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49 - 1998, JS 357 - Subvention exceptionnelle à la Fédération française de badminton, Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). - Montant : 100.000 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je passe maintenant au projet de d�lib�ration JS 357, page 12 de l'ordre du jour, accordant une subvention exceptionnelle � la F�d�ration fran�aise de badminton, pour un montant de 100.000 F.
Je donne la parole � M. HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Notre ami Dominique CANE va nous faire pleurer sur les joueurs de badminton, comme tout � l'heure il nous a fait pleurer sur la n�cessit� de d�mocratiser le sport du golf !
Je n'ai rien contre le badminton, mais 100.000 F, franchement ! Il faut arr�ter � un moment quelconque ! Je ne sais pas quand vous allez vous arr�ter de d�penser l'argent du contribuable inutilement ! 100.000 F pour le badminton, enfin !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. CANE pour vous r�pondre.
M. Jean-Philippe HUBIN. - C'est du racket !
M. Dominique CANE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je vois que notre ami Jean-Philippe HUBIN, quand il veut pratiquer un sport, n'a, lui, aucun probl�me...
M. Jean-Philippe HUBIN. - Non.
M. Dominique CANE, adjoint, rapporteur. - ... je crois qu'il en a tous les moyens et il s'imagine que tout le monde est comme lui � Paris ! Je ne veux pas l'attaquer personnellement, mais j'en ai marre, moi, qu'on nous mette en porte-�-faux vis-�-vis de ces personnes.
Si l'on subventionne ces associations, c'est qu'elles en ont besoin, qu'elles servent les Parisiens et, dans la mesure o� elles servent les Parisiens, qu'ils fassent du vol � voile, du skateboard ou du badminton, j'estime qu'on doit les aider !
C'est tout ce que je voulais dire, Monsieur le Maire.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Et je demande le curling !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Vous pouvez cr�er une association dont vous prendrez la pr�sidence...
M. Jean-Philippe HUBIN. - Je crains malheureusement que ce soit la raison pour laquelle toutes ces associations sont subventionn�es !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au vote.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 357.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe " Union pour la d�mocratie � Paris " ayant vot� contre. (1998, JS 357).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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