�

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Le v?u n��96 est relatif aux nuisances sonores li�es aux deux-roues motoris�s.

La parole est � Laurence GOLDGRAB et Aur�lie SOLANS y r�pondra.

Mme Laurence GOLDGRAB. - Merci beaucoup, Madame la Maire.

Selon l'�tude r�alis�e par l'entreprise "Mimi Hearing Technologies", Paris serait la 9e ville la plus bruyante au monde et la 2e ville d'Europe la plus bruyante derri�re Barcelone. D?ailleurs, je pense que m�me sans �tude, vous avez tous pu constater, comme moi, le bruit permanent qui r�gne � Paris.

Les rapports de Bruitparif sont �loquents. Le bruit est une g�ne au quotidien et il a des cons�quences sur la qualit� de vie de chacun. En plus, cela repr�sente un co�t pour la collectivit� de 16,2�milliards, rien que pour l'Ile-de-France en une ann�e. L�-dedans, on compte les d�penses de sant�, de stress, de baisse de productivit�, etc.

Pour 43�% des Franciliens, la principale source de bruit vient des transports, 31�% l'imputent au trafic routier et 14�% plus sp�cifiquement aux deux-roues. Si nous sommes conscients que la r�pression concernant les deux-roues motoris�s qui ne respectent pas les normes sonores est compliqu�e, nous pensons que le bruit a des cons�quences trop graves sur la qualit� de vie et la sant� des Parisiens pour ne pas en faire une priorit�.

Par cons�quent, par ce v?u, nous demandons que la lutte contre les nuisances sonores des deux-roues soit renforc�e et que des bilans des actions de pr�vention et de r�pression avec des chiffres soient communiqu�s aux �lus du Conseil de Paris.

Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

La parole est � Mme Aur�lie SOLANS.

Mme Aur�lie SOLANS. - Merci.

Mes chers coll�gues, Madame Laurence GOLDGRAB, merci pour ce v?u qui revient � nouveau sur cette lutte contre la pollution sonore li�e aux deux-roues motoris�s.

Le nombre des deux-roues � moteur thermique constitue une source importante de pollution sonore � Paris, d'autant qu?ils ont �t� longtemps en forte augmentation. Non seulement ils contribuent trop souvent aux d�passements des seuils limites et donc � la surexposition de dizaine de milliers de Parisiennes et de Parisiens, vous l?avez dit, mais ils sont les premiers responsables des bruits dits �mergents, g�n�rateurs de stress, d'inconfort, d�nonc�s par les habitants lors de la consultation publique sur le P.P.B.E. parisien de 2015. Les enjeux sanitaires sont r�els, vous l?avez dit, et nous sommes encore loin des valeurs guides de l'Organisation mondiale de la sant�, du fait du trafic routier.

Lors du dernier comit� de pilotage du P.P.B.E. qui s'est tenu le 22�mai dernier, nous avons mis justement � l'ordre du jour dans le suivi des actions pr�vues par ce plan la probl�matique des deux-roues motoris�s avec la Pr�fecture de police, que je tiens d?ailleurs � remercier pour sa participation. Ce point � l'ordre du jour faisait suite � une demande du Conseil de Paris de mai dernier justement.

La Pr�fecture a propos� qu'une m�thode de travail soit mise en place avec la Ville, lors du comit� de pilotage, comprenant des indicateurs et des crit�res stabilis�s afin de fiabiliser les comparaisons, notamment sur les contr�les et les verbalisations. Un chiffre a d�j� �t� donn�: 79�verbalisations ont �t� effectu�es lors de 15�op�rations cibl�es bruit men�es entre le 1er�janvier et le 31�mars 2018.

Aussi, nous sommes tout � fait d'accord avec votre v?u et nous vous proposons de l'amender afin que, syst�matiquement, lors de nos comit�s de pilotage sur le suivi des actions pr�vues par le P.P.B.E., nous puissions faire le point avec la Pr�fecture de police sur le bilan de l'ann�e en cours. C'est ce que nous leur proposerons. Merci.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame SOLANS.

Je crois que cette proposition d'amendement requiert l'assentiment de Laurence GOLDGRAB.

Je vous propose donc de mettre aux voix, � main lev�e, le v?u n��96 ainsi amend�.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2018, V. 318).

