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72 - 1998, DLH 420 - Approbation du principe de réalisation de l'opération de réhabilitation de " La Forge " qui prévoit la remise en état de plusieurs bâtiments à usage d'ateliers d'artistes et les aménagements extérieurs des accès aux bâtiments sis 23-25, rue Ramponeau et 18, rue de Belleville (20e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché de maîtrise d'oeuvre relatif à cette opération


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DLH 420 concernant la r�alisation de l'op�ration de r�habilitation de " La Forge " qui pr�voit la remise en �tat de plusieurs b�timents � usage d'ateliers d'artistes et les am�nagements ext�rieurs des acc�s aux b�timents sis 23-25, rue Ramponeau et 18, rue de Belleville, dans le 20e. Autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� de ma�trise d'oeuvre relatif � cette op�ration.
La parole est � M. BRET.
M. Bertrand BRET. - Merci, Monsieur le Maire.
Il y a des moments o� dans la vie d'un �lu, on a quelques satisfactions et quelques envies de ne pas bouder son plaisir.
Je dois dire que ce moment fait partie de cela.
En 1990, vous nous pr�sentiez, Monsieur le Maire, un projet de Z.A.C. sur Belleville qui a �t� adopt� d'ailleurs ici m�me en 1994 ensuite, o� les occupants du site de " La Forge " �taient consid�r�s comme des squatters devant �tre expuls�s sur le champ et d'ailleurs, condamn�s par la Ville � des astreintes financi�res lourdes et o� le b�timent m�me de " La Forge " situ� au coeur de Belleville, �tait consid�r� comme une vieillerie sans int�r�t devant �tre d�truite elle aussi sur le champ.
Quatre ans apr�s, ceux qui �taient des squatters devant �tre expuls� sont devenus des peintres reconnus et devant �tre valoris�s dans leur m�tier et � qui on va confier la gestion d'un site qui devient par ailleurs lui-m�me valoris�, r�habilit� et si j'ai bien lu le projet de d�lib�ration, une sorte de p�le d'exception industrielle et architecturale du Bas-Belleville. Pourquoi pas ? Nous avons �t� ici dans ces rangs, mais singuli�rement que de ce cot�-ci de l'Assembl�e, quelques uns � le reconna�tre d�s le d�but.
Alors, Monsieur le Maire, nous approuverons ce projet de d�lib�ration puisque cela fait 10 ans que nous souhaitons qu'il voit le jour.
Reste que le probl�me li� au fonctionnement m�me de ce b�timent de " La Forge " et la gestion du site qui va maintenant voir le jour dans cette partie de la rue Ramponeau, me semble tout aussi important que la r�habilitation architecturale du b�timent.
Or au jour d'aujourd'hui, malheureusement, et je le regrette, nous n'avons pas d'�l�ments pr�cis qui nous permettent de pouvoir envisager l'avenir en toute qui�tude. C'est l'objet, et vous l'avez bien compris, de mon interrogation du moment. Rassurez-vous, une fois encore le plaisir reste entier.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. Michel BULT�.
M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Maire. Il est agr�able de terminer une s�ance sur une note optimiste.
Je suis sur un projet de d�lib�ration qui, sans aucun doute traduit un travail consid�rable et une volont� de dialogue et de concertation avec les �lus, les associations, les habitants du quartier, pour une r�alisation comme le soulignait Bertrand BRET, exemplaire.
Le projet de d�lib�ration n'�voque pas le devenir ult�rieur mais le mode de fonctionnement de " La Forge ". Nous ferons en sorte que la concertation, qui a lieu d'une mani�re intense et remarquable, puisse, dans le sens que nous avons voulu d�finir et mettre en place pour ce projet, correspondre � l'attente des habitants du quartier, des gens qui y vivent, et que le mode de fonctionnement soit accept� par toutes et tous.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 420.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DAUC 420).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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