2018 DASES 169 G - Subvention (130.000 euros) et convention avec la "SISA MSP" quai de Seine (19e) pour la création d’une maison de santé pluriprofessionnelle (M.S.P.) dans le 19e arrondissement.
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M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Nous examinons cette fois la cr�ation d'une maison de sant� pluriprofessionnelle dans le 19e arrondissement. La parole est � son maire, Fran�ois DAGNAUD.
M. Fran�ois DAGNAUD, maire du 19e arrondissement. - Merci, Monsieur Le Maire.
Mes chers coll�gues, quelques mots dans le prolongement de ce qui vient d'�tre dit par Eric LEJOINDRE pour saluer l'engagement de la Ville et en l'occurrence du D�partement de Paris aux c�t�s de la R�gion et de l'Agence r�gionale de sant� en faveur de ce projet de maison de sant� pluriprofessionnelle.
Passage de Flandre, en l'occurrence la seconde dans le 19e arrondissement, apr�s un premier projet valid� porte des Lilas. C'est pour moi l'occasion de rappeler que Paris est �videmment confront�e - Anne SOUYRIS vient tr�s justement de le rappeler - aux probl�matiques de d�mographie m�dicale et � la n�cessit� de lutter et d'agir contre les in�galit�s dans l'acc�s de nos concitoyens aux soins. Nous savons que les quartiers de Paris ne sont pas tous sur un pied d'�galit�. Pour citer deux arrondissements, le 19e arrondissement, o� nous comptons 40�professionnels pour 10.000�habitants ou le 8e arrondissement, o� nous comptons pr�s de 250�professionnels pour 10.000�habitants. On mesure bien la disparit� du r�seau de soins et la n�cessit� que nous avons de ne pas nous r�signer � cette disparit�.
C?est donc pour moi l?occasion de saluer l'engagement de la Ville, � travers le dispositif Paris Med?, initi� par Bernard JOMIER que je salue, aujourd?hui port� par Anne SOUYRIS que je remercie, et qui permet d'accompagner la mise en place d'un r�seau plus performant, de mieux r�pondre aux besoins de sant� de nos concitoyens et d'entendre aussi les difficult�s que rencontrent aujourd'hui les professionnels de la sant� pour s'installer dans des cabinets et dans des structures accessibles dans la proximit�.
Difficult� d'acc�s au foncier. Nous savons qu'� Paris il est rare et co�teux.
Difficult� aussi dans l'organisation du travail, en sachant que la relation classique du m�decin de ville isol� dans son cabinet face � sa patient�le est aujourd?hui d�passable et ne r�pond plus aux aspirations des jeunes m�decins dipl�m�s, des jeunes professionnels de sant�. Le travail en �quipe, la pluridisciplinarit� qu?il permet, le relatif "confort" qu?il autorise et les projets novateurs qu'il permet de porter sont �videmment des r�ponses tr�s positives et tr�s int�ressantes.
En l'esp�ce, sur cette M.S.P. du passage de Flandre, d�s l'ouverture pr�vue en janvier 2019, nous pourrons compter sur l'engagement de 3�m�decins g�n�ralistes, d'un kin�sith�rapeute, d'une infirmi�re, d'un orthophoniste et 2�sages-femmes avec la perspective de progression dans les �quipes mobilis�es. Avec un focus sur la prise en charge des maladies chroniques que sont les pathologies cardiovasculaires et respiratoires, le diab�te ou les lombalgies chroniques, avec un int�r�t particulier pour une prise en charge globale des personnes �g�es. Et une attention soutenue pour la prise en charge des femmes en situation de pr�carit�.
L'int�r�t du dispositif "Paris Med?", c'est qu?en contrepartie de l'aide apport�e par les collectivit�s, les �quipes prennent un certain nombre d'engagements et notamment celui de d�velopper des visites � domicile, dont nous savons qu'elles sont utiles pour beaucoup de nos habitants, et participer � des actions de pr�vention, d'information et d'accompagnement des personnes dans leur d�marche sociale et d'acc�s aux droits de sant�.
Je voulais enfin, et ce sera mon dernier mot, saluer la dynamique que porte mon adjointe S�verine GUY, charg�e de la sant� dans l'�quipe municipale que je conduis dans le 19e arrondissement, avec la mise en place et le fonctionnement tr�s efficace d'un conseil local de sant� qui permet de mettre en r�seau et de dynamiser l'ensemble des professionnels. Nous en sommes tr�s heureux. Cette M.S.P. du passage de Flandre est un signe tr�s positif et tr�s encourageant pour la suite de ce que nous avons � r�ussir. Merci.
M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire.
La parole est � Mme Anne SOUYRIS pour vous r�pondre.
Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.
Je crois que vous avez tr�s bien, j?allais dire vendu la maison pluriprofessionnelle qui se monte dans le 19e, la deuxi�me. En tout cas, vous l'avez bien d�crite.
J?apporterai juste un petit plus concernant deux questions. Une premi�re, puisque vous savez que dans le 19e il y aura aussi un travail qui sera fait en direction des patients non francophones, ce qui est aussi souvent probl�matique, car le soin, quand les gens ne savent pas parler la langue du m�decin ou la langue m�dicale, cela devient compliqu� et c?est m�me probl�matique d'un point de vue �thique pour les personnes. C'est vraiment une des particularit�s de cette maison. Deuxi�me �l�ment justement en faveur des personnes, en particulier avec des maladies chroniques, qui sont des activit�s physiques � des tarifs accessibles, comme le yoga, le Pilates, une nutritionniste, une approche somato-�motionnelle de l'hypnose. Cela aussi, c'est une approche assez novatrice, plus en termes de pr�vention et de soins au sens large des personnes et des patients. J'esp�re que l'on pourra, au vu de cette exp�rience, continuer � avoir ce type de d�marche. Je vous propose donc d'accorder � cette M.S.P. quai de Seine une subvention d'investissement d'un montant de 130.000�euros.
M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Madame la Maire.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 169 G.
Qui est pour�?
Qui est contre�?
Qui s'abstient�?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, DASES 169 G).
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