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Vœu déposé par M. Pierre-Yves BOURNAZEL, Mme Fadila MÉHAL et M. Christian HONORÉ relatif à la tranquillité publique et à la végétalisation de la porte de Montmartre.


M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Nous examinons le v?u n��102 relatif � la tranquillit� publique et � la v�g�talisation de la porte de Montmartre.

La parole est � Pierre-Yves BOURNAZEL.

M. Pierre-Yves BOURNAZEL. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u, je le d�pose � la demande des habitants de la porte de Montmartre qui ont interpell� M. Stanislas GUERINI, d�put�, et moi-m�me, puisque c'est � la jonction des deux circonscriptions. Ce v?u est d�pos� avec Fadila M�HAL et Christian HONOR�.

Ce sont d'ailleurs plut�t des questions, puisque je l'ai d�pos� � la mairie du 18e et que le maire du 18e a r�pondu � ce v?u. Je souhaiterais conna�tre la position de la Ville de Paris, en tout cas avoir confirmation des �l�ments et un calendrier sur deux points essentiellement.

D'abord, sur le projet de v�g�talisation et d'am�nagement urbain des mails Henri-Huchard et Ren�-Binet. Je voudrais savoir si vous nous confirmez l'engagement de la Ville et si vous pouvez nous donner un calendrier. Deuxi�mement, pouvez-nous nous confirmer la cr�ation, attendue l�gitimement par les habitants, d'une jonction entre le square Ren�-Binet et le square Marcel-Sembat, bien s�r en concertation avec les riverains et nous donner ce calendrier�?

Enfin, j'ai un troisi�me point qui s'adresse � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police pour demander l'augmentation de la fr�quence et le nombre de contr�les des forces de police, et ce tr�s t�t dans la nuit, afin d'effectuer un travail de remonter des fili�res de vente � la sauvette, en coordination avec la Brigade de lutte contre les incivilit�s de la Ville de Paris.

Je le dis d'avance, si j'ai des r�ponses concr�tes sur la confirmation du calendrier, je retirerai mon v?u.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, tout d?abord la parole est � Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire, merci, Monsieur BOURNAZEL.

Je pense donc que vous allez retirer votre v?u, car je vais vous donner des �l�ments tr�s pr�cis. Ce v?u ressemble beaucoup � celui que vous avez pr�sent� au Conseil de Paris du mois de novembre dernier. Vous �mettez deux types de demande�: une qui vise directement les comp�tences de la Ville, l'autre qui est du ressort de la Pr�fecture de police et le Repr�sentant du Pr�fet va vous dire quelques mots.

Je voudrais rappeler d?abord les am�liorations apport�es par le G.P.R.U. depuis son lancement en 2007. Nous avons lanc� de nouveaux services publics de proximit�, un volume de 9.000�m�tres carr�s, une cr�che, un centre social, une biblioth�que, le centre Paris Anim', une �cole. Nous avons requalifi� une partie des espaces publics de mani�re qualitative, jardins, le mail Huchard, la rue Henri-Brisson et la rue Jean-Varenne.

Nous avons livr� deux nouvelles voies�: la rue Maurice-Grimaud et la place Fran�oise-Dorl�ac. Nous avons livr� des immeubles de logements sociaux de qualit� et r�cemment un h�tel d'entreprises de la R.I.V.P. de 7.000�m�tres carr�s, dont les premiers occupants doivent arriver d'ici le mois de septembre. Un programme h�telier de 7.000 m�tres carr�s sera, quant � lui, livr� courant octobre.

Ces deux programmes viendront changer la physionomie du quartier en d�veloppant une mixit� fonctionnelle, ce qui est extr�mement important. Par ailleurs, l'arriv�e du tramway au mois de novembre prochain viendra d�senclaver ce secteur et permettra aux habitants d'avoir une meilleure desserte de transport en commun.

