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70 - 1998, DLH 346 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec la R.I.V.P. un bail à caractère emphytéotique portant location d'une partie de la parcelle communale située 17-19, rue des Suisses - 4, rue Jonquoy (14e). - Réalisation par la R.I.V.P. d'un programme de construction de 57 logements locatifs intermédiaires et 57 places de stationnement. - Participation de la Ville de Paris au financement de l'opération et octroi de sa garantie pour le service des intérêts et l'amortissement de l'emprunt à contracter par la R.I.V.P


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DLH 346 autorisant M. le Maire de Paris � signer avec la R.I.V.P. un bail � caract�re emphyt�otique portant location d'une partie de la parcelle communale situ�e 17-19, rue des Suisses - 4, rue Jonquoy, dans le 14e.
Je donne la parole � l'orateur inscrit, Mme SCHNEITER en vous remerciant par avance de bien vouloir �tre la plus br�ve possible.
Mme Laure SCHNEITER. - Je serai tr�s br�ve.
Je me r�jouis de voir que la concertation a permis de modifier ce projet pour prendre un peu en consid�ration la qualit� de vie des habitants du secteur rue Jonquoy - rue des Suisses.
Le b�timent de deux �tages en coeur d'�lot n'est plus adoss� aux pignons de la rue Jonquoy. Il a �t� recul� de 5,50 m�tres ; cela permet de sauvegarder la v�g�tation, de pr�server les jours des immeubles mitoyens et une partie de la luminosit� des parcelles voisines.
Par ailleurs, la longueur de cet immeuble a �t� r�duite afin de permettre l'agrandissement de la cour de l'�cole de la rue Pierre-Larousse.
L'immeuble de 6 �tages qui viendra remplacer un ancien garage, construction basse, situ� 19, rue des Suisses, a �t� d�solidaris� de l'immeuble voisin existant, situ� au num�ro 21. Un retrait est pr�vu au niveau de la cour, mais les habitants vont n�anmoins perdre beaucoup de luminosit� ; les rez-de-chauss�e et les deux ou trois premiers �tages vont �tre plong�s dans la p�nombre.
Les exemples ne manquent pas d'op�rations d'urbanisme qui contraignent les habitants � vivre quasiment toute la journ�e � la lumi�re �lectrique, m�me en plein �t�.
M�me am�lior�, je ne peux accepter ce projet en l'�tat.
Je voterai contre le financement de cette op�ration par la Ville.
J'esp�re qu'enfin, vous allez prendre conscience que la qualit� de vie des habitants non seulement ne doit pas �tre d�grad�e, mais qu'elle doit au contraire �tre au coeur de tout projet d'urbanisme.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - M. BULT� a la parole pour r�pondre.
M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission. - J'ai pris acte de la satisfaction de Mme SCHNEITER. Je voudrais lui dire que le 26 juin 1998, la R.I.V.P. a d�pos� un nouveau permis de construire demandant notamment l'�largissement de la cour pour pr�voir un peu plus de luminosit�.
Je n'ai rien d'autre � ajouter.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 346.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe communiste, Mmes TAFFIN, SCHNEITER, SCHERER, SILHOUETTE, BILLARD, MM. DUMAIT, MESMIN et BLET ayant vot� contre. (1998, DLH 346).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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