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VI - Question d'actualité du groupe Parisiens, Progressistes, Constructifs et Indépendants à Mme la Maire de Paris relative au Grand Paris.


Mme LA MAIRE DE PARIS. - Question suivante du groupe PPCI, c'est M. VESPERINI qui la pose.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci, Madame la Maire.

Chers coll�gues, en Grande-Bretagne, il y a vingt ans, quasiment jour pour jour, les Londoniens adoptaient par r�f�rendum la cr�ation du Grand Londres, une entit� compos�e de 25 membres �lus au suffrage universel direct, charg�s de tout le d�veloppement �conomique, de toute l'action sociale et de tout le d�veloppement durable dans ce territoire de 8 millions d'habitants, en lien avec les districts, permettant d'avoir ainsi uniquement deux niveaux de collectivit� locale.

En France, ce n'est pas la m�me chose. Dix ans apr�s le discours historique de Nicolas SARKOZY sur le Grand Paris, les Parisiens ont pour interlocuteurs locaux, la mairie d'arrondissement, la Mairie de Paris et ses 163 conseillers de Paris, la M�tropole du Grand Paris et ses 209 conseillers m�tropolitains, la R�gion Ile-de-France et ses 209 conseillers r�gionaux, sans compter les pouvoirs du Pr�fet de police, du Pr�fet de R�gion et des syndicats techniques interd�partementaux dont nous connaissons tous l'importance ici.

Bref, presque six niveaux de collectivit� locale, des �lus int�gralement d�sign�s � la proportionnelle, ce qui nuit par cons�quent � leur notori�t� mis � part quelques-uns, et un Etat qui divise tout cela pour mieux r�gner. Voici donc le r�sultat de dix ans de palabres, de discussions et finalement aussi de connivences partisanes pour le meilleur de nos ego, mais �galement pour le pire, en particulier, pour le pire de notre �conomie, ce millefeuille de voitures avec chauffeur ralentissant en effet les investissements et les prises de d�cision des investisseurs dans une r�gion qui repr�sente 30�% du P.I.B. de la nation.

Face � cela, le Pr�sident de la R�publique s'appr�te � r�organiser le Grand Paris et il a raison. Dans ce d�bat, chacun d�fend ses int�r�ts et il a raison. La R�gion promeut la Grande couronne. La M�tropole d�fend la zone dense. Les d�partements d�fendent leurs offices H.L.M. L'Etat fait conna�tre ses id�es par le biais du Pr�fet d'Ile-de-France. Pendant ce temps, la Mairie de Paris ne donne quasiment aucun signal sur ses int�r�ts et encore moins sur sa vision.

Je m'explique. Dans les paroles tout d'abord, ce ne sont que des discours vaporeux dont cet Ex�cutif a, depuis 2014, lui seul le secret, c'est-�-dire des discours l�nifiants, � base de langue de bois d'�b�ne bien tremp� dans laquelle finalement chacun trouve un peu midi � sa porte, mais c'est bien normal puisqu'en r�alit�, derri�re ces discours, il n'y a aucune suite op�rationnelle puisqu'il n'y a aucun v�ritable choix clivant, aucun choix qui tranche.

Dans les actes, c'est un peu diff�rent. Ce ne sont que des d�cisions qui opposent progressivement la capitale � ses voisins. Vous avez ainsi d�cid� de mani�re totalement unilat�rale, sans en parler notamment � l'�chelle m�tropolitaine; de fermer les voies sur berge.

Vous vous d�faussez tellement sur la R�gion en mati�re de transports publics qu'on peut d'ailleurs se demander si votre adjoint aux d�placements a encore quelque utilit�. Vous fermez des tunnels qui fluidifient pourtant le trafic de l'agglom�ration alors m�me que les autoroutes autour de Paris sont satur�es chaque matin. Vous allez d�sormais, comme on l'a vu depuis la semaine derni�re avec le cas Autolib' et le fiasco du V�lib', contaminer m�me les communes limitrophes de votre incurie financi�re.

