retour Retour

36 - 1998, DPE 70 - Création des bourses de l'environnement


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DPE 70 qui concerne la cr�ation de bourses de l'environnement.
Je donne la parole � Mme TAFFIN.
Mme Beno�te TAFFIN, maire du 2e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.
Le th�me de la d�fense de l'environnement est trop important pour qu'il puisse faire l'objet de quelque r�cup�ration que ce soit, r�cup�ration commerciale ou politique. La Ville a certainement tort de s'associer avec des partenaires, dont plusieurs sont d'ailleurs ses fournisseurs, sur un th�me aussi g�n�ral que la propret� dans la ville, la valorisation des d�chets ou les autres domaines de pr�occupation qui sont �nonc�s dans le projet de d�lib�ration. Et m�me si l'on pouvait admettre le principe de cette op�ration, � nos yeux trop vague, ang�lique et na�ve, nous contestons le projet de r�glement qui est joint au projet de d�lib�ration.
Article 2 : " peut faire acte de candidature toute personne physique ou toute association... ". Il vaudrait mieux que ce soit l'une ou l'autre de ces cat�gories, et de pr�f�rence pas des associations qui sont d�j� trop nombreuses � �tre subventionn�es par notre collectivit�.
Article 8 : " Le montant des bourses varie de 10.000 � 200.000 F ", soit un �cart de 1 � 20. C'est la porte ouverte � tous les soup�ons d'injustice ou de favoritisme.
A l'heure o� la collectivit� doit faire des �conomies, ce projet de d�lib�ration nous para�t plut�t mal venu.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Monsieur TR�M�GE, vous avez la parole pour r�pondre � Mme TAFFIN.
M. Patrick TR�M�GE, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je n'imaginais pas une seconde qu'un tel projet puisse soulever une opposition aussi formelle !
Il s'agit simplement d'associer nos concitoyens ou tous ceux qui le veulent � tous les devoirs en mati�re d'environnement. Cela nous semblait, et cela me semble encore, un moyen tout � fait intelligent d'essayer de promouvoir ceux qui, au sein de la ville, ont quelque id�e pour justement s'associer � la protection de l'environnement.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur TR�M�GE.
Je suis extr�mement �tonn� par l'intervention de Mme TAFFIN parce que, quand il s'agit de confier � des entreprises priv�es des prestations, en g�n�ral les �lus qui se d�finissent comme appartenant � l'�cole lib�rale nous encouragent ! Or, l�, il s'agit bien de cela ! Si on commence � consid�rer que, d'une mani�re g�n�rale et par pr�jug�, tout ce qui est confi� � l'entreprise priv�e est suspect de favoritisme, alors que pouvons-nous faire ? Je dois dire que je suis tr�s perplexe ! Votre intervention me laisse tr�s perplexe, Madame TAFFIN.
M. Patrick TR�M�GE, adjoint, rapporteur. - Je ne voudrais pas, Monsieur le Maire, que l'�cole lib�rale que vous citez soit confondue avec l'intervention faite pr�c�demment.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie de ce compl�ment d'information.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 70.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe " Union pour la d�mocratie � Paris ", Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN ayant vot� contre. (1998, DPE 70).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
retour Retour