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Vœu déposé par le groupe RG-CI relatif au partage de l'espace public.


Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons au v?u n��76 relatif au partage de l'espace public et je donne la parole � Mme Laurence GOLDGRAB.

Mme Laurence GOLDGRAB. - Merci, Madame la Maire.

Ce v?u a pour objet la s�curit� sur les trottoirs parisiens et le partage de l'espace public. Les terrasses qui d�bordent, les gyropodes, les trottinettes, mobilier urbain, travaux, pistes cyclables, v�los et scooters qui circulent sur les trottoirs, peu � peu les pi�tons voient leur espace de circulation se restreindre alors m�me que nous cherchons � promouvoir une ville qui leur est destin�e.

Comment faire quand on a une poussette ou que l'on est une personne � mobilit� r�duite�? Au-del� de l?aspect pratique important, cela soul�ve des enjeux de s�curit�. La Mairie a renforc� son action dans certains quartiers, notamment autour des Halles pour r�duire les incivilit�s. Mais nous pensons qu'il faut aller plus loin encore et �tendre le dispositif, et nous proposons un renforcement des contr�les et des verbalisations sur ce qui stationne sur les trottoirs. Ce sujet m�rite une campagne d'information pour sensibiliser aussi bien les diff�rents utilisateurs que sont les pi�tons, cyclistes, cyclomotoristes, utilisateurs de gyropodes ou de trottinettes sur les r�gles qui s'appliquent dans l'espace public, droits comme devoirs et interdictions. C'est l'autre objet de ce v?u dont l'objectif est vraiment de garantir la s�curit� et le partage serein de l'espace public. Merci beaucoup.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame GOLDGRAB. En r�ponse, M. NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Depuis le 1er janvier 2018 avec l'entr�e en vigueur de la loi sur le statut de Paris, la DPSP a accueilli pr�s de 1.300�agents suppl�mentaires, au premier rang desquels les agents de surveillance de Paris, A.S.P.

Ces agents ont �t� d�charg�s du contr�le du stationnement payant pour leur permettre de s'engager sur de nouvelles missions auparavant d�volues � la Pr�fecture de police. Ce sont des missions tr�s attendues des Parisiennes et des Parisiens, que ce soit la lutte contre les incivilit�s, la question du partage de l'espace public ou encore la r�gulation des d�placements. Les agents de la DPSP sont ainsi � pied d'?uvre chaque jour pour pr�venir et dissuader les comportements inciviques, dangereux ou g�nants sur l'espace public et je profite de l'occasion qui m'est donn�e pour les en remercier ici, devant notre Assembl�e.

Les premiers mois de mise en ?uvre de cette r�forme importante sont tr�s encourageants. Je vous livre ici les derniers chiffres en date du 25�mai dernier�: 211.000�P.V. ont �t� dress�s pour sanctionner les entraves au d�placement, dont pas moins de 79.000 ont vis� un non-respect, par des v�hicules, des trottoirs, passages pi�tons ou zones pi�tonnes. Parmi ces P.V., pr�s de 30.000 ont vis� des stationnements de deux-roues motoris�s sur les trottoirs. Par ailleurs, Colombe BROSSEL et moi-m�me avons demand� � la DPSP, comme elle le fait d�j� au titre des verbalisations en mati�re d'incivilit�s, de transmettre chaque mois les statistiques et la cartographie des interventions de l?action des A.S.P. aux maires d?arrondissement et aux pr�sidents de groupe.

Enfin, la campagne de communication visant � un meilleur partage de l'espace public est toujours dans nos projets et nous continuons � y travailler avec la DICOM. J?ai �galement port� cette demande aupr�s de l?Etat, dans le cadre des Assises de la mobilit�, qui se doit �galement de porter ces probl�matiques relevant de la s�curit� routi�re � la connaissance de toutes et tous. Pour toutes ces raisons, nous donnerons un avis favorable � votre v?u. J'en profite �galement pour dire, en la pr�sence de M. le Repr�sentant du Pr�fet de police, que, m�me si la Ville est tr�s engag�e sur ces questions d?incivilit�s dans l'espace public, cela ne dispense pas, j?allais dire, en tout cas les forces de police qui sont aussi � m�me de pouvoir mener des actions pour r�primer des comportements inciviques dans l'espace quand il y en a, bien �videmment.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - A ce sujet, je crois que M. le Repr�sentant du Pr�fet de police souhaite dire un mot.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Madame la Maire.

Effectivement, depuis la loi du 28�f�vrier 2017 et avec le transfert des A.S.P. au 1er�janvier, c'est un sujet sur lequel nous agissons de fa�on compl�mentaire, Ville de Paris et Pr�fecture de police. En 2017, au moment o� les A.S.P. �taient encore sous l'autorit� du Pr�fet de police, c'est un peu moins de 169.000�P.V. pour manquement aux r�gles de l?arr�t de stationnement � l?encontre d?usagers de deux-roues motoris�s ou pas, donc notamment des cyclistes, qui ont �t� dress�s. Le chiffre de cette activit� r�alis� par la Pr�fecture de police est bien moins important en 2018 du fait de ce transfert d'agents vers la Ville de Paris mais il reste cons�quent. Nous avons un peu plus de 37.000�proc�s-verbaux � l'encontre de deux-roues motoris�s ou de cyclistes pour l'ensemble des infractions commises sur la voirie et dans l'espace public. Parmi ces plus de 37.000�proc�s-verbaux, nous en avons un peu plus de 6.000 qui concernent les probl�matiques de stationnement sur trottoirs notamment. Je vous passe le d�tail mais je pourrais vous les donner avec pr�cision si vous le souhaitez. Voil� un sujet de comp�tences d�sormais partag�es, sur lesquelles il convient en effet que nos actions soient compl�mentaires. Le Pr�fet de police et la Maire de Paris ont sign� une convention de coordination pour organiser, justement, les actions respectives de la DPSP et de la Pr�fecture de police. Nous pouvons travailler davantage, non seulement sur des op�rations conjointes, le cas �ch�ant sur une r�partition de l'espace public pour faire en sorte que nos op�rations permettent de couvrir la plus grande surface possible et de r�primer ces infractions qui, comme vous l?avez rappel�, Monsieur l?Adjoint � la Maire, posent non seulement des probl�mes tout simples de respect de la loi, mais aussi des probl�mes de s�curit� routi�re.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci bien.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��76 du groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est adopt�. (2018, V. 311).

Juin 2018
Débat
Conseil municipal
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