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Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Le v?u n��84 est relatif au d�ploiement du service V�lib?. La parole est � Mme Julie BOILLOT.

Mme Julie BOILLOT. - Merci, Madame la Maire.

Sur les 1.400 stations initialement pr�vues au 1er avril, � ce jour, ou plus exactement au 30 mai, 50,8�% des stations �taient raccord�es. Le d�ploiement cumule "bugs", stations non-conformes ne garantissant pas la s�curit� des tiers, batterie des stations d�charg�es, puis non recharg�es � cause des mouvements sociaux, rendant impossible la location d?un v�lo, m�me en mode classique. Tout ceci entra�ne une baisse drastique des locations et, par voie de cons�quence, un manque � gagner.

Aujourd?hui, "Smovengo" s?engage seulement sur 800 stations sur les 1.400 � d�ployer et ce, d?ici fin juin, mais dans un mode d�grad� puisqu?il n?y a pas de v�lo � assistance �lectrique et il n?y aura pas non plus d?"overflow", fonction qui distinguait "Smovengo" de son concurrent initial. Le rythme de ces derni�res semaines n?incite pas � l?optimisme.

Monsieur NAJDOVSKI, nous vous avons � plusieurs reprises questionn� et alert� sur les risques de d�rive. Nous ne souhaitons pas jouer les Cassandre et, pourtant, aujourd?hui, tout d�montre que nous sommes dans un processus non ma�tris�: l?op�rateur refuse de s?engager sur un d�lai de remise en service � 100�% des fonctionnalit�s.

Par cons�quent, nous demandons que la Ville de Paris s?engage sur un calendrier de d�ploiement � 100�% du V�lib? via une n�gociation avec "Smovengo". Je vous remercie.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci. Monsieur NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Je ne voudrais pas que l?on se m�prenne sur la r�ponse que je vais faire. Madame BOILLOT, vous �tiez pr�sente. Vous faites partie des �lus qui sont assidus aux r�unions organis�es depuis le d�but de l?ann�e. Vous �tes parfaitement au fait de la situation.

Vous le savez, l� encore, la priorit� dans cette phase de consolidation, c?est de fiabiliser le syst�me, de fiabiliser le parcours client. De la m�me mani�re que lorsqu?on d�sactive provisoirement l?"overflow" ou encore la question des v�los �lectriques, la priorit� est de faire en sorte que le syst�me aujourd?hui fonctionne, que l?on ne parte pas dans un emballement qui nous am�ne au contraire � une chute et � une pr�cipitation dans le vide par rapport au fonctionnement de ce syst�me.

L?objectif aujourd?hui, c?est bien de consolider, de r�soudre les probl�mes informatiques, m�caniques et �lectrom�caniques identifi�s. C?est cela la priorit� et non pas de faire un d�ploiement tous azimuts, comme cela a �t� fait par le pass�, en f�vrier et en mars, avec les cons�quences que nous avons connues en avril. Aujourd?hui, la priorit� est bien de consolider le syst�me.

Lorsque vous dites "un calendrier � 100�% du V�lib?", aujourd?hui la priorit� n?est pas d?assurer un calendrier � 100�% du V�lib? mais d?assurer un fonctionnement fiable de l?existant avec l?�lectrification de 80�% des stations � la fin du mois de juin. C?est ce qui a �t� pr�sent� aux �lus lors de la derni�re r�union � laquelle vous �tiez pr�sente.

Aujourd?hui, l?objectif est de faire en sorte que nous ayons ces 80�% de stations �lectrifi�es � la fin du mois de juin. L� encore, proc�dons par �tape. Faisons en sorte d?aller, comme je le disais pr�c�demment, "piano" mais "sano". L?objectif est bien d?�viter un emballement. Je ne veux pas que l?emballement ou la pr�cipitation nous m�ne � la chute.

C?est la raison pour laquelle nous ne pourrons pas donner un avis favorable � ce v?u.

Vous l?avez eu le planning, Madame, sur la fin du mois de juin�!

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Je mets donc?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - On ne peut pas s?engager sur des plannings?

Non�!

On ne peut pas s?engager sur des plannings � long terme aujourd?hui, sachant que la priorit� est de faire en sorte que l?on ait la consolidation � la fin du mois de juin.

Ensuite, d?ici la mi-juin, vous l?avez entendu d?ailleurs - vous �tiez l�! vous �tiez pr�sente � la r�union�! -, le prestataire nous a dit qu?il allait faire des propositions de sc�narii. Ne mettons pas la charrue avant les b?ufs. Nous allons en discuter. On proposera de pouvoir en discuter � nouveau, � l?occasion des r�unions mensuelles qui se tiennent.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Je vous prie de conclure, Monsieur NAJDOVSKI. Vous avez r�pondu.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Ce v?u a �t� d�pos� avant que la r�union n?ait eu lieu. Vous n?aviez donc forc�ment pas toutes les informations. Aujourd?hui, allons progressivement par �tapes et ne pr�cipitons pas les choses. L?objectif n?est pas de se pr�cipiter dans le pr�cipice.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Vous avez donn� les r�ponses que vous aviez � donner.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��84 du groupe les R�publicains et Ind�pendants avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�? Le v?u est rejet�.

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