Gr�ce � cette requalification urbaine, nous voyons d�j� l?�mergence de nouveaux espaces o� les riverains peuvent venir d�velopper des usages de l'espace public, la v�g�talisation en cours de la rue G�rard-de-Nerval, la cr�ation du jardin partag� G�rard-de-Nerval, l'installation d'agr�s dans les squares voisins, Binet et Marcel-Sembat.

Vous nous interrogez sur la mise en place du projet d�pos� par les habitants au budget participatif 2018. Ce projet pr�voit de faire la jonction de entre les deux squares Binet et Sembat en cr�ant une coul�e verte avec des installations ludiques, artistiques et sportives qui viendront animer et apaiser le mail Binet. La concertation est en cours et la mairie du 18e a programm� une r�union de co-construction avec les habitants pour que ce projet puisse �tre pr�sent� au vote � l'automne.

Permettez-moi de vous rappeler que la concertation et la co-construction sont l?essence m�me des projets du budget participatif. Au regard de l'action de la Ville d�j� mise en place sur ce secteur pour apaiser l?espace public en livrant des am�nagements de qualit� et en concertation avec les habitants, je vous demanderai donc, comme vous l?avez d�j� �voqu�, de retirer votre v?u.

Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Jean-Louis MISSIKA.

Pour compl�ter cette r�ponse, la parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. -. Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le D�put�, le sujet des sauvettes est r�current dans ce Conseil de Paris. C?est d?ailleurs l'un des th�mes privil�gi�s de discussion avec la Ville pour coordonner nos actions.

Comme vous le savez, en quelques mots, l'action de la Pr�fecture de police dans ce domaine repose sur quelques principes qui ont montr� leur efficacit�. D?abord, des proc�dures simplifi�es et valid�es par le procureur de la R�publique, qui permettent sur le terrain m�me et sans perte de temps de proc�der � la verbalisation des vendeurs de sauvette, une capacit� � saisir la marchandise de fa�on imm�diate. A la porte de Montmartre, l'ann�e derni�re, plus de 120�tonnes de marchandise ont ainsi �t� saisies et d�truites par ce biais et presque 20�tonnes depuis le d�but de l'ann�e. Il y a aussi des moyens sp�cialis�s.

Dans le 18e arrondissement, vous avez depuis l?automne dernier une brigade sauvette contrefa�on qui agit sur les diff�rents secteurs les plus expos�s � ce ph�nom�ne et dont l'efficacit�, je crois, n'est plus � d�montrer. En tout cas, elle suscite l'adh�sion d'un grand nombre d'acteurs de terrain. Des moyens p�destres et des moyens �questres de la Garde r�publicaine peuvent �galement �tre mobilis�s ponctuellement et dont, l� encore, l?efficacit� est r�elle. Enfin, nous travaillons �galement avec les services sp�cialises de l?Etat, notamment les douanes, afin de lutter contre ce ph�nom�ne.

Je disais que c'�tait l'un des th�mes privil�gi�s de notre coordination avec la Ville. Nous travaillons avec la DPSP � assurer une pr�sence compl�mentaire sur le terrain, m�me si les pr�rogatives des agents de la DPSP ne sont pas les m�mes que celles de Police nationale. Nous travaillons �galement en coordination avec la commune de Saint-Ouen, la police municipale de Saint-Ouen et la Direction territoriale de la s�curit� publique de Seine-Saint-Denis afin d'�viter les probl�mes de fronti�res administratives, lesquelles, en la mati�re, n?ont pas beaucoup d'existence.

Le ph�nom�ne est d'ampleur, massif. L'action doit continuer et, si vous en �tes d?accord, nous vous adresserons, ainsi qu?aux �lus de Paris, un �crit du Pr�fet de police pr�cisant davantage encore l?action men�e dans ce domaine.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Monsieur BOURNAZEL, retirez-vous votre v?u�?

M. Pierre-Yves BOURNAZEL. - Constructif un jour, constructif toujours.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Le v?u est donc retir�.

Juin 2018
Débat
Conseil municipal
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