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2018 DAC 143 Subvention (1.300.000 euros) et avenant à convention avec l'association ICI (18e).


M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 143 relatif � l'attribution d'une subvention de 1,3 million d'euros et d'un avenant � la convention avec l'association ICI.

La parole est � Mme Fadila M�HAL.

Mme Fadila M�HAL. - Merci, Monsieur le Maire, chers coll�gues.

D�s sa cr�ation, m�me si nous n'�tions pas tous dans le m�me groupe � ce moment, nous avons tous unanimement soutenu la naissance de cet �quipement culturel d'envergure, ambitieux et novateur, unique en France, et m�me en Europe. In�dit aussi au c?ur de la Goutte d'Or, dans le 18e arrondissement.

A un moment particuli�rement crucial o� le vivre ensemble conna�t de nombreuses attaques, ce lieu avait d�s sa cr�ation, affich� une double mission�: faire conna�tre les cultures plurielles n�es d'un Islam de la modernit� aux Musulmans eux-m�mes et notamment aux plus jeunes, dans un souci de transmission afin de les pr�server d'une vision rigoriste et archa�que de la derni�re religion du livre.

Mais aussi, et double mission, s'adresser � tous les non-Musulmans pour leur faire conna�tre la civilisation islamique, pour parfois d�construire les pr�jug�s n�s d'un contexte international alarmant qui a parfois fait na�tre � l'�gard de l'Islam suspicion et d�fiance.

Chacun se rappelle la crise institutionnelle qu'a travers�e cet institut avec les d�missions en cascade de ses dirigeants. Mais aujourd'hui, force est de constater qu'avec la nouvelle �quipe avec � sa t�te Bariza KHIARI, ancienne d�put�e de Paris, sa directrice, St�phanie CHAZALON, et toute l'�quipe, cette crise a �t� largement d�pass�e et plus encore. Un travail important a �t� effectu�. Il s'agit aujourd'hui de le reconna�tre.

L'Institut des cultures d'Islam est en train d'�crire une nouvelle page de son histoire. Je dois dire par ailleurs que je me r�jouis que la pr�sidence de cet �quipement culturel revienne � une femme. Une femme dans un �quipement qui s'occupe d'Islam, � un moment o� les femmes en terre d'Islam sont devenues de v�ritables marqueurs identitaires. Il est symboliquement fort que l'Islam de France soit repr�sent� par cet institut, par une femme farouchement la�que et d'inspiration soufie.

Je me f�licite aussi de la programmation tr�s riche de cet institut, rappelons que ce dernier est � la fois un centre d'art contemporain, une sc�ne musicale, un lieu de d�couverte, et un lieu d'apprentissage. Il est multidisciplinaire comme en t�moignent l'exposition "Bagdad mon amour", qui se tient jusqu'au 29 juillet prochain, pr�sentant de nombreux artistes contemporains, ou encore le concert "Refugees for refugees" � l'occasion de la nuit du destin dans ce mois sacr� du Ramadan. C'est dire combien l'ICI refl�te les enjeux contemporains internationaux. Chers coll�gues, apr�s moult d�fis, l'ICI a r�ussi � trouver son �quilibre, mais son identit� doit �tre encore consolid�e. C'est le sens du projet d'�tablissement qui a �t� vot� � l'unanimit� par ses administrateurs. Un projet d'�tablissement qui allie � la fois la culture et la citoyennet�, qui est le fruit d'une large consultation, exemplaire � bien des �gards, avec des �lus, des experts, et tous les acteurs engag�s sur la question de l'Islam. C'est aussi un projet qui dessine les contours d'un nouvel �quipement culturel � construire rue L�on. En effet, ce projet d'�tablissement est articul� avec la programmation culturelle du site Stephenson tout en veillant � la bonne r�alisation du site rue L�on, d�sormais exclusivement d�di� � la dimension culturelle comme l'a arbitr� l'Ex�cutif. Dans cet esprit, Monsieur le Maire, pouvez-vous nous apporter des �l�ments sur l'avancement de la r�novation du site L�on, le choix architectural qui sera fait, le calendrier des travaux, mais aussi les co�ts estimatifs. Enfin, je formule le v?u que l'ICI soit r�solument ouvert � l'ensemble des Parisiens, mais aussi dans une dimension m�tropolitaine. Ce serait d'ailleurs une garantie pour sa viabilit�. Notre groupe soutient avec fermet� mais aussi vigilance la subvention pour l'ICI, et votera donc la subvention pr�sent�e, parce que nous sommes engag�s pour une culture � la fois ouverte, diverse, accueillante, loin du repli sur soi. Je vous remercie.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Je voterai contre ce projet de d�lib�ration, et je pense qu'il y a une confusion toujours, volontaire d'ailleurs, tr�s importante.

