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M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - Nous examinons les v?ux nos�118 et 118 bis relatifs aux immeubles I.C.F. "La Sabli�re" situ�s au 164, rue de Saussure.

La parole est � Geoffroy BOULARD.

M. Geoffroy BOULARD, maire du 17e arrondissement. - Je suis r�guli�rement interpell� par les habitants sur la situation de la r�sidence Jacques Balmat, situ�e 164, rue de Saussure, qui assistent impuissants � la lente d�t�rioration de leurs immeubles, faute d'entretien.

Cette situation est parfaitement scandaleuse et inadmissible, car un bailleur est l�galement tenu d'entretenir la chose qu'il loue en l'�tat de servir � l'usage pour lequel elle a �t� lou�e.

Je me suis rendu sur les lieux r�cemment et j'ai pu constater une situation d�solante, m�lant ins�curit� et insalubrit�. Je vous demande d'intervenir aupr�s d'I.C.F. "La Sabli�re" pour la r�alisation dans les plus brefs d�lais d'une r�habilitation de l'immeuble notamment, et en particulier les parties communes, les caves, qu'un entretien rapide du b�ti soit r�alis�.

Il est �galement indispensable que la pr�sence des acteurs du G.P.I.S. soit augment�e sur ce secteur et qu'un audit de s�curit� soit r�alis� � l'�chelle de la r�sidence pour pr�venir la d�linquance et les trafics.

J'en appelle au Pr�fet de police pour la mise en place d'un v�ritable "plan stup�fiants" sur ce secteur. Les riverains sont exc�d�s par une situation qui ne cesse d'empirer.

Je vous remercie.

M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, M. BROSSAT.

M. Ian BROSSAT, adjoint. - Monsieur le Maire du 17e arrondissement, vous nous interpellez aujourd'hui sur la situation des immeubles du 164, rue de Saussure dans le 17e arrondissement, une adresse que nous connaissons bien. La situation sur place, vous l'avez dit, est difficile. Tout le monde en convient. Les probl�mes de s�curit� p�sent lourdement sur le quotidien des locataires.

Le bailleur I.C.F. "La Sabli�re" est sollicit� tous les jours et tente d'apporter des r�ponses. Il n'y arrivera pas tout seul d'autant que les probl�mes dont on parle sont des probl�mes lourds qui renvoient aussi aux responsabilit�s de la Pr�fecture de police.

C'est pourquoi, mais ce n'est pas � vous, Monsieur BOULARD, que je vais l'apprendre, l'ensemble des acteurs concern�s se sont r�unis le 23 mai dernier, je crois, en mairie du 17e, pour affiner le diagnostic et r�fl�chir ensemble � des solutions. Autour de la table �taient pr�sents, outre les �lus et collaborateurs de la mairie du 17e, le commissariat de police, le G.P.I.S. et bien s�r le bailleur I.C.F. "La Sabli�re".

Un certain nombre de demandes inscrites dans votre v?u ont d�j� obtenu des r�ponses. C'est le cas de l'audit de s�curit� dont vous souhaitez la r�alisation. Le 23 mai, I.C.F. "La Sabli�re" s'est engag� � le r�aliser avec l'aide de la police et du G.P.I.S. La saisine du Pr�fet de police a �galement d�j� �t� effectu�e.

Concernant les demandes techniques, m�me si elles ne constituent pas une solution miracle, cela vous a d�j� �t� dit, le bailleur est pr�t � envisager toutes les solutions, y compris en mati�re de r�am�nagement du site pour apporter une tranquillit� bien m�rit�e aux locataires en place.

Sur cette adresse, la mobilisation de tous est n�cessaire pour trouver des solutions. Nous y sommes dispos�s comme Ville de Paris, le G.P.I.S. �galement. Je souhaite donc que l'ensemble des acteurs puissent y contribuer et pour tenir compte de l'ensemble de ces �l�ments, je vous prie de voter le v?u de l'Ex�cutif.

Je vous remercie.

M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Je ne reviens pas sur le constat, nous le partageons, mais je vais r�pondre pr�cis�ment aux demandes du maire du 17e arrondissement.

La rue de Saussure dans son ensemble figure dans le Plan de lutte contre les stup�fiants d�velopp� � l'�chelle de Paris et coordonn� par la Direction r�gionale de la Police judiciaire. Nous avons des objectifs pr�cis dans cette rue, qui font l'objet de surveillances et d'investigations.

L'ann�e derni�re, au mois d'octobre, un trafic de stup�fiants qui se d�roulait dans les parties communes de l'immeuble et impliquait un individu bien connu des services, en connexion avec les Pays-Bas, a �t� d�mantel�.

Ces investigations portant �galement sur d'autres r�seaux se poursuivent. Nous ne rel�cherons pas la pression sur ce sujet.

Deuxi�me modalit� d'intervention, la Pr�fecture de police et les actions de s�curisation men�es dans leur ensemble par le commissariat du 17e arrondissement, renforc�es avec les moyens sp�cialis�s de la DSPAP, notamment la Compagnie de s�curisation et d'intervention, et par les moyens de la Direction r�gionale de la Police judiciaire.

Depuis le d�but de l'ann�e 2018, nous avons r�alis� dans cette r�sidence plus de 207 op�rations de contr�le de hall d'immeuble, 19 op�rations conjointes avec le G.P.I.S. notamment, avec lequel les relations sont bonnes et pourront �tre renforc�es par l'arriv�e d'une nouvelle �quipe de direction. Un certain nombre de contr�les d'identit�, des individus ont �t� verbalis�s pour d�p�t de d�tritus et diverses incivilit�s.

Ces actions �tant encore une fois compl�mentaires des travaux, et des investigations plus longues et complexes que suppose le d�mant�lement de r�seau. Comme vous l'avez rappel�, Monsieur le Maire et l'adjoint � la Maire de Paris, la Pr�fecture de police �tait pr�sente � la r�union du 23 mai dernier. Nous sommes disponibles pour participer � l'audit de s�curit� et de s�ret� qui sera r�alis� par le bailleur. Un certain nombre de conseils en mati�re de pr�vention situationnelle peuvent permettre de r�duire en amont les risques, sans pr�judice encore une fois d'une action r�active face aux d�lits et crimes constat�s.

M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident - Merci.

Monsieur BOULARD, vous maintenez votre v?u�?

M. Geoffroy BOULARD, maire du 17e arrondissement. - Oui, je vais maintenir mon v?u et on va voter le v?u de l'Ex�cutif tout simplement parce qu'il y a un dernier point qui n'a pas �t� �voqu�, c'est le travail collaboratif entre les diff�rents attributaires de logement, pour que ce soit plus �quilibr� sur le site. Ce n'est pas repris par l'Ex�cutif, donc nous maintiendrons notre v?u. Nous voterons n�anmoins le v?u de l'Ex�cutif.

M. Nicolas NORDMAN, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif le v?u n��118 du groupe les R�publicains et Ind�pendants.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��118 bis de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est adopt�. (2018, V. 325).

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