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11 - 2001, AJ 7 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, d'introduire une requête devant le Tribunal administratif de Paris demandant l'expulsion de Mme Denise LAMEUL, occupante sans droit ni titre du logement de fonction à l'annexe du lycée-collège Turgot (3e)


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons maintenant, mes chers coll�gues, au projet de d�lib�ration AJ 7 G situ� � la page 3 de l'ordre du jour.
Cette d�lib�ration autorise le Pr�sident du Conseil g�n�ral de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � introduire une requ�te devant le Tribunal administratif de Paris demandant l'expulsion de Mme Denise LAMEUL, occupante sans droit, ni titre, du logement de fonction � l'annexe du lyc�e-coll�ge Turgot dans le 3e arrondissement.
Je donne la parole � l'orateur inscrit, M. BOHBOT.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Monsieur le Pr�sident, je ne suis pas favorable � ce projet de d�lib�ration qui vise � demander au Tribunal administratif l'expulsion de Mme LAMEUL qui est la porti�re du coll�ge Turgot qui est situ� rue Montgolfier dans le 3e arrondissement. Mme LAMEUL est ouvri�re d'entretien, elle est mari�e, m�re de deux enfants et un litige assez b�nin l'oppose au Proviseur du lyc�e Turgot depuis 3 ans.
Je m'�tonne que ce dossier n'ait pas �t� soumis au Conseil d'arrondissement. C'est une affaire bien connue dans le 3e arrondissement, car elle a suscit� une p�tition sign�e par de nombreux habitants de l'arrondissement et aussi par les coll�gues de Mme LAMEUL. C'est une d�lib�ration qui pose �galement le statut des porti�res et des portiers des �tablissements scolaires qui n'ont pas le m�me statut que les gardiens, que les concierges de lyc�es ou de coll�ges puisqu'ils ne tiennent leur d�signation que du Proviseur, donc directement par une d�cision interne.
Je pense que dans ce dossier, on pourrait trouver une solution plus humaine qui pourrait permettre, � la fois, � Mme LAMEUL de poursuivre son activit� dans le coll�ge, activit� qu'elle a actuellement au coll�ge Turgot, et � sa famille de conserver son logement.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci.
C'est M. DAGNAUD qui va vous r�pondre.
M. Fran�ois DAGNAUD, au nom de la 2e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
La pr�sentation faite par notre coll�gue M. BOHBOT de la situation, effectivement p�nible sur un plan humain, mais claire sur un plan juridique, est un peu raccourcie, me semble-t-il, en tout cas d'Apr�s les �l�ments que j'ai � ma disposition.
Mme LAMEUL occupe actuellement un logement de fonction situ� � l'annexe du coll�ge-lyc�e Turgot dans le 3e arrondissement. Il est indiscutable que ce logement lui a �t� conc�d� par n�cessit� absolue de service pour la dur�e de ses fonctions de porti�re du coll�ge.
Or, � l'issue d'un conflit professionnel sur lequel il ne m'appartient pas de porter un jugement, il a �t� d�cid� de mettre fin � ses fonctions de porti�re au sein du coll�ge � compter de juillet 1999, c'est-�-dire depuis plus de 2 ans.
L'int�ress�e a �t� inform�e par courrier de cette d�cision d�s le 18 septembre 1998, depuis 3 ans.
Dans ces conditions, il est clair que l'int�ress�e continue d'occuper un logement de fonction, alors m�me qu'elle n'exerce plus les fonctions pour lesquelles elle avait ce logement et que l'agent qui l'a remplac�e dans ses fonctions se trouve, de ce fait, dans l'incapacit� de b�n�ficier du logement de fonction.
Sans reprendre le d�bat que l'on avait hier, on comprend bien, s'agissant d'un emploi de porti�re-concierge, que le fait d'�tre log� sur place est indispensable � la bonne marche de l'�tablissement et � l'occupation de cet emploi.
Cela �tant, il est bien �vident que personne ne peut se r�soudre � ce que Mme LAMEUL, pas plus que personne d'autre, ne soit comme cela expuls�e sans solution de relogement. n�anmoins, notons que cela fait 3 ans que Mme LAMEUL a �t� invit�e � trouver une solution de repli, que la d�marche qu'il nous est propos� d'engager est une d�marche juridique qui permet de faire droit � une situation compliqu�e.
J'imagine que Mme LAMEUL a d�pos� une demande de logement social. peut-�tre qu'il faudrait s'en assurer, parce qu'en effet on ne peut pas reconna�tre � l'int�ress�e le droit de se maintenir �ternellement dans les lieux dans la mesure o� ce maintien p�nalise le bon fonctionnement de l'�tablissement. n�anmoins, nous sommes tous conscients de la n�cessit� que cette personne trouve une solution de relogement et, donc, je propose � M. BOHBOT de v�rifier avec l'int�ress�e qu'elle a bien d�pos� une demande de logement. Avec le secours du maire de l'arrondissement et des services sociaux, il y a sans doute moyen de lui venir en aide pour acc�l�rer le bon aboutissement de sa demande de logement.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Monsieur NAJDOVSKI, vous avez la parole.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Monsieur le Pr�sident, merci.
Je demanderai une suspension de s�ance de cinq minutes, s'il vous pla�t, afin que les �lus puissent se concerter sur ce projet de d�lib�ration. C'est vrai que, parmi le flot de d�lib�rations que nous recevons, il ne nous est pas possible de tout voir et le cas humain qui est soulev� ici semble quand m�me important.
Je demande donc une suspension de cinq minutes pour pouvoir avoir une concertation des �lus et d�terminer une position par rapport au vote sur ce projet de d�lib�ration.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - La s�ance est suspendue pour cinq minutes.

Septembre 2001
Débat
Conseil général
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