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M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DAC 345. Il s?agit de la convention de partenariat entre les conservatoires de la Ville de Paris et le Groupement d?int�r�t public pour la r�ussite �ducative � Paris.

Madame FANFANT, j?ai compris que vous avez d�j� parl� sur le sujet.

La parole va par cons�quent � M. Philippe DUCLOUX.

M. Philippe DUCLOUX. - Je vais essayer de convaincre Mme FANFANT de revenir sur son vote.

En votant ce projet de d�lib�ration, comme Bruno l?a rappel�, nous autorisons en effet la signature d?une convention importante de partenariats entre les conservatoires de la Ville et le G.I.P. pour la r�ussite �ducative � Paris qui fait un travail exceptionnel. Ce dispositif parisien s?inscrit dans le cadre du volet "Egalit� des chances" de la loi pour la coh�sion sociale du 18 juin 2005. En ce qui concerne Paris, Madame FANFANT, le G.I.P. pour la r�ussite �ducative a �t� constitu� en 2006 entre l?Etat, la Commune et le D�partement de Paris, � l?�poque, et rejoint en 2007 par la Caisse d?allocations familiales. L?objectif de ce programme de r�ussite �ducative est d?apporter un soutien �ducatif, p�riscolaire, culturel, social et sanitaire aux enfants et aux jeunes enfants �g�s de 2 � 16 ans rencontrant des premiers signes de fragilit�, qui vivent dans des quartiers inscrits en "politique de la ville" ou qui sont scolaris�s dans un �tablissement relevant de l?�ducation prioritaire. Vous voyez que c?est un sujet important.

Ce projet de d�lib�ration s?inscrit dans ce cadre. Il est le r�sultat d?un accord entre la Direction des Affaires culturelles et le G.I.P. pour la r�ussite �ducative.

Je pense que cela permettra, � compter de la rentr�e de septembre 2018, l?acc�s � une scolarit� en conservatoire au b�n�fice de dix jeunes Parisiens �g�s de 7 � 16 ans, b�n�ficiant d?un parcours individualis� de r�ussite �ducative.

Il s?agit d?un acc�s facilit� en conservatoire pour des enfants et adolescents qui sont volontaires et qui sont motiv�s. Ce dispositif permet pour les d�butants de ne pas passer, contrairement � ce que vous disiez, par le tirage au sort. Les conservatoires parisiens d?accueil seront prioritairement identifi�s en fonction de l?adresse des jeunes ou de leur lieu de scolarisation.

Je tenais � m?exprimer sur ce sujet pour valoriser le projet de d�lib�ration. Je pense que la majorit� des membres pr�sents ce soir la voterons parce qu?elle s?inscrit dans le cadre de la r�forme de nos conservatoires municipaux �voqu�s pr�c�demment en cours depuis trois ans.

M�me si la pr�sente convention ne concerne qu?une dizaine de jeunes, elle indique que la r�forme progresse dans l?un de ses objectifs principaux qui est celui de la diversification du profil des �l�ves. Le pr�sent partenariat vient renforcer d?autres mis en place entre les conservatoires et associations engag�s dans le renforcement du lien social et la promotion de la r�ussite �ducative.

Cet objectif, mes chers coll�gues, en termes de d�mocratisation de l?acc�s � l?enseignement de la musique, du th��tre et de la danse pour les jeunes les plus �loign�s de l?enseignement artistique, est partag� par l?ensemble des �lus de cette Assembl�e pr�sents ce soir et je m?en r�jouis d?avance.

Je tiens � remercier Bruno JULLIARD d?avoir men� � bien cette r�forme dont le bilan est tr�s positif. J?en profite, par ma br�ve intervention, pour remercier aussi les personnels des conservatoires. Je le dis en tant que pr�sident du Conseil d?�tablissement du conservatoire r�gional de Paris, ils font un travail exceptionnel. Enfin, la Direction des Affaires culturelles est �galement tr�s investie dans cette transformation de grande ampleur de notre politique de l?enseignement artistique pour la r�ussite �ducative des jeunes Parisiennes et des jeunes Parisiens.

Je tenais donc � m?exprimer pour valoriser, Madame FANFANT, cette r�forme et pour essayer de vous convaincre. Je ne sais pas si j?y arrive. En tout cas, j?esp�re convaincre le plus grand nombre de mes coll�gues dans cet h�micycle. Je vous remercie.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DUCLOUX. Je ne sais pas si l?objectif est atteint. En attendant, la parole est � Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Philippe DUCLOUX a dit encore mieux que moi l?importance de ce projet de d�lib�ration et je n?ai pas un mot � rajouter.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 345.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, DAC 345).

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