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68 - 1998, DAUC 262 - Approbation, après enquête publique, de la modification du Plan d'occupation des sols général de Paris relative à une emprise située place Hébert, rue de l'Evangile et rue Cugnot (18e) et ayant pour objet : le classement d'une partie détachée de la zone UN dans la zone UH, secteur UHa ; l'inscription d'un emplacement réservé pour l'enseignement ; l'inscription d'un emplacement réservé pour élargissement de voirie


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAUC 262 qui concerne l'approbation apr�s enqu�te publique de la modification du Plan d'occupation des sols g�n�ral de Paris relative � une emprise situ�e place H�bert, rue de l'Evangile et rue Cugnot, dans le 18e, et ayant pour objet : le classement d'une partie d�tach�e de la zone UN dans la zone UH, secteur UHa ; l'inscription d'un emplacement r�serv� pour l'enseignement ; l'inscription d'un emplacement r�serv� pour �largissement de voirie.
La parole est � Mme MARCHIONI.
Mme Mireille MARCHIONI. - Nous voici, avec ce projet de modification du P.O.S. concernant l'emprise des futurs �cole et coll�ge pour la Chapelle, � une nouvelle �tape du calendrier.
Selon le calendrier que vous avez fix� en juillet dernier, ces �tablissements ne devraient voir le jour qu'en septembre 2001 pour l'�cole et d�cembre 2001 pour le coll�ge.
La communaut� scolaire de la Chapelle appr�hende, � juste titre, les rentr�es 1999, 2000 et 2001, pour les coll�giens tout particuli�rement. Les �tablissements scolaires du secteur sont d�j� satur�s. Vous avez, lors du dernier Conseil de Paris, fait voter la construction de classes pr�fabriqu�es sur le terrain d'�volution du coll�ge G�rard-Philipe.
Le dernier Conseil d'administration du coll�ge G�rard-Philipe a vot� � l'unanimit� contre l'implantation de ces b�timents dans ce quartier d�j� tr�s en difficult� et traumatis� par le pr�c�dent pr�fabriqu� qu'il a fallu d�molir l'an dernier.
La rentr�e 1998 dans cet �tablissement s'est mieux d�roul�e car les effectifs y sont l�g�rement plus faibles. Par contre, le coll�ge Max-Dormoy, qui accueille aussi les coll�giens de la Chapelle, est en sureffectif.
Cette situation est le r�sultat du retard pris � d�cider la r�alisation de ces deux �quipements scolaires � la Chapelle. Il aura fallu toute la d�termination des parents d'�l�ves et des enseignants, ainsi que l'action de la municipalit� du 18e, qui a trouv� ces terrains S.N.C.F. libres depuis de nombreuses ann�es, pour que ce projet enfin aboutisse.
A cette �tape donc du projet, je demande � la Municipalit� quelles mesures elle compte prendre pour r�duire les d�lais de proc�dures, le d�but du chantier de construction ne devant commencer qu'en juin 2000, soit dans un an et demi. Dans d'autres collectivit�s locales, on r�alise ce type d'�tablissement beaucoup plus rapidement.
Lors d'une r�union entre la Mairie de Paris et la Mairie du 18e, il avait �t� convenu que cette op�ration pourrait avoir un caract�re pilote pour acc�l�rer la construction, en menant de front plusieurs proc�dures plut�t que d'attendre la fin d'une proc�dure pour en d�buter une autre.
Qu'en est-il de ce projet ? Ces �tablissements verront-ils le jour plus t�t pour que ce quartier vive mieux avant trois ans ?
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et du Mouvement des citoyens).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. BLET.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, j'h�site � prendre la parole apr�s la charge de M. AURELLI, qui n'�tait d'ailleurs nullement vis� et mis en cause par mes propos.
Si la libert� d'expression de cette Assembl�e est sanctionn�e par des lettres recommand�es avec accus� de r�ception sans aucune n�cessit�, o� allons-nous ?
S'il n'est plus possible de critiquer dans cette enceinte certaines pratiques, que je consid�re abusives, dispendieuses et r�p�titives, des S.E.M., s'il n'est plus possible d'�mettre une opinion aussi banale que celle qui vise � consid�rer la pratique des avenants comme malsaine, quelle intol�rance !
Manifestement, l'esprit des S.E.M. ne souffle pas o� il veut.
Dans ces conditions, exceptionnellement, je renonce � mon intervention.
(Applaudissements sur tous les bancs de l'Assembl�e).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
Mais personne ne peut douter dans cette enceinte qu'� un seul moment il y ait une censure sur vos interventions. Personne ne peut en douter.
Je donne maintenant la parole � notre coll�gue Michel BULT� pour vous r�pondre.
M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je serai tr�s rapide dans ma r�ponse � Mme MARCHIONI, dans la mesure o� je rappellerai que ce projet de d�lib�ration, Madame MARCHIONI, a uniquement pour objet la modification et l'approbation de la modification du P.O.S.
J'ajoute que nous n'avons pas attendu, bien entendu, aujourd'hui pour mener en parall�le les consultations n�cessaires, notamment, � la r�alisation du coll�ge puisque nous avons entrepris la mise en place du concours et du jury du concours d'architecture pour le coll�ge, qui devra se r�unir au tout d�but janvier. Donc, les choses avancent � grand pas.
Je suis d��u, bien entendu, que, sur le fond, M. BLET ait renonc� � son temps de parole parce que je pensais pouvoir avoir un �change fructueux avec lui sur ce sujet.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, mon cher coll�gue.
Vous pourrez toujours avoir l'�change fructueux en dehors de cette s�ance et pendant notre d�ner de ce soir.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAUC 262.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DAUC 262).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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