Madame la Maire, chers coll�gues, l'histoire de Paris a continuellement r�sid� dans l'agrandissement du territoire, certes d�cid� par l'Etat, par l'autorit� du roi de France, par l'empereur, par la R�publique, mais il a toujours �t� accompagn� par les acteurs locaux, par les acteurs �conomiques comme l'illustre encore l'embl�me de Paris avec la nef des marchands. Or, pour la premi�re fois de son histoire, alors que nous vivons une p�riode strat�gique, non seulement l'autorit� communale de Paris?

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Il faut conclure, Monsieur VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Je fais comme les autres groupes, les orateurs pr�c�dents.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Il faudra conclure tout de m�me.

M. Alexandre VESPERINI. - L'autorit� communale de Paris est en train de recroqueviller Paris.

Ma question est tr�s simple, Madame�la�Maire, mes chers coll�gues�: quand allez-vous enfin prendre conscience du Grand Paris�? Quand allez-vous enfin nous dire votre vision pour faire changer de dimension � Paris�? D'ailleurs, je regrette que Monsieur MISSIKA ne soit pas pr�sent car je croyais que c'�tait lui, l'expert du Grand Paris. Je ne comprends pas pourquoi il n'est pas l�.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Parce qu'il a une obligation qui n'a pas � �tre rendue publique.

Monsieur Bruno JULLIARD�?

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci beaucoup, Madame la Maire.

Cher Alexandre VESPERINI, merci aussi de votre int�r�t soutenu, je le crois aussi sinc�re pour la construction m�tropolitaine, m�me si � �couter votre intervention, nous avons en effet quelques divergences.

J'interviendrai � la place de Jean-Louis MISSIKA qui, pour des raisons personnelles, ne peut pas �tre pr�sent dans cet h�micycle � cet instant.

Comme depuis ses origines, la construction m�tropolitaine emprunte, et depuis de nombreuses ann�es, des chemins sinueux, peut-�tre plus encore, vous avez raison, dans cette p�riode o� les incertitudes semblent particuli�rement nombreuses. Mais quels que soient les d�bats institutionnels qui ont �t� rouverts depuis un an maintenant, nous devons consid�rer comme acquis que le fait m�tropolitain s'est, de fait, impos�. D'abord, vous avez raison de le noter, avant m�me les �lus de tous bords confondus, nous pouvons nous le dire, s'est impos� du fait de nos concitoyens qui, les premiers, vivent le Grand Paris des transports, le Grand Paris de la culture, le Grand Paris du travail et, d�sormais, il serait heureux tout de m�me de le souligner, par l'action de tr�s nombreux �lus locaux qui se sont saisis de ce d�bat �minemment d�mocratique et d�terminant pour l?avenir de notre territoire. Dans le d�bat en cours, Paris reste fid�le � son engagement m�tropolitain, engagement qui s'est construit depuis les ann�es 2000. Paris a �t� pionni�re dans cet engagement autour d'un dialogue respectueux avec nos voisins et forte de la certitude qu'il fallait inventer une nouvelle gouvernance � l'�chelle m�tropolitaine pour se donner les moyens de r�duire les in�galit�s, d?affronter les crises du logement et de l'h�bergement, de lutter contre la pollution ou encore de conforter notre attractivit�.

Par-del� ces principes, nous nous sommes toujours efforc�s de rester en mouvement et de ne pas attendre, comme t�tanis�s, l'issue d'un d�bat institutionnel en perp�tuel recommencement. Je crois, je l'esp�re en tout cas, que nous partageons certaines convictions.

D'abord, il y a la n�cessit� d'un �chelon de gouvernance qui soit r�ellement en capacit� d'agir au niveau de la zone dense et qui s'appuie sur la commune, sur les communes. C'est l'�chelle pertinente pour bon nombre des politiques d'avenir m�tropolitaines. Deuxi�me constat que, je crois, nous partageons�: l'impossibilit� de penser une m�tropole du Grand Paris qui fasse abstraction du d�veloppement de sa ville centre. Troisi�me conviction�: la n�cessit� de ne pas recr�er de millefeuille administratif et politique inefficace et incompr�hensible pour nos concitoyens. Vous avez raison, il y a besoin de simplification. Ce doit �tre l'�tape suppl�mentaire.

