M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen des projets de d�lib�ration DAC 171 et DAC 172.
La parole est � Mme SILHOUETTE.
Mme C�cile SILHOUETTE. - Effectivement, voil� deux subventions de fonctionnement pour le th��tre " Les Ath�vains " et pour le Th��tre de la Main-d'Or, tous deux situ�s dans le 11e arrondissement. Ces deux th��tres adh�rent � l'Association pour le soutien du th��tre priv�. Or, d'apr�s les projets de d�lib�ration, celle-ci a d�cid� de diminuer ses aides financi�res � ces deux th��tres au motif que leurs spectacles sont programm�s sur un nombre limit� de repr�sentations. C'est pourquoi ils se tournent vers la Ville. Mais en regardant les annexes budg�taires que vous avez enfin daign� nous transmettre, je constate que l'Association pour le soutien du th��tre priv� a b�n�fici� en 1997 d'une subvention de la Ville de Paris de 18,4 millions et que le budget primitif 1999 lui promet une subvention de 24 millions, soit une augmentation substantielle.
Donc la Ville de Paris paye deux fois pour le soutien au th��tre priv�. La premi�re en accordant une subvention tr�s substantielle � une association cens�e soutenir l'effort du th��tre priv� ; la seconde en se substituant � cette derni�re au motif qu'elle ne verse pas les aides escompt�es aux th��tres qu'elle est cens�e soutenir.
Je voterai ces deux projets de d�lib�ration, mais j'aimerais avoir une explication sur la logique de cette d�marche et je voudrais savoir pourquoi la Ville ne peut intervenir aupr�s de l'Association de soutien du th��tre priv� afin qu'elle r�vise ses crit�res d'aide.
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
La parole est � Mme MAC� de L�PINAY pour vous r�pondre.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci.
Madame SILHOUETTE, je voulais attirer votre attention sur le fait que la lettre rectificative ramenait la subvention pour 1999 du Fonds de soutien au th��tre priv� � 20,5 millions de francs. Par ailleurs, nous ne sommes pas majoritaires au Fonds de soutien, mais partenaires avec l'Etat et les th��tres. C'est une association qui a son propre fonctionnement, ses propres r�gles de subventionnement des th��tres.
Je dois dire que nous sommes intervenus aupr�s du Fonds de soutien pour leur demander des explications concernant leur attitude vis-�-vis des Ath�vains et du th��tre de la Main-d'Or.
Le Fonds de soutien a souhait� ne plus subventionner qu'un spectacle au lieu de trois. Malheureusement, nous n'avons aucun moyen de pression sur le Fonds de soutien au th��tre priv�.
Dans ces conditions, nous avons re�u, en particulier, les responsables du th��tre des Ath�vains que nous avions aid�s en investissement au moment o� ils faisaient des travaux. Nous faisons ce que nous pouvons pour les aider. Je pense que c'est un th��tre qui fait un tr�s bon travail. Je vous demande donc de bien vouloir voter ces deux subventions.
Merci.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 171.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe " Union pour la d�mocratie � Paris ", Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN ayant vot� contre. (1998, DAC 171).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 172.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN s'�tant abstenus. (1998, DAC 172).