retour Retour

9 - 1998, DLTI 79 - Service technique des Transports automobiles municipaux. - Budget primitif de 1999


M. Paul AURELLI, adjoint, pr�sident. - Nous allons passer au projet de d�lib�ration DLTI 79 concernant le Service technique des Transports automobiles municipaux.
Je donne la parole au premier orateur inscrit, M. MORELL.
M. Alain MORELL. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, voici un budget annexe, celui des transports automobiles municipaux ; en clair, celui du parc des v�hicules de l'ensemble des services, qui pr�sente en condens� une illustration des d�fauts budg�taires de la Ville. Certes la Ville de Paris peut � coups d'effets publicitaires donner dans l'apparence, faire beaucoup en mati�re d'�quipement en v�hicules non polluants. En r�alit�, c'est le strict minimum impos� par les mesures gouvernementales qui est r�alis�.
On peut en conclure dans ce domaine que les Parisiens peuvent donc se f�liciter de ce que l'Etat impose � la Ville comme progr�s.
N�anmoins, l'investissement diminue dans ce budget. D'un quart. C'est donc concr�tement une r�gression importante de l'effort de la Ville qui est le fait principal de ce budget.
En outre, l'�quipement en v�hicules non polluants se fait sans rep�re pr�cis. Il serait au contraire indispensable que vous fassiez un bilan complet de l'�quipement de la Ville, des difficult�s, des efforts qui restent � faire, des cons�quences que cela aura au cours des ann�es � venir pour essayer de rendre la Ville exemplaire dans ce domaine-l�.
Dans la r�alit� des faits, une telle communication devrait en outre permettre � la Ville de commencer, enfin, � jouer un r�le d'entra�nement pour un �quipement plus g�n�ral des autres flottes captives qui existent � Paris.
Du fait des obligations fix�es par l'Etat � la Ville, que j'�voquais pr�c�demment, la Ville a en effet acquis une expertise technique, juridique, administrative, humaine, dans cette mati�re, qui pourrait, en �tant mieux exploit�e, avoir un effet d'entra�nement �largi. On acc�l�rerait dans ce cas-l� l'augmentation du nombre global de v�hicules non polluants circulant � Paris. Ce serait plus utile aux Parisiens et plus digne d'une grande capitale que le recul syst�matique de l'investissement que nous voyons aujourd'hui et dont votre majorit� semble pourtant se faire un dogme et m�me une fiert�.
Pour notre part, nous pr�f�rons une politique qui agit en faveur de l'environnement et donc de la sant� des Parisiens sans renoncer � aucun des moyens dont elle pourrait disposer.
Merci de votre attention.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).
M. Paul AURELLI, adjoint, pr�sident. - Monsieur HUBIN, vous avez la parole.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Monsieur le Maire, un mot. Les T.A.M. investissent une trentaine de millions de francs par an ; je souhaiterais que ces investissements permettent de r�soudre le probl�me du G.P.L. dans notre propre flotte de v�hicules.
Nous n'avons pas � la Mairie de Paris d'endroit pour pouvoir prendre du gaz G.P.L., nous n'avons pas de pompe. Il faut absolument que nous en ayons une. Il faut que les v�hicules que nous avons et qui marchent au G.P.L. puissent fonctionner au G.P.L. et pas � l'essence. C'est totalement absurde. Et il faut que les v�hicules que nous allons acheter fonctionnent au G.P.L.
C'est dans ce sens que va mon intervention. Cela ne co�tera pas beaucoup d'argent, ce n'est pas une d�pense consid�rable.
J'ai d�j� fait observer que l'on avait donn� 60 millions de francs � la R.A.T.P. ; commen�ons par nous et faisons en sorte que nos propres v�hicules fonctionnent au G.P.L.
M. Paul AURELLI, adjoint, pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Pour r�pondre � M. MORELL, je lui rappellerai les pr�c�dentes interventions faites dans cette Assembl�e, c'est-�-dire que nous avons jusqu'� pr�sent renouvel� des v�hicules bi-carburation � hauteur de 20 % par an et que cette ann�e, nous allons faire des efforts. Nous verrons avec les finances, dans le cadre des possibilit�s, pour porter � 40 % le renouvellement...
M. Jean-Philippe HUBIN. - Il faut que l'on puisse prendre le G.P.L. ici.
M. Paul AURELLI, adjoint, pr�sident, rapporteur. - Il y a des contraintes techniques, il y a une interdiction.
M. Jean-Philippe HUBIN. - C'est fini, c'est maintenant autoris�.
M. Paul AURELLI, adjoint, pr�sident, rapporteur. - Je ne sais pas vous r�pondre � l'instant. Nos services vous donneront les pr�cisions et je vous promets une r�ponse claire, nette pour la station G.P.L.
En ce qui concerne le reste, M. MORELL, je vous ai fait les m�mes r�ponses un certain nombre de fois. La Ville est exemplaire, nous faisons des efforts et il faut que les services de l'Etat , les services publics (France-T�l�com, la Poste, la D�fense) en fassent autant que nous pour la sant� des Parisiens et pour que l'environnement soit prot�g� dans notre ville aussi bien que nous souhaitons le faire avec nos propres moyens mat�riels.
Je pr�cise que pour ces d�lib�rations, nous voterons �galement demain comme cela a �t� d�cid� en Conf�rence d'organisation.

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
retour Retour