Il y a une programmation culturelle tr�s int�ressante sur ce lieu. Je la salue. Cette programmation n'a rien � voir avec l'Islam. Bon nombre des artistes et des animations culturelles sont plus en lien avec le monde arabe en tant que tel et pas avec l'Islam.

Il y a une volont� d'avoir une lecture du monde qui correspond finalement aux th�ories du choc des civilisations, et confessionnalise la lecture du monde, qui est totalement en contradiction avec les engagements la�ques que nous devons avoir.

En ce moment, je suis et trouve que l'on devrait beaucoup plus soutenir, par exemple le Rojava. Le Rojava, vous �tes dans cette r�gion du monde, sur une exp�rience d�mocratique, pluraliste, d?un communalisme qui se construit avec � la fois des Kurdes mais aussi avec des hommes et des femmes de confession musulmane, avec des hommes et des femmes d?autres religions, d?autres cultures, d?autres origines. C'est vraiment l'exemple m�me d'une alternative favorable � la paix qui se fait dans cette r�gion du monde. Faut-il, un jour, qu'on les int�gre dans notre programmation et qu'on les affuble de l'�tiquette "culture d?islam"�?�Non. Vous avez des artistes tunisiens, marocains, alg�riens, qui n'ont pas envie d'avoir cette �tiquette sur leur front "culture d?islam", sous pr�texte qu'ils viennent de ce pays-l�.

Je vous le r�p�te�: si, en Alg�rie, au Maroc, en Tunisie, vous aviez un institut des cultures o� l'on ferait venir des artistes, par exemple fran�ais, souhaiteriez-vous qu'ils soient sous le tampon de "culture catholique" ou "culture jud�o-chr�tienne"�? Non. Donc, sortons de cette confessionnalisation. Ce n'est absolument pas propice � la vision du monde que nous devons avoir et � la d�fense de la la�cit�.

Ensuite, toujours le m�me argumentaire par rapport au quartier. Dans les d�lib�rations, l'I.C.I. est justifi� parce qu?il y aurait, dans le quartier de la Goutte-d'Or, beaucoup d?hommes et de femmes de confession musulmane. Mais on n'a pas � faire d'assignation � r�sidence communautaire r�elle ou suppos�e dans quelque quartier que ce soit. Que ce soit � la Goutte-d'Or ou ailleurs, les citoyens et citoyennes sont d?abord et avant tout des citoyens et citoyennes. La religion rel�ve de la sph�re priv�e. Ils ont droit � avoir acc�s � des lieux transculturels, la�cs, d'�mancipation pour toutes et tous. Par ailleurs, on sait pertinemment que la raison d'�tre de ce projet a �t�, par la confusion du cultuel et du culturel, de pouvoir d�roger � la loi de 1905 pour permettre le financement de lieux cultuels. C'est cela, le fond du probl�me.