J'aurai tout de m�me une nuance avec votre propos ou certains de vos �crits. Je ne crois pas que cela se fasse en clouant au pilori les �lus m�tropolitains qui ont leur l�gitimit�, leur r�le et qu'il faut respecter.

Enfin, quatri�me conviction�: la m�thode, tout de m�me. Faisons preuve d'une certaine humilit�. Nous sommes tous le produit d'engagements d'�lus avant nous. Nous n'avons pas la science infuse. Il faut aussi savoir �tre le fruit d'une histoire et d'engagements qui nous ont pr�c�d�s. Il est probable que s'il y a �videmment n�cessit� d'am�liorer, de r�fl�chir encore et toujours � des �volutions de la gouvernance et du p�rim�tre du Grand Paris, il faut tout de m�me consid�rer les avanc�es importantes qui ont eu lieu ces derni�res ann�es. C'est, d'ailleurs, forts de ces avanc�es r�alis�es auparavant que nous pourrons �tre meilleurs demain.

Je pr�cise, par ailleurs, que la M�tropole du Grand Paris est aussi riche de bon nombre d'avanc�es, de r�ussites. Vous comparez, par exemple, avec le Grand Londres. Regardons les comparaisons et surtout, les �volutions des classements et des places du Grand Paris ou du Grand Londres dans les classements internationaux. Je n'ai pas le sentiment que la M�tropole du Grand Paris soit en perte de vitesse. Bien au contraire, de la m�me mani�re, la M�tropole du Grand Paris a jou� un r�le important dans la victoire de Paris pour accueillir les Jeux olympiques.

Sans attendre l?issue de ce d�bat institutionnel, nous avons largement contribu�, ces derni�res ann�es, � donner chair � la M�tropole par des projets ambitieux sur les mobilit�s, contre le logement insalubre, l?urbanisme, � travers "R�inventer la Seine" et "R�inventer la M�tropole", ou encore, r�cemment, la consultation internationale lanc�e par le Forum m�tropolitain du Grand Paris sur le devenir des autoroutes du Grand Paris, du boulevard p�riph�rique ou des voies rapides.

Nous entendons continuer � porter cette M�tropole du concret avec nos partenaires et toutes les bonnes volont�s. C'est pourquoi nous pr�senterons et d�battrons ensemble lors du prochain de Conseil de Paris, en juillet, la contribution de Paris au projet m�tropolitain dans le cadre des travaux initi�s par la M�tropole pour l'�laboration du sch�ma de coh�rence territoriale - "le Scot". Cela para�t assez technique, mais c?est d�terminant parce que c'est l'adoption de ce sch�ma en 2020 qui sera le premier acte politique majeur, le premier du genre pour le c?ur m�tropolitain et un marqueur fort de la d�centralisation dans une m�tropole historiquement marqu�e par la pr�sence de l'Etat am�nageur.

Vous avez charg�, Madame la Maire, Jean-Louis MISSIKA de piloter cette r�flexion collective pour parvenir � un document ambitieux, profond�ment politique. Il y aura des lignes de clivage sur les orientations, puisque cela a l?air de vous inqui�ter. Ce sera le cas. Au-del� des orientations - je conclus par cela, Madame la Maire - il faut aussi des lignes de force sur les m�thodes dont nous devons doter la M�tropole du Grand Paris pour que, dans la r�alit� de ses politiques publiques, elle rencontre des succ�s. Ce sera donc � l'ordre du jour de notre prochain Conseil de Paris.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci.

Monsieur VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Comme J�r�me DUBUS, je dirais que c?est un peu du bla-bla. Evidemment, nous attendons ce Conseil de Paris avec beaucoup d'impatience, mais, tr�s franchement, je suis encore une fois tr�s d��u par ce type de r�ponse qui m'inqui�te beaucoup pour les int�r�ts de Paris, de la Capitale. La R�gion sait exactement o� elle va avec sa pr�sidente. Le pr�sident de la M.G.P. semble, lui aussi, donner une certaine direction dans son action. Je regrette de voir la Mairie de Paris continuer dans ce type de propos o� l'on ne d�c�le pas vraiment la direction. Que la Mairie de Paris dise qu'elle est attach�e � l'int�r�t de la commune, je crois que c'est le minimum, mais, tr�s franchement, encore une fois, on reste un peu sur sa faim. Je suis tr�s d��u par cette r�ponse et tr�s inquiet, par cons�quent. J'esp�re qu'en 2020, ce d�bat aura l?occasion de d�boucher sur quelque chose de plus concret puisqu?il s'agit bien de concret.

