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76 - 1998, CABRI 29 - Subvention à l'Institut d'études politiques de Paris (7e). - Montant : 50.000 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration CABRI 29 accordant une subvention � l'Institut d'�tudes politiques de Paris.
Je donne la parole � M. HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN. - En politique, quand on ne veut pas se contredire, il faut se r�p�ter. Je pense que vous devriez �tre tr�s attentif � ce que je vous dis l� � nouveau parce que je suis persuad� que vous allez enfin savoir o� on peut faire des �conomies. Vous allez pouvoir faire des �conomies sur le projet qui suit et celui qui est juste avant et celui d'apr�s. Je vais vous parler uniquement de celui l� parce que je ne vous parlerai pas du tango. Tout � l'heure je vous ai d�j� parl� d'un sport �trange, je pourrais vous parler longuement du tango �galement subventionn�, un jour on finira peut-�tre par parler du cha-cha-cha.
Le probl�me num�ro un de l'Institut d'�tudes politiques est que nous avons une d�l�gation internationale qui ne sait pas quoi faire de l'argent qu'on lui donne, ou qu'elle imagine qu'on peut lui donner. Aussi a-t-elle d�cid� de subventionner un peu n'importe quoi et concernant l'Institut d'�tudes politiques, voil� de quoi il retourne.
Dans toutes les �coles de France et de Navarre, et dans toutes les universit�s il y a des �changes inter-universitaires avec les pays �trangers. Ce n'est pas propre � l'Institut d'�tudes politiques, dont je suis d'ailleurs un ancien �l�ve.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Union pour la D�mocratie � Paris ", " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
Merci. Et c'est vrai, � SUP de CO, en Droit, n'importe o�. Si vous commencez � subventionner les �changes inter-universitaires c'est sans limite.
On a d�cid� de nous proposer de subventionner des �changes inter-universitaires entre la France et les pays asiatiques. C'est sympathique mais tout � fait hors des comp�tences normales de la Ville de Paris. Nous n'avons pas vocation � subventionner de tels �changes et les contribuables parisiens n'ont pas � �tre sollicit�s pour cela.
Voil�, chers amis, ce que je voulais vous dire. Vous avez tort de ne pas prendre la chose au s�rieux parce qu'il n'est pas normal de demander � des contribuables de financer ce genre de chose.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. PICOURT pour vous r�pondre.
M. Patrick-Olivier PICOURT, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Monsieur HUBIN, vous avez votre position, mais je voudrais repositionner le d�bat. A l'occasion des pactes d'amiti� que nous signons avec les grandes villes, nous organisons des �changes de jeunes. Nous essayons d'envoyer des jeunes Parisiens visiter d'autres capitales, d�couvrir autre chose que Paris et de recevoir des jeunes �trangers pendant quelque temps � Paris pour leur faire d�couvrir notre Capitale.
Plut�t que de prendre en charge la totalit� des voyages, nous avons cherch� � nous appuyer sur des organismes auxquels nous apportons notre aide pour essayer de d�placer un maximum de jeunes � un moindre co�t. Il est vrai que vous pouvez avoir une " vision lib�rale extr�me pass�iste " qui consiste � dire que la Ville n'a aucune volont� ou n'a aucun r�le � jouer dans toute op�ration d'�change de jeunes ou d'animation. Vous vous r�p�tez, comme vous l'avez dit. Je me r�p�terai en vous disant que nous avons une autre conception.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CABRI 29.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe " Union pour la d�mocratie � Paris ", Mmes TAFFIN, SCHERER, SILHOUETTE, BILLARD, MM. DUMAIT, MESMIN et BLET ayant vot� contre, Mme SCHNEITER s'�tant abstenue. (1998, CABRI 29).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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