Je le r�p�te�: je voterai contre ce projet de d�lib�ration. Ce n'est pas un vote contre le travail qui est fait dans ce lieu, m�me si je constate, par ailleurs, qu'il y a souvent aussi des d�calages entre la programmation et la recherche de l'implication de l'ensemble des publics du quartier dans la vie du lieu - il y a toujours cette probl�matique qui me remonte - et un souhait de bon nombre d'associations d'avoir acc�s � un lieu v�ritablement la�c d'�ducation populaire pour toutes et tous, sans stigmatisation, sans assignation � r�sidence communautaire.

C'est donc un vrai d�saccord que nous avons. Je regrette que, d'ann�e en ann�e, les projets de d�lib�ration se suivent, se ressemblent. Il n'y a jamais un boug� sur la conception, que ce soit sur le r�le, sur le contenu de l'identit� m�me. Par contre, oui, je me f�licite qu'il y ait eu un �norme boug�, avec l'abandon du projet initial qui �tait d'ouvrir en plus un autre lieu. Mais, sur le fond de la compr�hension de ce que l'on devrait faire dans l?approche transculturelle, je trouve qu'il y a vraiment une pauvret� politique, si ce n'est un vrai d�saccord de fond.

Je vous remercie.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame SIMONNET.

La parole est � pr�sent � M. Pascal JULIEN.

M. Pascal JULIEN. - Madame SIMONNET, je vous invite tr�s officiellement � passer deux, trois heures � l'Institut des cultures d'Islam. J'y serai. Je suis s�r que la directrice g�n�rale y sera, voire la pr�sidente, dont je ne suis pas fanatique, mais bon, qui fait son travail. Je crois que vous parlez de quelque chose que vous ne connaissez pas. Je ne peux pas reprendre votre intervention. C'est un tissu de contrev�rit�s et, notamment, pr�cis�ment, l?un des int�r�ts de l'I.C.I. est de montrer qu'il ne faut pas confondre arabe et musulman. C'est pr�cis�ment cela. Vous faites dire � l'I.C.I. le contraire de ce que l'on y fait.

J'arr�te de vous r�pondre. Venez, et puis, comme cela, vous pourrez reprendre l?I.C.I. en connaissance de cause. Parce que, l�, franchement, depuis des ann�es que vous racontez les m�mes "trucs" qui ne tiennent pas la route, cela ne va plus. Alors, on va se retrouver ensemble. On sera � �galit� d'information et tout ira mieux.

Quant � Mme M�HAL, je suis ravi de vous entendre toute bouche b�e. C'est merveilleux, tout va bien dans le meilleur des mondes. L?I.C.I., c?est g�nial. J'�tais pour, m�me quand je n'�tais pas dans le m�me groupe politique. Vous aviez un petit machin, mais vous �tes retomb�s sur vos pattes. Bravo. Tr�s bien. Mais vous avez dit quelque chose que j'ai pris en note. Vous �crivez�: "Je me r�jouis que l?islam de France soit si bien repr�sent� par cet institut". Alors, l�, j'ai bondi, parce que, excusez-moi, l'I.C.I. ne repr�sente pas du tout l?islam. D?abord, c'est le pluriel�: l'Institut "des" cultures d?islam. Cela ne repr�sente pas l'islam. C'est un contresens de dire cela.

Je vous invite, Madame M�HAL, � venir avec Mme SIMONNET. Ainsi, on se verra tous ensemble, on pourra discuter, on sera � �galit� d'information. Vous verrez qu?il est �crit en haut�: Institut "des" cultures d?islam. En gros, il n'y a pas de probl�me.

Maintenant, je me tourne enfin vers?

C?est vrai qu?il a longtemps boycott�, pas lui mais la Maire, les inaugurations. D'ailleurs, on ne voit toujours pas la maire venir, bien souvent, dans cet �tablissement, alors que bien d'autres �tablissements ont la joie de l'accueillir. L?I.C.I., pas tout � fait. Maintenant, cela devrait pouvoir se faire puisque l'ancienne �quipe, vilaine �quipe, est partie, maintenant qu'elle a r�ussi � imposer avec l'agr�ment, h�las, d'une majorit�, enfin, r�trospective, puisqu?elle a d'abord impos�, ensuite, elle a fait valider. C'est un peu compliqu�, mais enfin, tournons la page. La deuxi�me moiti� du projet a �t� abandonn�e, c'est bien dommage.

