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Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Le v?u n��89 est relatif � un audit de la soci�t� "Moovia".

La parole est � M. Jean-Didier BERTHAULT.

M. Jean-Didier BERTHAULT. - Oui, merci, Madame la Maire.

Chers coll�gues, depuis le d�but de la mandature, nous venons de le voir encore sur les dossiers pr�c�dents, nous voguons de surprise en surprise tant votre gestion laisse � d�sirer. Preuve en est avec le nouveau fiasco d'Autolib', comme si celui de V�lib' n'�tait pas d�j� assez p�nible et p�nalisant pour les Parisiens.

D�cid�ment, la question des transports n'est pas votre point fort. Qu'il s'agisse de faire rouler des v�los ou des voitures, le compte n'y est pas.

Mais il y a encore mieux car m�me le contr�le du stationnement s'av�re �tre une douloureuse affaire pour les deux op�rateurs qui ont depuis le d�but de l'ann�e la charge du stationnement payant � Paris. De nombreux dysfonctionnements techniques et humains ont d�j� �t� soulev�s et relay�s au sein de cette Assembl�e.

Na�vement, nous pensions que pass�s ces d�buts rocambolesques, les Parisiens ne subiraient plus certaines errances et cette impr�paration. Qu'elle ne fut donc pas notre surprise dans le 17e arrondissement si ce n'est notre col�re lorsque deux agents de la soci�t� "Moovia" ont �t� mis en garde � vue apr�s avoir agress� des policiers et des commer�ants et m�me un �lu. C'�tait donc, sur ce sujet, �videmment, un v�ritable scandale.

Cette sc�ne pour le moins surr�aliste doit s�rieusement vous interpeller et je souhaite donc que toute la lumi�re soit faite sur le processus de recrutement op�r� par la soci�t� "Moovia". Rappelons tout de m�me que ces agents sont asserment�s par les tribunaux d'instance de leur domicile.

Une telle situation ne peut pas se reproduire, Madame la Maire. J'esp�re que tous les acteurs concern�s assumeront leurs responsabilit�s et, au nom de Geoffroy BOULARD et de l'ensemble de mes coll�gues du 17e arrondissement, je vous demande une r�ponse claire et pr�cise sur le sujet.

Je vous remercie.

(Mme Colombe BROSSEL, adjointe, remplace Mme Afaf GABELOTAUD au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, la parole est � Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Quand on �voque les faits, Monsieur BERTHAULT, et j'aurais normalement r�pondu � M. BOULARD, maire du 17e arrondissement, il faut l� encore �tre prudent sur les faits que l'on �voque.

Il y a eu des d�p�ts de plainte et il y aura donc un jugement qui sera rendu � un moment donn�. C'est la justice qui nous permettra de dire quelles sont les responsabilit�s des uns et des autres et qui a, le premier, agress� verbalement l?autre. Et je ne suis pas s�r que ce soient les agents qui aient agress� verbalement les commer�ants, comme vous le dites, m�me si la r�ponse a �t� inappropri�e de la part d'un de ces agents et, d'ailleurs, il a �t� mis � pied par la soci�t� "Moovia". Attention � ce que vous dites sur les responsabilit�s des uns et des autres, car c'est la justice qui permettra de le d�terminer. Cet agent a �t� mis � pied par la soci�t� "Moovia"�; une mesure de mise � pied conservatoire a �t� prise.

Je rappelle quand m�me que cet incident, heureusement, reste isol�. Les agents de "Moovia" sont form�s normalement pour adopter une attitude calme face aux fr�quentes agressions de certains propri�taires de v�hicules. Je regrette le comportement de certaines personnes vis-�-vis des salari�s qui contr�lent le stationnement. Ces derniers exercent une mission de service public au service de l'int�r�t g�n�ral. Je d�nonce les agressions verbales, voire physiques dont ces personnels font l'objet et il eut �t� de bon aloi que vous le fassiez aussi. En effet, dans votre v?u, je ne vois � aucun moment la question des conditions de travail de ces salari�s, qui sont extr�mement difficiles car ils subissent au quotidien des injures et des insultes.

Bien �videmment, cela ne justifie en rien, dans le cas pr�sent, le comportement de cette personne mais, l� encore, il faut rappeler, quand m�me, quand vous avez... Pour vous donner un ordre d'id�e, au cours des cinq premiers mois d'activit� de "Moovia", 10 d�clarations d'accident de travail, 10�plaintes d�pos�es par des agents apr�s avoir subi des agressions physiques et verbales?

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur NAJDOVSKI?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - ? il y a lieu, dans ces conditions, je dirais, d'�tre mesur� dans son propos.

En tout cas, compte tenu de tous les �l�ments que j'ai donn�s, il n'y a pas lieu, � ce stade, de mettre en place une proc�dure d'audit?

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Les proc�dures ont �t� mises en place en interne par la soci�t� "Moovia" pour pr�venir ce type de comportement et pour les sanctionner. Mais il faut aussi rappeler que ces agents font un travail dans des conditions parfois difficiles au quotidien.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

C'est donc un avis d�favorable qui est apport� par l'Ex�cutif. Qui est pour�?...

M. J�r�me DUBUS. - Non, explication de vote.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Pardon, je ne l'avais pas vu. Je vous en prie, allez-y.

M. J�r�me DUBUS. - Il se trouve, Monsieur NAJDOVSKI, que moi j'�tais dans la rue ce jour-l�, rue Pierre-Demours, quand cela s'est pass�. Vous allez me croire ou pas, mais je peux vous dire que le comportement de ces agents �taient inqualifiable.

Alors, cela n'emp�che pas qu'ils sont extr�mement agress�s, continuellement, journellement, c'est un m�tier tr�s dur. On a parl� des A.S.P. ce matin, qui subissent � peu pr�s la m�me chose. Simplement, il faut garder son calme. J'ai vu cette sc�ne qui �tait totalement hallucinante. On se demandait qui �tait asserment� dans cette affaire. Il y a tout de m�me eu une arrestation, une mise � pied. Il y a eu un appel d'autres agents de "Moovia" pour venir en renfort. C'�tait quasiment une bagarre de rue.

Je veux bien que vous mettiez en doute ce qui a �t� dit par M.�BERTHAULT mais ne mettez pas en doute ce que j'ai vu moi-m�me. Je peux vous dire que le comportement de cet agent �tait absolument inqualifiable. Sa coll�gue ne s'est pas mieux comport�e�; elle n'a pas frapp� mais ce n'�tait pas terrible non plus.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Monsieur DUBUS, merci beaucoup.

C?�tait donc une explication de vote.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��89 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est rejet�.

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