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18 - 2001, ASES 38 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'association "ARCAT - SIDA" (20e) une convention. - Fixation, pour l'exercice 2001, de la subvention du Département de Paris à ladite association. - Montant : 450.000 F


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 38 G, page 7 de l'ordre du jour, qui concerne la signature d'une convention avec l'association "ARCAT - SIDA" dans le 20e.
Mme G�GOUT a la parole.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Madame la Pr�sidente.
Cette s�ance de notre Conseil examine 4 d�lib�rations concern�es par la lutte contre le Sida.
Aussi, pour gagner du temps, je ferai une seule intervention courte sur les 4.
Bien s�r, nous nous r�jouissons de l'augmentation des subventions accord�es aux associations.
Pour "ARCAT - SIDA", eu �gard au travail important r�alis�, notamment en direction des personnes issues de l'immigration et ce malgr� un grave manque de moyens, j'aurais souhait� une aide plus grande de notre part.
Pour "AIDES", nous demandons que la subvention continue � augmenter r�guli�rement. C'est vraiment n�cessaire, je crois.
Concernant le maintien � domicile des malades atteints du SIDA, nous constatons une baisse de l'activit�, qui n'est pas li�e � une diminution de l'effort de notre collectivit�, mais simplement � l'incidence b�n�fique des trith�rapies sur la vie quotidienne des malades.
Pour les appartements de coordination th�rapeutique, c'est encore une autre d�lib�ration, nous avons 121 places au total pour tout Paris, ce qui est vraiment trop peu.
Il est pr�vu au plan national une augmentation de 75 places. C'est d�risoire.
Nous demandons, �tant donn� l'�volution de la situation de ces personnes, que soient mises en ?uvre les n�gociations n�cessaires, puisqu'il ne s'agit pas que du D�partement de Paris, pour aboutir � la cr�ation de places suppl�mentaires en nombre cons�quent.
Quelques remarques concernant la politique mise en ?uvre par la Ville et le D�partement en mati�re de lutte contre le Sida et de pr�vention.
Dans ce cadre, eu �gard � l'accroissement des nouvelles contaminations et � la r�duction des comportements int�grant la pr�vention aussi bien dans le milieu gay que dans les milieux h�t�ro, il est n�cessaire d'op�rer un v�ritable inversement de tendance et faire en sorte que la politique de la Ville et du D�partement devienne une "locomotive" des actions men�es en mati�re de pr�vention. Les associations sont en attente de gestes forts de la part des politiques, et la mise en place d'une importante politique de lutte contre le Sida en partenariat avec les associations constituerait un tel geste.
Quelques id�es de ce qu'on pourrait envisager :
D'une part des structures d�partementales ou municipales �quivalentes � ce qui existe au niveau r�gional avec le C.R.I.P.S. permettraient un maillage plus serr� de la Ville et un meilleur acheminement des informations et des actions de pr�vention.
On pourrait faire une mise � disposition gratuite par la Ville et le D�partement des moyens de pr�vention, des pr�servatifs dans les lieux publics, dans des bars... sans oublier des lieux h�t�ro - j'insiste sur ce point car la contamination est importante.
Une structure de liaison avec tous les commer�ants concern�s de fa�on plus ou moins directe par la question du Sida : les bars, les lieux de rencontres, les saunas, les clubs �changistes et le Syndicat des entreprises Gay �videmment, pour organiser avec eux la pr�vention dans leur �tablissement.
Enfin l'�dition de guides d'information � l'intention des jeunes qui pourraient �tre distribu�s dans les coll�ges, les centres d'animation, les M.J.C., les centres sportifs municipaux, etc.
J'en termine avec simplement une pr�occupation que nous partageons tous : aujourd'hui, la crainte � l'�gard du Sida diminue, les prises de risque sont importantes, la sous-information est massive. On peut estimer � 5 ou 6.000 personnes le nombre de contaminations en France chaque ann�e. Nous devons, avec les institutions concern�es et les associations qui se battent sur ce terrain, consacrer la cr�ativit�, l'intelligence et les moyens financiers indispensables pour faire reculer ce fl�au.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci, Madame G�GOUT.
Je vous demande un peu d'attention sur ce sujet important. M. LHOSTIS va r�pondre � Mme G�GOUT.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 5e Commission. - Je partage l'approche de Mme G�GOUT sur la question du Sida et sur le fait qu'il ne faut surtout pas baisser les bras dans la lutte et dans l'action pour la pr�vention de la pand�mie.
Aujourd'hui, le nombre de personnes qui d�veloppent la maladie continue � cro�tre. Certes aujourd'hui cette maladie n'est plus toujours mortelle comme c'�tait le cas pr�c�demment et cela gr�ce aux trith�rapies. Mais, je le r�p�te, elle touche un plus grand nombre de gens.
Evidemment, il convient que nous d�veloppions notre action de pr�vention.
Je dois dire � ce sujet qu'�videmment on peut �tre comme Mme G�GOUT insatisfait en partie. Chacun aimerait donner plus de moyens � un certain nombre d'associations. Mais, il faut relever l'effort qui a �t� fait pour le budget 2001 qui a port� de 11 millions en 2000 � 13,5 millions les moyens de lutte contre le Sida. Cet effort dont j'esp�re et j'en suis s�r qu'il sera poursuivi et amplifi� en 2002, nous donne de nouveaux moyens de r�pondre � cette attente et � cette action.
Nous avons d�j� pu en faire b�n�ficier un certain nombre d'associations. Vous avez cit� "AIDES", par exemple, qui a vu sa subvention cette ann�e augment�e de fa�on significative.
Vous avez fait par ailleurs un certain nombre de propositions pour renforcer l'action de la collectivit� parisienne. J'en ai pris bonne note. Elles sont toutes extr�mement int�ressantes. Certaines d'entre elles, comme la distribution de pr�servatifs, ont d�j� �t� engag�es. Il y en a d'autres et soyez assur�e que, dans la r�flexion qui est la mienne sur ces probl�mes d'action et de pr�vention du Sida, toutes les id�es que vous avez �mises seront prises en consid�ration et, si possible, int�gr�es � notre action.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci, Monsieur LHOSTIS.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 38 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, ASES 38 G).

Septembre 2001
Débat
Conseil général
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