Merci.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous attendons surtout que le Pr�sident de la R�publique donne les indications sur la suite de cette r�forme. On a beaucoup contribu� et on contribue, Monsieur VESPERINI. Peut-�tre pouvez-vous nous aider � en savoir un peu plus�? VII - Question d'actualit� pos�e par le groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants � Mme la Maire de Paris relative � "Seabubbles".

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous passons � pr�sent � la question du groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants.

Madame la Pr�sidente, Laurence GOLDGRAB.

Mme Laurence GOLDGRAB. - Merci, Madame�la�Maire.

Monsieur le Pr�fet de police, mes chers coll�gues, la question des mobilit�s innovantes et durables a pris une importance cruciale et constitue un enjeu essentiel face au d�fi climatique. Il y a deux semaines, le salon "VivaTech" a �t� l'occasion de pr�senter le "Seabubbles". Ce fut �galement l?occasion de reprendre les tests. Ce vaisseau mi-bateau mi-avion pourrait, � terme, servir de taxi sur la Seine.

Nous voyons d'un bon ?il l'arriv�e de ces taxis volants. Alors m�me que nous disposons du meilleur maillage de transports en commun d?Europe, celui-ci arrive aujourd'hui � saturation, � l'instar de notre r�seau routier. Trouver de nouveaux modes de transport devient donc n�cessaire. Cette r�flexion devra �galement r�pondre au d�fi climatique et ainsi, �tre � la fois respectueuse de notre biodiversit� et moins polluante.

Enfin, cette r�flexion devra s'inscrire dans notre politique de r�duction de la place de la voiture.

Le "Seabubbles", pr�sent� par Alain TH�BAULT, son concepteur, r�unit nombre de ces �l�ments. 100�% �lectrique et aliment� au lithium, il n'�met aucune pollution. Ne produisant pas de vagues puisqu?il vole sur l'eau, il ne d�t�riore pas les berges. Silencieux, il n'aggravera pas les nuisances sonores dues aux transports dans Paris, qui est d�j� la deuxi�me ville la plus bruyante d'Europe. N�anmoins, il existe encore des obstacles � l?exploitation de cette technologie�: la limitation de vitesse ou les contraintes li�es aux docks d'attache.

L'Ex�cutif parisien s'est montr� favorable au d�veloppement de ce nouveau mode de transport innovant. Le groupe RG-CI s'interroge sur ce nouveau d�fi de la navigation de ces bulles sur la Seine. Alors que la semaine derni�re, Alain TH�BAULT, fondateur de "Seabubbles" indiquait sur Europe 1 - je cite�: "Tous les feux sont pass�s au vert", la question du groupe est la suivante�: o� en est la r�flexion sur l'implantation des "Seabubbles" � Paris�? Quelle est la volont� de l'Ex�cutif parisien � ce sujet�? Quelles barri�res reste-il � franchir pour proposer ce service � l'ensemble des Parisiens�? O� en est la r�flexion men�e avec les services de l?Etat concernant l?�volution de la l�gislation sur la navigation fluviale�? Quel pourrait �tre le r�le de la Ville dans la gestion d'un tel �quipement�? Quelle est la position des Ports de Paris concernant l?amarrage de "Seabubbles"�? Quelle intermodalit� � envisager avec nos modes de transport actuels�? Peut-on envisager, sur un plus long terme, d?en faire un v�ritable compl�ment � l'offre de transport actuelle�?

Je poserai une derni�re question�: quel mod�le �conomique�?

Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Madame GOLDGRAB.

