retour Retour

78 - 1998, DFAECG 138 - Subventions à des associations de commerçants et d'artisans du 1er arrondissement qui participent à l'organisation de " Mon quartier, ma rue 1998 ", opération de promotion du commerce de centre ville. - Montant total : 30.000 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DFAECG 138, relatif � des subventions � des associations de commer�ants et d'artisans du 1er arrondissement qui participent � l'organisation de " Mon quartier, ma rue 1998 ", op�ration de promotion du commerce de centre ville.
Je donne la parole � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Merci, Monsieur le Maire.
Cette initiative remplace " Paris Fleuri " et " Paris Courtois " jug�e inopportune en raison de la Coupe du monde.
Si nous revenons un peu en arri�re les Parisiens, les commer�ants avaient �t� un peu surpris de l'inaction de la Ville de Paris en mati�re d'animation commerciale lors de la Coupe du monde.
Je rappelle qu'� cette �poque, se d�roulait un autre match � l'H�tel-de-Ville. Vous avez invers� les facteurs. Il est bon de les remettre dans l'ordre. Pendant cette p�riode, l'adjoint responsable de ce secteur �tait assez peu pr�occup� par les int�r�ts des commer�ants, qu'il s'insurge aujourd'hui ou plut�t hier contre le financement du FARIF d�montre que certains rebondissent comme ils peuvent.
Donc, nous nous sommes retrouv�s avec une somme de 2.900.000 F disponible, un nouvel adjoint, un financement important. On aurait pu s'attendre � une politique novatrice, mais non, apr�s avoir beaucoup consult�, beaucoup visit�, il nous propose une distribution de bons d'achats de 500 F, jusqu'� concurrence de 10.000 F par association de commer�ants, sans se soucier de la diversit� des associations et du nombre de commer�ants qu'elles recouvrent.
Le comit� des Champs-Elys�es avait accept�, avant de revenir sur sa d�cision. La d�lib�ration sera donc, je suppose, amend�e.
Le Conseil du 1er arrondissement, � ma demande, a vot� � l'unanimit� contre la subvention � l'Association du Carroussel du Louvre, repr�sentative du commerce de proximit� comme chacun sait, qui n'a pas eu les m�mes scrupules que les Champs-Elys�es.
Ce vote n�gatif pose un probl�me. L'op�ration est d�j� lanc�e. On peut l�gitimement se demander � quoi nous servons, majorit� et opposition, ensemble. J'esp�re et je souhaite que l'ann�e 1999 soit l'occasion d'une r�novation d'une nouvelle approche, dans la mani�re dont la Ville de Paris devrait participer � l'animation commerciale des quartiers, en somme, un peu d'imagination.
J'avais d�pos� hier un voeu concernant le recensement des commerces de proximit� en y ajoutant un questionnaire afin que les habitants puissent donner leurs avis et suggestions. En quelques mots, vous l'avez rejet�. J'allais pourtant dans votre sens, Monsieur le Maire, vous qui avez fait du commerce de proximit� une de vos priorit�s en 1995 mais vous ne souhaitez pas, je suppose, que l'on s'en souvienne.
Pour conclure, je voudrais dire qu'il n'est pas obligatoire que l'animation soit d�cid�e dans les bureaux de l'H�tel-de-Ville. M�me chose pour tout le monde et aux m�mes dates. Soyons attentifs � la diversit�, � l'identit� de nos quartiers, de nos arrondissements. Je dirai m�me plus : privil�gions les diff�rences. Apr�s la lettre modificative, le budget allou� approche les 4 millions de francs hors d�corations de No�l. L'ann�e prochaine, nous serons en 1999. Pourquoi ne pas voir l� une possibilit� de cr�ation d'emplois-jeunes qui pourraient aider les associations de commer�ants � imaginer et � mettre en place ces animations.
Nous voterons sans enthousiasme ces projets de d�lib�ration sauf les deux indiqu�s plus haut. Nous ne voulons pas p�naliser les commer�ants qui n'y sont pas pour grand chose. Cette distribution de 1.180.000 F en bons d'achat de 500 F c'est quand m�me, je le regrette, le degr� 0 de l'animation commerciale.
Je vous en remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, du Mouvement des citoyens et communiste).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur LE GARREC, je suis �tonn� de votre r�action un peu violente. Vous nous reprochez de ne rien faire et quand on fait quelque chose vous nous le reprochez doublement. Il faut savoir ce que l'on veut.
Sachez que " Ma rue, mon quartier " est une op�ration qui n'a pas �t� d�cid�e dans un bureau comme cela. Nous avons re�u, et j'ai re�u personnellement deux fois, les pr�sidents d'associations de commer�ants de tout Paris, ce qui repr�sente � peu pr�s 230 associations, qui �taient demandeurs d'une op�ration de fin d'ann�e du fait qu'on avait abandonn� " Paris Fleuri, Paris Courtois ". Quant � la valeur des ch�ques cadeaux qui est de 500 F, si vous trouvez que c'est insuffisant, croyez-moi, dans certains quartiers et pas les quartiers les plus riches, 500 F pour quelqu'un qui va faire une course au moment de No�l, c'est beaucoup d'argent. Les gens sont contents de les avoir.
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFAECG 138.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DFAECG 138).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
retour Retour