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Vœu déposé par le groupe les Républicains et Indépendants relatif au stationnement des patients de l’Institut Curie.


M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner le v?u r�f�renc� n��106 relatif au stationnement des patients de l'Institut Curie.

La parole est � Mme STOPPA-LYONNET.

Mme Dominique STOPPA-LYONNET. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, il ne pleut pas que de l'eau � Paris en ce d�but d'ann�e, mais aussi des amendes de stationnement devenues avec "la d�p�nalisation du stationnement payant sur voirie, redevance d'occupation du domaine public" ou encore "forfait post-stationnement".

Avec le scannage des plaques d'immatriculation, l'interrogation automatique de la base de tickets virtuels et l'envoi imm�diat d'une demande de paiement, ce sont, depuis le 1er janvier, 50.000 F.P.S. ou "prunes" qui ont �t� inflig�s aux automobilistes qui se risquent encore � circuler dans Paris.

Il ne s'agit pas du tout ici de mettre en cause la n�cessaire ma�trise de la circulation automobile dans Paris. Cette ma�trise est indispensable, mais elle doit �tre conduite avec discernement. Et cette absence de discernement, les patients de l'Institut Curie et leurs accompagnants l'ont �prouv�e. Pas tous les patients, mais en moyenne la petite cinquantaine qui quotidiennement, habitant souvent hors de Paris, viennent avec leur voiture particuli�re en consultation ou en h�pital de jour. Ces patients n'ayant pas recours aux ambulances, aux sanitaires l�g�res ou aux taxis conventionn�s, ils �pargnent les finances de l'Assurance Maladie.

Avant la num�risation du syst�me et par l� son efficacit� redoutable, car c'est l� finalement le grand changement du syst�me, il y avait encore un peu de discernement dans la verbalisation. J'oserais dire qu'il y avait encore un peu d'humanit�. Effectivement, jusqu'au 1er�janvier, des patients de l'Institut Curie b�n�ficiaient de facilit� de stationnement. Il y avait une tol�rance de la part des agents verbalisateurs de la Pr�fecture lorsque le forfait acquitt� de deux heures de stationnement �tait arriv� � son th�me. Pour les rendez-vous r�p�t�s, les patients et leurs accompagnants pouvaient m�me se rendre au commissariat munis de leur convocation. Il leur �tait alors d�livr� un permis temporaire de stationner.

Aussi, sur la proposition de Mme Florence BERTHOUT, le Conseil du 5e arrondissement �met le v?u, vot� � l'unanimit�, qu'un accord puisse �tre pass� entre l'Institut Curie et la Ville de Paris pour permettre l'octroi d'autorisations de stationnement sp�cifiques � ses patients.

Il ne s'agit pas l� d'une demande d'impunit�, mais de tol�rance au-del� de 2 heures de stationnement.

Le vivre ensemble, l'inclusion, la bienveillance lui �tant des valeurs ch�res, la Maire de Paris a par-l� la possibilit� de les mettre en ?uvre.

Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

La parole est � M. NAJDOVSKI pour vous r�pondre.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Madame STOPPA-LYONNET, vous partez d'un postulat qui est faux puisque vous dites qu'aujourd'hui, circuler � Paris, c'est risquer une "prune".

Non, c'est frauder le stationnement qui fait qu'on risque la "prune". Ce n'est pas la m�me chose.

Pour les personnes qui payent leur stationnement, rien n'a chang� depuis le 1er janvier 2018. Par contre, pour les personnes qui fraudaient le stationnement, les choses ont chang�.

Chaque �tablissement hospitalier parisien fait le choix d'organiser ou non le stationnement de ses patients ou de ses visiteurs, et certains �tablissements ont des parcs de stationnement publics, comme l'h�pital Saint-Louis, avec un parc de stationnement payant exploit� par la SEMAEST. D'autres n'en ont pas, comme l'h�pital Lariboisi�re.

La situation est identique en banlieue. L'h�pital Ambroise Par� � Boulogne-Billancourt n'a pas de parc de stationnement, et les visiteurs et accompagnants stationnent sur la voirie payante.

En outre, pour tous les patients, dans quelque �tablissement que ce soit, les malades peuvent b�n�ficier de la prise du transport par taxi ou ambulance, v�hicules qui n'ont pas besoin de stationner.

Pour le cas de l'Institut Curie, votre v?u n'est pas tr�s pr�cis puisque vous �voquez des facilit�s de stationnement � proximit� imm�diate de l'�tablissement. Or, la Ville de Paris n'a jamais d�livr� de telles autorisations pour quelque h�pital ou �tablissement hospitalier que ce soit.

Par ailleurs, sur le site de l'Institut Curie il est inscrit�: "Il n'est pas possible de stationner votre v�hicule personnel dans l'enceinte de l'Institut Curie, des parkings payants sont situ�s � proximit�. Les conditions de stationnement �tant difficiles aux abords des h�pitaux, nous vous conseillons d'opter pour un autre mode de transport". Le site indique �galement que le m�decin peut �ventuellement prescrire un transport m�dical, et les v�hicules m�dicalis�s et ambulances peuvent se garer aux abords de l'Institut Curie.

Nous ne pouvons donner un avis favorable � votre v?u.

En premi�re analyse, nous allons malgr� tout nous renseigner pour envisager avec l'Institut Curie, comment nous pouvons organiser peut-�tre avec des parcs de stationnement situ�s � proximit�, je pense au parc des Patriarches ou � d'autres, des facilit�s pour les patients qui ont besoin de stationner sur une longue dur�e, par exemple sur une journ�e. En conclusion, je donnerai un avis d�favorable � ce v?u.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains et Ind�pendants, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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