M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Je r�ponds en lieu et place de notre coll�gue, Jean-Louis MISSIKA. D�s l?automne 2015, la Maire de Paris a apport� son soutien au projet "Seabubbles" port� par le navigateur Alain TH�BAULT. Cette innovation, un bateau mi-flottant mi-volant, aliment� � 100�% en �nergie renouvelable, 0 �mission et 0 bruit, est totalement en phase avec les objectifs port�s par Paris de d�velopper de nouvelles formes de mobilit� respectueuses de l'environnement, notamment le transport fluvial sur la Seine.

"Seabubbles" a, depuis, poursuivi son d�veloppement. Un premier prototype a �t� exp�riment� en 2017 sur la Seine, puis sur d'autres fleuves et lacs dans le monde. De nouveaux essais se sont tenus � Paris le mois dernier, avec un prototype tr�s abouti. Mme la Maire, je crois, �tait � bord de l'un de ces prototypes. La "start-up", qui a r�alis� avec succ�s plusieurs lev�es de fonds et qui compte notamment la M.A.I.F. parmi ses actionnaires, a entam� il y a 15 jours la vente des 20 premiers exemplaires de "Seabubbles". Elle pr�voit d?entrer, fin 2018, en phase d?industrialisation. Notre souhait est que cette innovation puisse se d�velopper � Paris.

La Ville de Paris a d?ores et d�j� jou� un r�le de facilitateur, en mettant en relation ces entrepreneurs avec les diff�rentes autorit�s comp�tentes en mati�re de transport fluvial�: la Pr�fecture de police, la Pr�fecture de R�gion, Ports de Paris ainsi que le Minist�re des Transports.

Pour que "Seabubbles" se d�veloppe dans notre ville et dans les villes voisines, plusieurs freins doivent �tre encore lev�s, en particulier la question de la vitesse maximale de navigation sur la Seine. Nous esp�rons voir ces freins lev�s dans les prochains mois afin que soit men�e une exp�rimentation de plus longue dur�e avec, pour objectif, l?�mergence dans les ann�es � venir d?un v�ritable syst�me de taxis fluviaux qui pourraient d?ailleurs fonctionner sur le m�me mod�le �conomique que les taxis routiers.

"Seabubbles" d�veloppe �galement un projet de navettes catamarans �lectriques grand format qui pourraient constituer une solution de transport fluvial collectif � l?horizon des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

La Ville de Paris continuera � soutenir ces entrepreneurs en facilitant leur implantation sur le territoire parisien comme elle le fait avec les centaines de "start-up" qui se cr�ent et s?installent chaque ann�e � Paris. Nous voulons continuer � promouvoir de nouveaux modes de navigation et de mobilit� collective sur la Seine. Nous devons faire �voluer la motorisation non-polluante sur la Seine. Il faut notamment, de mani�re imp�rative, r�duire la pollution des moteurs diesel et des p�niches et des bateaux-mouches qui circulent sur notre fleuve. C?est une responsabilit� de Ports de Paris, et de Voies navigables de France qui sont, je le rappelle, des entit�s qui d�pendent de l?Etat.

"Seabubbles" peut contribuer � faire de la Seine une v�ritable avenue m�tropolitaine pour les d�placements du quotidien en compl�ment du r�seau de transports existant. Vous l?avez dit�: le potentiel est l�. Il ne demande qu?� s?exprimer. Donnons donc toutes ces chances � ce mode de transport innovant.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Christophe NAJDOVSKI. Madame GOLDGRAB.

Mme Laurence GOLDGRAB. - Cette r�ponse est tout � fait satisfaisante car elle s?inscrit dans des modes de transport innovants et durables dont nous avons grand besoin, et dans une r�flexion d?ensemble sur le cadre des mobilit�s � Paris et ailleurs.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - D?ailleurs, c?est une modalit� qui int�resse beaucoup la M�tropole du Grand Paris qui demande, depuis des mois et des mois, la possibilit� d?avoir une d�l�gation pour pouvoir d�velopper les transports sur la Seine, comp�tence de la R�gion sur laquelle Patrick OLLIER a fait la demande � plusieurs reprises. Cela a d?ailleurs �t� relay� au sein du Conseil m�tropolitain afin que nous puissions d�velopper au mieux les transports de voyageurs, notamment sur la Seine.

Juin 2018
Débat
Conseil municipal
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