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46 - 1998, JS 335 - Subventions, au titre de 1998, à des organismes locaux des Fédérations nationales sportives. - Montant total : 884.700 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous allons passer � l'examen du projet de d�lib�ration JS 335 accordant une subvention, au titre de 1998, � des organismes locaux des F�d�rations nationales sportives.
La parole est � l'orateur inscrit, M. HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Monsieur le Maire, nous avons l� une v�ritable description � la Pr�vert de l'ensemble des sports fran�ais imaginables. Nous avons m�me un Comit� d�partemental de vol � voile de Paris. J'esp�re que ce Comit� n'exerce pas ses talents sur le site m�me de la Capitale. J'ai peur qu'il y ait des accidents.
Nous avons deux Comit�s de boulistes... d'une part les boulistes, et d'autre part les joueurs de p�tanque. Je ne savais pas qu'il y avait un distinguo � apporter entre les boulistes. C'est la boule lyonnaise ?
Elle se pratique aussi � Paris ? C'est une bonne nouvelle. Nous avons le base-ball, la montagne, l'escalade, le cano�-kayak et l'aviron qui sont deux activit�s tr�s diff�rentes, le badminton, le seul qui n'est pas nomm�, c'est le curling et je le regrette.
C'est un sport �galement tr�s int�ressant. Je sugg�re la cr�ation d'une association de d�fense des curlers de Paris. Tous ces gens touchent des subventions. C'est peut-�tre bien mais vous avez d�cid� de les attribuer de fa�on qui me para�t large et g�n�reuse. En m�me temps, ils touchent aussi des subventions exceptionnelles. Nous retrouvons encore le Comit� de Paris de karat� et arts martiaux, que nous avons d�j� vu tout � l'heure qui touche une subvention de 50.000 F, sur laquelle je suis d�j� intervenu.
Non seulement ils re�oivent une subvention pour organiser des manifestations mais ils en re�oivent parce qu'ils existent. Il y a peut-�tre � diminuer l'ensemble de nos d�penses dans ce domaine-l�, � les recalibrer, � arr�ter les saupoudrages dans tous les sens, � ne plus pratiquer le client�lisme le plus �cervel�, et � rester dans nos " bottes " sinon nous ruinerons Paris avec des subventions de ce genre.
M. Pierre GABORIAU, adjoint pr�sident. - Je donne la parole � M. CANE.
M. Dominique CANE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je ne veux pas pol�miquer avec M. Jean-Philippe HUBIN, je veux simplement r�pondre par trois petites phrases.
Les organismes locaux des f�d�rations nationales apportent une contribution indispensable � la pratique sportive parisienne notamment en mati�re de formation et d'organisation des comp�titions.
Ce soutien compl�te celui que la Ville donne aux associations sportives.
Selon l'organisation propre � chaque f�d�ration, les subventions sont vers�es soit au Comit� d�partemental, soit au Comit� r�gional, soit � la Ligue r�gionale, mais toujours en consid�ration de l'activit� parisienne de l'organisme.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 335.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe " Union pour la d�mocratie � Paris " ayant vot� contre. (1998, JS 335).

Décembre 1998
Débat
Conseil municipal
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