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III - Question d’actualité posée par Mme Cécile RENSON, élue non-inscrite, à M. le Maire de Paris relative aux critères de sélection des attachés de la Ville de Paris.


M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � Mme RENSON pour pr�senter sa question d?actualit�.

Mme C�cile RENSON. - Merci, Monsieur le Maire.

Ma question porte d?une fa�on g�n�rale sur les crit�res concernant la s�lection d?attach�s de la Ville de Paris, dont le profil souhait� est parfaitement d�crit dans la publicit� parue dans le Bulletin municipal officiel mais qui, au final, ne semble en rien respect�.

Plus particuli�rement, je vous demande les �l�ments qui ont conduit � nommer la directrice de la Maison des associations du 15e arrondissement.

M. Ren� GALY-DEJEAN, l?actuel maire du 15e arrondissement, a propos� � ce poste successivement trois candidates qui ont �t� tour � tour rejet�es.

La premi�re, bien que r�pondant au profil demand�, a �t� �conduite parce que, attach�e territoriale en poste � la mairie d?Issy-les-Moulineaux, son d�tachement a �t� refus� par la Ville de Paris.

La deuxi�me n?�tait titulaire que d?un D.E.U.G., alors que le poste n�cessitait - je cite - ?d?�tre d�tenteur de dipl�me au moins �quivalent � une licence, avec une exp�rience professionnelle importante?.

La troisi�me, qui r�pondait � toutes ces conditions, ne pouvait �tre retenue du fait de son statut de collaborateur d?�lu.

Bref, que croyez-vous qu?il arriva ?

Madame l?adjointe au Maire de Paris charg�e de la d�mocratie locale et des relations avec les associations a pr�f�r� une militante socialiste, bien engag�e dans la campagne de sa candidate du 15e arrondissement, aux qualit�s relationnelles �videntes, mais qui ne dispose d?aucun dipl�me mentionn� sur son C.V.

Qu?en pense M. l?adjoint charg� de l?administration g�n�rale, des relations humaines, de la d�centralisation et des relations avec les mairies d?arrondissement ?

Qu?en pensent les syndicats des fonctionnaires de la Ville de Paris qui voient ainsi d�grad�e la s�lection des agents qu?ils sont cens�s d�fendre ?

Je vous remercie.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Au nom de tout l?Ex�cutif, Marie-Pierre de LA GONTRIE va vous r�pondre.

Mme Marie-Pierre de LA GONTRIE, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Vous avez, en 2001, Monsieur le Maire, et votre majorit� avec vous, pris un engagement qui �tait d?ouvrir une Maison des associations par arrondissement. Cet engagement sera tenu, puisque 16 sont ouvertes, 2 vont ouvrir dans quelques semaines et les 2 derni�res � l?automne.

Si je rappelle cela, c?est que je pensais que Mme RENSON allait s?en r�jouir, d?autant que le 15e a mis un certain temps � pouvoir b�n�ficier de cet �quipement. Mais � l?�couter, je n?ai pas entendu grand plaisir � voir la vie des associations de l?arrondissement dont elle est l?�lue, b�n�ficier de l?ensemble des services gratuits d?une Maison des associations.

Pour animer cet �quipement municipal, la proc�dure de recrutement mise en place, qui est invariable depuis le d�but de ce mandat, fait proc�der � l?examen par plusieurs entretiens par l?administration des candidats qui se font conna�tre aupr�s des services de la Ville, avant que, sur la proposition des services, je ne les rencontre puis recueille l?avis du maire d?arrondissement.

Si j?y reviens, c?est que nous n?�tions pas oblig�s de recueillir l?avis du maire d?arrondissement, mais c?est un choix qui a �t� fait d�lib�r�ment, car cela nous semblait de meilleur augure pour la gestion de cet �quipement municipal.

Dans le 15e, cela s?est d�roul� comme dans tous les autres arrondissements.

Le maire du 15e m?a adress�, Madame RENSON, deux et non trois candidatures : l?une le 4 octobre 2005, l?autre le 29 mars 2007.

La premi�re �tait son assistante parlementaire, la seconde �tait une de ses collaboratrices � la mairie du 15e. Or, j?avais indiqu� d�s le d�but � M. GALY-DEJEAN que je n?�tais pas favorable au recrutement d?un collaborateur politique issu de l?arrondissement dans lequel il exerce ses fonctions professionnelles. Je le lui ai rappel�, y compris dans diff�rents courriers, parfois rest�s sans r�ponse de sa part - je le regrette -, que je lui ai adress�. Je pense que tous les maires d?arrondissement pr�sents savent que j?�tais plut�t sur cette ligne ; nous n?avons jamais eu de d�saccord fondamental entre les uns et les autres.

Mais que croyez-vous qu?il arriv�t, comme l?a dit Mme RENSON ? L?�quipement a quand m�me ouvert voici un mois et demi, apr�s des mois de tergiversations, car il n?�tait pas envisageable que le 15e soit priv� d?une Maison des associations.

La directrice qui a �t� recrut�e est tout � fait apte � diriger cet �quipement, � animer une �quipe de quatre agents, � g�rer et dynamiser les relations avec les associations locales.

Je me r�jouis que M. GALY-DEJEAN et vous, Madame RENSON, ne contestiez pas les qualit�s de la directrice recrut�e. Elle a 54 ans - je suis d�sol�e de le d�voiler � tous. Elle a g�r� une grosse association de r�insertion de ch�meurs, anim� une �quipe de vingt personnes. Elle a �t� d�l�gu�e g�n�rale d?une association de coop�ration d�centralis�e et a travaill� dans une P.M.E. de 110 salari�s.

Par ailleurs, elle conna�t bien le 15e arrondissement. Donc, Madame RENSON, ce que je vous sugg�re est de consid�rer que son recrutement est un atout pour cette maison et pour cet arrondissement, et je lui souhaite, ainsi qu?� toute son �quipe, et je pense l?ensemble du Conseil de Paris, un beau succ�s au service des associations du 15e arrondissement.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci. Je demande vraiment � tous les �lus, qu?ils soient interpellateurs ou r�pondants, de respecter les r�gles que vous avez fix�es ou bien vous les changez.

Juillet 2007
Débat
Conseil municipal
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