Je me tourne, donc, vers l'adjoint au maire pour l'interroger sur l'avenir, parce que, malgr� tout, l�, on est en train de voter une subvention et vous savez que la soci�t� qui exploite le hammam a fait faillite. C'est un probl�me. Avez-vous des explications � ce sujet�?

Moi, si j?ai une demande? De 5 minutes�? 3 minutes 20�?

Je vous ai support� beaucoup plus longtemps, Madame la Maire du 5e arrondissement, et je ne pense pas �tre plus ou moins ennuyeux que vous ne l'�tes. Sur le contenu, mon taux d'�neries doit �tre � peu pr�s �quivalent au v�tre. Vous n'�tes pas oblig�e de m'interrompre alors que je suis dans mon temps de parole, ch�re Madame la pr�sidente du groupe les R�publicains.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Monsieur JULIEN, poursuivez et terminez votre intervention.

M. Pascal JULIEN. - Je vais poursuivre, si Mme la Maire du 5e arrondissement veut bien.

Je souhaiterais que l?on vante davantage cette cohabitation heureuse qu'il y a entre deux voisins de palier�: l'�tablissement cultuel et l'�tablissement culturel. On est voisins de palier et on se dit bonjour. C'est ce qui doit choquer certaines personnes sur ces bancs�: que l'on se dise bonjour alors que l?on a effectivement de grandes diff�rences. Cela s'appelle la tol�rance. Cela s'appelle la la�cit�. Car cet �tablissement - l� aussi, je l'ai entendu dire - est totalement la�c. Il n'y a pas un euro de la Ville qui a �t� accord�, �videmment, � l'existence de cette salle de pri�res. C?est une salle de pri�res et pas une mosqu�e. Je souhaite, au contraire, que, dans la communication, on vante davantage ce mod�le unique - effectivement, cela a �t� dit - en Europe.

Et puis, derni�re chose, j'ai eu l'occasion de le dire � la directrice g�n�rale il y a peu?

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Monsieur JULIEN, il faut conclure vraiment.

M. Pascal JULIEN. - Oui, j?arr�te.

Artistique, culturel, scientifique�: le troisi�me aspect m�riterait d'�tre un peu approfondi.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur JULIEN.

Pour vous r�pondre � vous trois, puisque vous �tiez trois � parler sur ce projet de d�lib�ration, je donne la parole � Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire, et merci aux trois intervenants qui, il faut le reconna�tre, interviennent tr�s r�guli�rement sur le sujet de l'Institut des cultures d'Islam. Merci � l?ensemble de l?Assembl�e de suivre le feuilleton de nos d�bats - r�p�titifs, je le reconnais - concernant l?Institut des cultures d?Islam qui porte, depuis 2006, la mission de faire conna�tre la diversit� et la richesse des cultures d?Islam � travers le monde. C?est une mission importante et n�cessaire en ces temps de repli sur soi et de fantasmes.

Je ne referai pas le 23e d�bat sur les conditions juridiques et sur le mod�le juridique de l?Institut des cultures d?Islam. Je rappellerai que nous respectons �videmment la loi r�publicaine de s�paration de la puissance publique et des religions, et donc la loi relative � la la�cit�.

Je me permets simplement, Danielle SIMONNET, de dire que je pense �tre tout � fait d?accord avec vous sur le fait que, dans le d�bat public - en France, car c?est probablement bien pire ailleurs -, il y a trop de place pour la religion, les religions, et trop de place pour diff�rents types de bigoterie. C?est toutefois autre chose que nier l?apport des religions � la cr�ation et au monde culturel. C?est une �vidence que la religion, les religions ont apport� beaucoup � la cr�ation culturelle et ce, � travers les si�cles. Il peut donc tout � fait exister des �tablissements culturels, en l?occurrence qui permettent de faire conna�tre les cultures de l?Islam sans pour autant rompre avec le principe de la�cit�.

