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3 - 2002, DPA 195 G - Approbation des modalités de passation du marché de travaux sur appel d'offres de restructuration du centre de P.M.I. et de création d'une halte-garderie, 55, rue de l'Aqueduc (10e). - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer ledit marché


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DPA 195 G relatif � la signature d'un march� de travaux pour le centre de P.M.I., 55 rue de l'Aqueduc, dans le 10e arrondissement.
La parole est � M. Ren� LE GOFF.
M. Ren� LE GOFF. - Monsieur le Pr�sident, depuis le d�but de la mandature, vous affirmez en tant que Maire, que tous les �quipements destin�s � la Petite enfance sont prioritaires. Or, la r�alit� nous montre que, malgr� votre impatience, les d�lais de r�alisation de ces �quipements sont tr�s longs... trop longs !
(Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, remplace M. le Pr�sident du Conseil de Paris au fauteuil de la pr�sidence).
Ainsi, la d�lib�ration que vous nous proposez de voter concernant en particulier la cr�ation d'une halte-garderie au 55, rue de l'Aqueduc � Paris dans le 10e et malgr� la priorit� donn�e par votre adjointe � la Petite enfance sur tous les �quipements du 10e, montre qu'il faut dix-huit mois entre l'approbation de l'�quipement et l'approbation des modalit�s de passation du march�.
Pouvez-vous nous pr�ciser quand cette halte-garderie accueillera ses premiers enfants ? Et pourquoi un d�lai de r�alisation aussi long ?
Nous vous en remercions, Madame la Pr�sidente.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Mme Olga TROSTIANSKY arrive...
Nous traitons du programme pr�vu rue de l'Aqueduc dans le 10e arrondissement.
La question portait sur les d�lais importants et M. LE GOFF souhaitait conna�tre surtout la date de livraison des travaux.
Madame TROSTIANSKY, vous avez la parole.
Mme Olga TROSTIANSKY, au nom de la 6e Commission. - J'ai bien entendu la question pos�e par M. LE GOFF qui �voque les projets de P.M.I. et de halte-garderie pour 20 places, rue de l'Aqueduc dans le 10e arrondissement, qui sont des projets prioritaires dans cet arrondissement.
Prioritaires pourquoi ?
Parce qu'en terme de taux de service dans ce quartier, on est � un taux de desserte de 11 % pour une moyenne � Paris d'environ 60 %. Vraiment c'est un secteur prioritaire en terme d'�tablissements de Petite enfance.
Dans le 10e arrondissement, on va cr�er plus de 500 places pendant cette mandature, c'est ce qui est pr�vu. C'est vrai que c'est un arrondissement o� il y a beaucoup de retard puisque moins de 30 places ont �t� cr��es lors de la pr�c�dente mandature. Il faut ajouter � cela la fermeture de la cr�che et halte-garderie de la rue des R�collets. C'est vrai que c'est un arrondissement o� il y a beaucoup de besoins en mati�re de Petite enfance.
Pour ce qui concerne la P.M.I., il s'agit d'une restructuration...
(Brouhaha).
... Je voudrais que vous fassiez un peu de silence !
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je vous demande peu d'attention, mes chers coll�gues.
Mme Olga TROSTIANSKY, rapporteur. - Pour la restructuration de la P.M.I., c'est une P.M.I. qui existait d�j� mais qui n�cessite beaucoup de travaux.
Il s'agit d'accueillir, dans de meilleures conditions, dans des conditions plus favorables, ces familles.
Dans le 10e arrondissement, il y a 4 P.M.I. qui permettent de suivre 3.500 enfants. Il est vrai que les enfants de ce quartier manquent particuli�rement de structures P.M.I. Un certain nombre d'enfants sont accueillis dans les P.M.I. voisines, du 11e et du 19e arrondissement.
Pour ce qui concerne les d�lais, c'est un sujet sur lequel je suis particuli�rement sensible et je crois qu'en la mati�re, avec Bertrand DELANO�, on voit que l'on tient nos engagements.
M�me si les objectifs de cr�er 4.500 places sont ambitieux, on a d�j� d�pass� les 1.000 places.
Sur la proc�dure particuli�re de ce projet de P.M.I., de halte-garderie, il y a eu une �tude de faisabilit� en f�vrier 2000. 12 mois apr�s, en f�vrier 2001, rien n'avait avanc�. On n'avait peut-�tre pas dit aux services � l'�poque que c'�tait une priorit�.
4 mois plus tard, un architecte a �t� d�sign�. Cela a �t� vot� au Conseil de Paris de juillet 2001. Il faut dire, il est vrai, qu'il y a un certain nombre de difficult�s techniques. Il y a un avis n�gatif de l'architecte des b�timents de France qui a n�cessit� une reprise de la conception de la fa�ade, et donc le permis de construire a �t� d�pos� en avril 2002 et a �t� obtenu en octobre 2002.
Le d�but des travaux est pr�vu � l'�t� 2003 pour une livraison d�but 2004.
Pour conclure, par rapport � ce projet de d�lib�ration, je voudrais dire � M. LE GOFF qu'avec Bertrand DELANO�, on ne se contente pas, comme on le faisait pr�c�demment, de d�cider du lancement des places, mais on a comme objectif de livrer un certain nombre de places : 4.500 pendant la mandature.
Ce que je voulais dire aussi par rapport au 10e arrondissement, bien �videmment, c'est que mon �chelle de temps n'est pas la cr�che des Recollets dont la d�molition a �t� vot�e en 1994, et qui a �t� ouverte fin 2001, soit pratiquement 7 ans apr�s.
Il est vrai que mon mod�le sur la Petite enfance n'est pas calqu� sur la mani�re, ni en termes de m�thode, ni en termes de r�sultats, dont vous avez travaill� lors de la mandature pr�c�dente !
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et radical de gauche).
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Vous souhaitez r�agir, Monsieur LE GOFF ?
M. Ren� LE GOFF. - Je suis ravi qu'elle soit livr�e en d�but d'ann�e prochaine. Je ne pensais pas avoir d�clench� autant d'�motion, j'en suis d�sol� !
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La r�ponse est tr�s argument�e. Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 195 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DPA 195 G).
Je vous remercie.

Janvier 2003
Débat
Conseil général
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