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Vœu déposé par le groupe Démocrates et Progressistes relatif à la transparence du service Vélib'.


Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Le v?u n��81 est relatif � la transparence du service V�lib?.

La parole est � Didier GUILLOT.

M. Didier GUILLOT. - Chacun sait ici l?attachement des Parisiens mais aussi des Franciliens, et d?une fa�on plus g�n�rale des usagers du Grand Paris, au syst�me de v�lo partage V�lib?.

Le changement de prestataire adopt� en septembre dernier s?est traduit�- on en a parl� longuement d�j� ici - par une crise tr�s importante d?une transition ne respectant ni les d�lais ni les contrats.

A ce jour encore, le nombre de stations op�rationnelles est tr�s en de�� des objectifs, malgr� les nombreuses r�visions�: 656 stations sur 1.400. Pour celles qui sont finies, les usagers peuvent se rendre compte qu?elles ne fonctionnent pas toujours.

"Smovengo" de plus a retir� sans explication convaincante les v�los �lectriques, alors m�me que cette nouveaut� appr�ci�e fut sans doute un argument cl� de "Smovengo" pour convaincre les membres de la C.A.O.

Le nombre d?abonn�s est en chute libre. La Ville de Paris a pris ses responsabilit�s en essayant d?aider l?op�rateur � rattraper tous ses retards techniques. Les dirigeants de "Smovengo" et le syndicat "Autolib? et V�lib? M�tropole" ont pr�sent� un plan de sortie de crise. Mais nous pensons qu?� ce stade il est imp�ratif d?avoir une vision globale et d'�tudier toutes les solutions possibles � une r�elle sortie de crise efficace et tenable pour l'int�r�t des Parisiens.

Aussi, nous demandons qu'au cas o� les probl�mes perdureraient � la rentr�e, l'Ex�cutif parisien pr�sente, en 1�re et 3e Commissions, les diff�rents sc�narios envisageables concernant le service V�lib' actuel et leurs cons�quences en termes organisationnels, financiers et juridiques.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur NAJDOVSKI, vous avez la parole.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Comme vous le savez, nous sommes dans un plan de consolidation actuellement qui est la deuxi�me phase du plan d'urgence que "Smovengo" a pr�sent� d�but mai. Une premi�re �tape a �t� achev�e � la mi-mai avec le retrait de 3.000 v�los qui �taient bloqu�s et qui ont �t� remplac�s par des v�los neufs.

Pour ce qui est des stations non �lectrifi�es, les batteries sont remplac�es quotidiennement. D�sormais, la priorit� est donn�e � l'�lectrification des stations existantes.

Le Centre de relations clients a �t� renforc� avec un effectif de 160 �quivalents temps plein. L'objectif, aujourd'hui, est de r�pondre � 100�% des appels au Centre de relations clients, ce qui est le cas. Trente ambassadeurs de terrain sont positionn�s, chaque jour, sur les stations les plus utilis�es aux heures de pointe, dans chaque arrondissement, pour accompagner les usagers. Ce plan d'urgence a permis de stabiliser la situation avec, depuis trois semaines, un nombre de trajets quotidiens compris entre 15.000 et 20.000. Cela reste toutefois tr�s insuffisant, et V�lib' n'est toujours pas un service pleinement op�rationnel, comme on serait en droit de l'attendre. Ceci �tant, je rappelle que, sur la question du nombre d'abonn�s, vous parlez d'un chiffre en chute libre. On est quand m�me � 220.000 abonn�s, sachant qu'au d�but de l'ann�e, on �tait � 130.000. Cela veut dire qu'aujourd'hui, le nombre d'abonn�s cro�t, ce qui veut dire qu'il y a une attente tr�s forte du r�tablissement du service V�lib'. C'est la priorit� des priorit�s que d'avoir un service fiable, robuste, et qui fonctionne. C'est la priorit� des semaines � venir. Votre v?u propose que nous nous donnions rendez-vous � la rentr�e, apr�s cette phase de consolidation, pour pr�senter la situation, proposer des sc�narios envisageables en cas d'enlisement. Nous y sommes favorables avec quelques petits amendements formels. Sous r�serve que nous puissions adopter ces amendements, nous donnerons un avis favorable. Par ailleurs, je rappelle que j'organise, depuis le mois de janvier, tous les mois, � destination des groupes du Conseil de Paris ainsi que des mairies d'arrondissement, une r�union avec les repr�sentants de Smovengo. Nous avons eu quatre r�unions de ce genre avant chaque Conseil de Paris. J'en referai une avant le Conseil du mois de juillet, d'ici la fin du mois de juin, et je vous invite, Monsieur le Conseiller, � y participer, tout comme les �lus de cet h�micycle.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - J'ai une explication de vote de Mme BOILLOT.

Mme Julie BOILLOT. - Merci, Madame la Maire.

L� encore, une excellente initiative de nos coll�gues D�mocrates et Progressistes. Lors de la derni�re r�union d'information avec "Smovengo", qui a eu lieu vendredi, le directeur g�n�ral a indiqu� que plusieurs solutions �taient � l'�tude pour r�tablir avec plus ou moins de succ�s, le service V�lib', et que toutes ces solutions seraient pr�sent�es dans les prochaines semaines, uniquement au client, c'est-�-dire au Syndicat Mixte "Autolib' V�lib' M�tropole".

Or, comme vous le savez, aucun groupe d'opposition n'est repr�sent� au Bureau du Syndicat puisque les deux administrateurs de la Ville sont M. NAJDOVSKI et Mme BARATTI-ELBAZ. La proposition de nos coll�gues D�mocrates et Progressistes permettrait ainsi que le Syndicat et la Ville soient totalement transparents sur ce dossier plus qu'�pineux et que chacun d'entre nous dispose de l'ensemble des informations. Nous voterons donc pour ce v?u. Merci.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur GUILLOT, acceptez-vous les amendements propos�s par M. NAJDOVSKI�?

M. Didier GUILLOT. - Oui.

Mme Afaf GABELOTAUD, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��81 ainsi amend�, avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2018, V. 315).

Juin 2018
Débat
Conseil municipal
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