C?est la m�me r�ponse d?ailleurs que je fais, depuis plusieurs ann�es maintenant, � Pascal JULIEN. C?est justement parce qu?il s?agit d?un �tablissement culturel l�gitime en lui-m�me que son existence n?est pas obligatoirement li�e � une cohabitation de lieu avec un lieu de culte. C?est parce qu?il y a cette pertinence d?un �tablissement qui, en soi, est l�gitime, qu?il n?y a pas obligatoirement, intrins�quement et identitairement cette cohabitation avec un lieu de culte. C?est d?ailleurs la raison pour laquelle j?�tais personnellement, et la Maire �galement, plut�t favorable � ce que, dans le second lieu de l?Institut des cultures d?Islam, il n?y ait pas de cohabitation comme pour le premier lieu avec un lieu de culte.

Je voudrais tout de m�me profiter de ce projet de d�lib�ration pour souligner le dynamisme et la qualit� de la programmation de l?Institut des cultures d?Islam qui s?affirme de plus en plus dans son caract�re culturel. Les derni�res expositions - je pense particuli�rement � l?exposition consacr�e � la calligraphie et � l?actuelle exposition consacr�e � Bagdad - ont fait l?objet d?une reconnaissance importante de la part de la presse, des institutions et du public. C?est � souligner. Il faut reconna�tre que l?Institut reste un �tablissement hors norme, �videmment, par rapport aux autres �tablissements culturels, notamment en raison sur le site de la rue Stephenson de cette cohabitation avec l?espace cultuel. Il n?en demeure pas moins que ce qui, aujourd?hui, est reconnu, c?est son identit� culturelle. Nous en sommes tr�s satisfaits.

Concernant le hammam, cher Pascal JULIEN, il avait retrouv� un repreneur et r�ouvert ses portes d�but mars. Malheureusement, l?Institut des cultures d?Islam a appris la semaine derni�re que l?entreprise avait �t� plac�e en liquidation judiciaire, ce qui est tr�s regrettable, d?abord, pour les usagers, �videmment, mais �galement pour l?Institut car le hammam se retrouve � nouveau ferm�.

Le prochain Conseil d?administration sera l?occasion d?aborder ce point et de r�fl�chir avec l?Institut au devenir de ce lieu, suite � ces diff�rents �checs, d?un point de vue strictement budg�taire. Nous faisons des points r�guliers avec la direction de l?Institut des cultures d?Islam pour �tre tr�s attentifs aux cons�quences de cette mauvaise nouvelle sur le budget de l?�tablissement.

Concernant le projet architectural de r�novation du second site, rue L�on, c?est l?engagement que nous avons pris avec la Maire de Paris, nous sommes en train de travailler avec la direction de l?Institut des cultures d?Islam, sa pr�sidente �videmment. Un programme de r�novation fait actuellement l?objet d?�changes entre les �quipes de la Ville et de l?I.C.I. pour proposer un programme qui allie besoins exprim�s dans le projet d?�tablissement mais, en m�me temps, une n�cessaire sobri�t� budg�taire, ce qui ne veut pas dit un projet au rabais - j?ai d�j� eu l?occasion de le dire. Nous �tudions la piste d?un �quipement mixte, sugg�r� notamment par Daniel VAILLANT, dans cette enceinte, avec du logement ou des espaces de co-working et, dans les �tages bas, l?Institut des cultures d?Islam avec uniquement une partie culturelle. Le prochain Conseil d?administration sera l?occasion de pr�senter le travail en cours et, je l?esp�re, un calendrier.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 143.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, DAC 143). 2018 DAC 343

Juin 2018
Débat
Conseil municipal
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