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15 - 1998, ASES 98 - Subvention à la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, 28, rue Affre (18e). - Montant : 2.500 F


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 98 accordant une subvention � la F�d�ration nationale des anciens combattants d'Alg�rie-Maroc-Tunisie, 28, rue Affre (18e).
Monsieur MALBERG, je vous donne la parole.
M. Henri MALBERG. - Evidemment, j'approuve cette subvention, mais je voudrais exposer devant l'Assembl�e, pour un d�bat ult�rieur, le fait que j'ai particip�, ainsi que M. DIAZ - qui est peut-�tre pr�sent ici d'ailleurs - au Congr�s parisien de la F�d�ration nationale des anciens combattants d'Afrique du Nord. Elle est - je le rappelle par rapport � un d�bat qui a eu lieu hier - la seule organisation d'anciens combattants d'Afrique du Nord, pluraliste, puisque toutes les composantes politiques r�publicaines sont repr�sent�es dans sa direction � tous les niveaux.
Dans ces conditions, lorsque le Congr�s de la F.N.A.C.A. pose � la Ville de Paris une double question, cette double question est repr�sentative des revendications de l'ensemble du Mouvement anciens combattants d'Afrique du Nord et je veux le souligner d'un mot.
Il s'agit, comme je l'ai propos� hier, de la demande d'un monument au P�re-Lachaise rappelant le sacrifice des 670 jeunes Parisiens tu�s sous les drapeaux en Afrique du Nord. C'est une demande qui vient de tout le Mouvement.
Il s'agit aussi de faire en sorte que les anciens combattants d'Afrique du Nord aient droit � la gratuit� des transports, sous la forme d'une aide de la Ville, comme on le fait pour d'autres cat�gories d'anciens combattants arriv�s � l'�ge de la retraite.
Je sais bien que je saisis l'occasion qui m'est offerte - vous m'avez donn� trois minutes, je m'arr�te l� - mais je souhaiterais, Monsieur le Maire, que votre adjoint charg� des relations avec le monde des anciens combattants prenne contact avec tous les groupes de la majorit� et qu'il vienne une proposition commune, ou en tout cas un d�bat commun, sur ces deux revendications du Mouvement anciens combattants.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste et socialiste).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur LEGARET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Monsieur le Maire, M. DIAZ n'�tant pas en s�ance je ne peux que r�pondre � M. MALBERG que, comme il vient de le dire, il se saisit de l'opportunit� pour intervenir sur le probl�me des anciens combattants de la guerre d'Alg�rie.
Ce que je peux simplement dire, c'est que cela ne remet pas en cause le principe de la subvention qui est propos�e et que l'on transmettra � M. DIAZ les observations de M. MALBERG de mani�re qu'une �tude soit faite sur la proposition concernant, notamment, le droit de transport gratuit pour cette cat�gorie d'anciens combattants.
Je vous remercie.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur LEGARET.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 98.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, ASES 98).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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