses sur ce point. Je vous rappelle que l'id�e m�me de d�part �tait d'une certaine mani�re de reconstituer ce qu'on appelait, dans le temps, le Madeleine-Bastille, qui �tait v�ritablement un trajet � la fois touristique, commer�ant, un lieu de promenade. Vous n'avez pas retenu ce projet si bien que toute une partie de ces grands boulevards n'est pas prise en compte.
D'autre part, et rapidement, s'agissant du projet lui-m�me qui nous a �t� pr�sent�, je l'ai retir� de l'ordre du jour du dernier Conseil dans la mesure o� la portion dont il est question, dans ce m�moire, ne concernait pas, une fois de plus, le 3e arrondissement, mais d�marrait � la Porte-de-Saint-Denis, jusqu'� la rue de Richelieu-Drouot, et plus loin.
Nous n'�tions pas non plus concern�s par ce dernier projet.
D'autre part, je vous rappelle aussi que le souhait � la fois de la Municipalit� du 3e, des habitants et des commer�ants, est de voir rouvrir la station de m�tro Saint-Martin.
Je pense, Monsieur le Maire, que si vous en �tes d'accord, comme vous l'aviez laiss� entendre � une certaine �poque, la Mairie de Paris, l'H�tel-de-Ville et la Mairie d'arrondissement pourraient joindre leurs efforts de mani�re � essayer de faire en sorte que la R.A.T.P. revoit sa position actuelle, qui n'est pas une position d'ouverture. Je pense que ce serait extr�mement important justement, dans le cadre de cette r�novation des grands boulevards, dans la mesure o� cette station se situe...
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous demande de conclure...
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Je souhaiterais savoir si, sur ce point particulier de la r�ouverture de la station Saint-Martin, la Mairie de Paris est toujours d'accord pour entreprendre de nouvelles d�marches ?
Nous n'avons pas abouti jusqu'� ce jour pour la r�ouverture de cette station.
Merci.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. MARCUS.
M. Claude-G�rard MARCUS, adjoint. - Monsieur le Maire, le projet de d�lib�ration qui nous est soumis aujourd'hui est un projet partiel. Il s'agit d'une �tape et une �tape concernant l'�clairage, qui est tr�s importante.
Cela montre ce que les souhaits du Comit� des grands boulevards se r�alisent. Je ne partage pas le point de vue de M. AIDENBAUM qui consid�re que c'est beaucoup trop parcellaire. Nous avan�ons quartier par quartier. Ce qui est tr�s important en mati�re d'�clairage, c'est qu'une certaine unit� du mobilier urbain, de l'�clairage soit assur�e de la Madeleine � la R�publique, m�me si les diff�rents arrondissements travers�s ne correspondent ni au m�me b�ti, ni � la m�me population.
Il n'est pas question de tout unifier, mais je pense qu'en mati�re d'�clairage, cela pourrait �tre important et m�me un �l�ment d�terminant.
Comme plusieurs orateurs l'ont dit, il y a une priorit� absolue qui, si elle n'�tait pas satisfaite, risquerait de mettre en cause toute l'op�ration. Il s'agit de la priorit� de la s�curit�.
On a �voqu� tout � l'heure le trafic de drogue, qui n'est pas limit� � la Porte-Saint-Martin puisqu'il est surtout actif du c�t� de la Porte-Saint-Denis. On constate d'une d�gradation de la situation au cours des r�centes ann�es et qui est particuli�rement pr�occupante. C'est ce qu'ont exprim� les manifestants r�unis l'autre jour � la Porte-Saint-Martin.
La s�curit� implique bien entendu une action qui d�pend de la Pr�fecture de police pour une large part, mais qui d�pend aussi de la R.A.T.P. pour l'int�rieur des stations, notamment "Strasbourg-Saint-Denis", qui est une zone � probl�mes.
C'est l� que se pose la question de la r�ouverture de la station Saint-Martin � laquelle beaucoup de gens du 10e sont aussi attach�s. Il est clair que la R.A.T.P. y est fonci�rement hostile compte tenu de l'extr�me proximit� existant entre Saint-Martin et Strasbourg-Saint-Denis.
Par contre, je dois souligner que la R.A.T.P. a fait un effort puisqu'elle a tr�s vite accept� le changement de nom qui �tait propos� pour la station qui s'appelait " rue Montmartre " avant et qui s'appelle maintenant " Grands boulevards ", pour �viter l'errance des touristes qui venaient l�, croyant �tre � Montmartre !
En tout cas, ce sur quoi je souhaite insister, c'est sur le fait que le plan d'am�nagement et de restauration des grands boulevards s'applique progressivement. Il s'agit d'une action de longue haleine. Lorsque les trottoirs auront �t� r�am�nag�s, lorsqu'on aura soumis aux diff�rents commer�ants une Charte sur l'am�nagement dans les prochaines ann�es pour qu'ils respectent un certain nombre de principes, lorsqu'ils transformeront leur magasin ou leur vitrine, et lorsque l'�clairage sera renforc� partout - l'�clairage est un moyen de rendre la vie plus agr�able et en m�me temps un consid�rable moyen de renforcer la s�curit� � la fois r�elle et psychologique - on prendra conscience du caract�re positif de l'action entreprise.
Il est �vident que nous voterons des deux mains - si je puis dire - ce projet de d�lib�ration.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie, Monsieur MARCUS.
M. AIDENBAUM et M. MARCUS ayant pos� quelques questions nouvelles, Monsieur PLASAIT, est-ce que vous voulez bien apporter quelques compl�ments de r�ponse ?
M. Bernard PLASAIT, adjoint, rapporteur. - Monsieur le Maire, je veux bien, mais pour M. AIDENBAUM, je dirai : int�ressant, mais hors sujet. On ne va pas refaire un d�bat complet sur les grands boulevards, � moins que mon coll�gue REINA veuille r�pondre, mais je veux dire que cela n'a vraiment qu'un lointain rapport avec l'objet de notre projet.
Quant aux propos de M. MARCUS, ils sont de bon sens et je m'y associe.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - C'est une r�ponse claire et pr�cise ! Je vous remercie de cette r�ponse !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 123.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DVD 123).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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