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2018 DDCT 42 - Subventions (222.661 euros) à 28 associations au titre l’intégration et des résidents non communautaires.


M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le projet de d�lib�ration DDCT 42 et l?amendement technique n��150�: subventions � 28 associations au titre de l?int�gration et des r�sidents non communautaires. La parole est � M. SIMONDON.

M. Paul SIMONDON. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, la connaissance du fran�ais est l?une des conditions indispensables pour r�ussir un parcours d?int�gration. Ce projet de d�lib�ration permet de subventionner 28 associations - 29 avec l?amendement technique - et leurs nombreuses initiatives de formation � la langue fran�aise pour un montant de 225.000 euros.

Chaque ann�e, la Ville de Paris apporte son soutien � plus de 20.000 Parisiennes et Parisiens dans leur volont� d?apprendre le fran�ais. Dans le 10e arrondissement et ses quartiers qui sont, par leur identit� m�me, des terres d?accueil, cette action est indispensable. Je pense bien s�r � "l?Aire � mots" et ses ateliers de langue au coll�ge La-Grange-Aux-Belles, "Afrique Conseil" qui agit aupr�s des travailleurs et travailleuses des salons de coiffure du quartier Ch�teau-d?Eau, "Espace universel" dans le quartier de la porte Saint-Denis et, bien s�r, "Fran�ais langue d?accueil" qui est un acteur indispensable de l?int�gration des n�o-arrivants, mais aussi des femmes. Celles-ci sont souvent des femmes qui, apr�s plusieurs ann�es de pr�sence � Paris, d�cident d?apprendre le fran�ais. Il s?agit aussi d?une d�marche d?int�gration tr�s importante pour elles et pour leur famille.

L?aide de la Ville � ces acteurs est indispensable. Nous la soutenons, mais elle se fait naturellement en compl�ment de celle de l?Etat. De ce point de vue, la diminution des emplois aid�s a mis en grande difficult� certaines structures. La mobilisation des acteurs locaux a permis d?obtenir le maintien d?un poste d?adulte-relais pour "Fran�ais langue d?accueil". C?est une tr�s bonne nouvelle et nous en esp�rons encore pour les autres structures concern�es. Je sais, ch�re Colombe BROSSEL, que vous y �tes tr�s attentive.

Je vous remercie.

M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame BROSSEL?

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci beaucoup, Monsieur SIMONDON, merci de votre soutien � ce projet de d�lib�ration. La question de l'apprentissage de la langue fran�aise est � l'honneur, ce soir, de notre Conseil de Paris. Vous l?aurez compris, de projet de d�lib�ration en projet de d�lib�ration, nous soutenons des projets qui vont de l'alphab�tisation � l'apprentissage au niveau B1, qui sont des formations extensives, intensives, en soir�e, en journ�e, pour ceux qui travaillent ou pas, et que l'on peut passer par des ateliers sociolinguistiques - nous en avons parl� - � des cours plus traditionnels, des actions � vis�e professionnelle.

Nous faisons cet accompagnement et ce soutien des associations parce qu'il est efficace, utile. Je ne peux que vous encourager les uns et les autres � aller dans vos mairies d'arrondissement assister � ces c�r�monies de plus en plus courantes de remises de dipl�mes DILF et DELF, parce que c'est un moment important, dans ce parcours d'int�gration, de pouvoir valider un niveau. Ce dipl�me repr�sente souvent le parcours vers l'insertion socioprofessionnelle et vers l'emploi. C'est aussi - et les symboles sont importants dans notre R�publique - parfois, le premier dipl�me obtenu en France pour un certain nombre de ceux qui ont pass� tous ces examens. Pour qui a d�j� assist� � ces c�r�monies, finalement, nos d�bats en Conseil de Paris sur le besoin des A.S.L. et de continuit� dans le parcours d'apprentissage du fran�ais prennent tout leur sens.

Je me permets de dire un mot sur la construction des parcours d'apprentissage, parce que c'est vraiment un sujet sur lequel nous sommes tr�s mobilis�s avec les associations. Nous travaillons � l?unification des crit�res d?�valuation des niveaux, � la formation des b�n�voles et � la coordination des actions par territoire et par niveau, pour que chaque Parisien trouve la formation dont il a besoin et puisse �voluer vers la formation qui lui permettra d'avancer dans son apprentissage.

Nous avons exp�riment� il y a trois ans la mise en place d?un projet europ�en de permanence d'�valuation et d'orientation des personnes pour leur permettre de suivre le cours correspondant le plus � leur niveau et � leur besoin en termes de formation. Nous continuons � avancer sur ce sujet.

Je termine par une r�ponse � l'interpellation de Paul SIMONDON. Evidemment, nous restons les uns et les autres tr�s mobilis�s sur la question des acteurs associatifs du 10e arrondissement qui ont �t� particuli�rement touch�s par l'�t� meurtrier des contrats aid�s dans le tissu associatif, il y a maintenant un an. La solution a �t� trouv�e pour "Fran�ais langue d'accueil". Je sais que le Pr�fet de Paris travaille activement suite � vos interpellations, �lus du 10e, Madame la Maire, � ce que nous puissions accompagner du mieux possible les autres associations impact�es. Nous en avons tous les deux une en t�te. Nous serons tr�s vigilants sur le sujet, mais je crois que nous sommes arriv�s collectivement � convaincre nos interlocuteurs de l'Etat du besoin d'avancer.

M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BROSSEL.

Il y a �galement un amendement technique.

Je mets aux voix, � main lev�e, l'amendement technique n��150 de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

L'amendement technique n��150 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDCT 42 ainsi amend�.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2018, DDCT 42).

Juin 2018
Débat
Conseil municipal
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