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Vœu déposé par le groupe Socialiste et Apparentés relatif à la prolifération de rongeurs dans les écoles du 18e. Vœu déposé par le groupe Parisiens, Progressistes, Constructifs et Indépendants relatif au plan d'action contre la prolifération des rats. Vœu déposé par le groupe les Républicains et Indépendants relatif à la dératisation sur le Champ de Mars. Vœu déposé par Mme SIMONNET relatif à la lutte contre la prolifération des rats, punaises et cafards. Vœu déposé par l'Exécutif.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant les v?ux r�f�renc�s nos 131, 132, 133, 134 et 134 bis qui portent sur la prolif�ration des rongeurs, punaises et cafards. Pas encore les sauterelles, mais cela viendra. Voil�, c?est cela, elles sont frein�es par la neige.

Je vais donner la parole � Alexandra CORDEBARD pour nous pr�senter le v?u n��131, � J�r�me DUBUS, s'il arrive, pour le v?u n��132, � Jean-Baptiste MENGUY pour le v?u n��133 et � Danielle SIMONNET, si elle arrive, pour le v?u n��134.

Alexandra CORDEBARD�?

Mme Alexandra CORDEBARD, maire du 10e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire. Je veux me faire la porte-parole d'Eric LEJOINDRE qui s'excuse de ne pas pouvoir nous rejoindre en cet instant et je crois �galement de l?ensemble des maires d'arrondissement confront�s � cette difficult�, en posant le probl�me important que nous avons � d�ratiser ou m�me faire dispara�tre les colonies de souris des �coles et des b�timents publics de notre Ville. Nous sommes collectivement confront�s � cette difficult�. Il faut � la fois que nous respections les r�gles environnementales en mati�re de produits d�ratisants et que nous garantissions, notamment aux enseignants, de pouvoir retrouver la totalit� de leurs p�tes � modeler et de leurs papiers pour travailler. Il faut que nous trouvions ensemble des solutions.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Jean-Baptiste MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire.

Permettez-moi de rendre hommage � nos pr�cieux collaborateurs de groupe qui, une fois n'est pas coutume, sont plus nombreux que les �lus pour qui ils travaillent en s�ance.

Monsieur le Maire, Mme la Maire a raison, c'est un probl�me assez g�n�ral dans tous les arrondissements. Je me fais le porte-parole de la maire du 7e pour ce v?u, puisque sur le Champ-de-Mars et la Tour Eiffel on a trois types de populations�: des touristes, des sportifs et des rats. D'un point de vue du civisme, l'engagement des uns et des autres est assez in�galement r�parti, ce qui nous conduit � demander, � l'initiative de Rachida DATI, que la premi�re cat�gorie, les touristes, puissent participer � cette bataille pour le civisme appel�e de ses v?ux par la Maire de Paris et que la soci�t� d'�conomie qui g�re la Tour Eiffel mette en place des messages dans le cadre de la billetterie �lectronique, des messages d'alerte dans plusieurs langues �videmment, pour sensibiliser la premi�re population, les touristes, sur le probl�me de la propret� et des usages de fa�on p�riph�rique sur le Champ-de-Mars pour �viter une prolif�ration beaucoup trop importante des rongeurs et les nuisances qui en d�coulent.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme Anne SOUYRIS pour vous r�pondre, puis � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - J'ai lu un tweet qui disait�: "� rats, � d�sespoir�!" Je pense qu?il y a un peu plus d'espoir que cela, en particulier, parce que nous avons � la Mairie de Paris beaucoup d'actions d�j� engag�es sur la question des rats et des souris. Tu as �voqu� tout � l?heure, Alexandra, la question des souris.

Dans les �coles, nous avons mis en place un plan de d�sourisation semblable au plan de d�ratisation. Vous savez que nous avons mis en place ce plan l'ann�e derni�re en mettant 1,5 million d'euros depuis d�but 2017, qu'en 2018, nous allons mettre un million de plus, que 3.000 interventions ont d�j� eu lieu depuis le d�but de l'ann�e derni�re, que de nouveaux dispositifs de pi�ges ont �t� d�ploy�s, en particulier des pi�ges � alcool qui permettent de pouvoir �viter la question de la r�sistance des rats. En effet, un des gros probl�mes qu'il y a, c'est que les rats sont devenus r�sistants, le deuxi�me probl�me �tant d'ailleurs plut�t le premier, qui est la question des incivilit�s auxquelles vous faisiez r�f�rence et dont nous avons mis un point d'honneur pour qu?elle se r�solvent, d?une part par une campagne de sensibilisation, d'autre part, par une verbalisation � l'appui qui va �tre mise en place.

Pour la question de la S.E.T.E., puisque vous intervenez sur cette question, nous sommes tout � fait partants pour qu?�videmment, ils fassent partie de l'ensemble des partenaires qui sont d�j� en train de travailler sur cette question pour mettre en place ce plan de d�ratisation, avec en l'occurrence les bailleurs, la R.A.T.P. et tous les autres partenaires.

Ensuite, sur la question de ce qui a �t� mis en place, sachez qu'il y a eu 3.000 interventions depuis 2017, que des nouveaux dispositifs de pi�ge ont �t� d�ploy�s, ainsi que des nouveaux abris bacs dans les parcs et jardins, des �quipements d'avaloirs, d'�gouts de grille qui permettent d'�viter la remont�e des rats. Nous avons �galement mis en place une extension des horaires de nettoiement dans certaines zones, pour prendre en compte les d�chets du soir.

Nous avons ferm�, voire d�plac�, des corbeilles � d�chets, � proximit� des zones infest�es.

Comme je vous le disais tout � l'heure, il y a une verbalisation des d�p�ts sauvages, des d�chets hors conteneurs et du nourrissage intempestif qui est parfois important, parfois de mani�re volontaire par certaines personnes et parfois de mani�re involontaire, parce que les gens laissent leurs d�chets, en particulier dans les zones touristiques mais pas seulement, aussi dans les parcs et jardins. Les gens, quand ils pique-niquent, laissent leurs d�chets de pique-nique.

Ce sont des choses sur lesquelles, une fois que nous aurons mis vraiment en place une information sur la question, bien entendu, la verbalisation sera de mise.

En 2018, nous avons pr�vu l'�quivalent de douze emplois temps plein pour renforcer les �quipes d'intervention, ainsi que l'acquisition de v�hicules, d'�quipements et de v�tements adapt�s pour les agents suppl�mentaires et une enveloppe de 350.000 euros pour recourir � des prestataires externes pour les pics d'intervention.

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Madame SIMONNET, vous �tes arriv�e un peu en retard pour pr�senter votre v?u. Je vous propose peut-�tre une explication de vote sur le v?u de l'Ex�cutif en une minute.

Mme Danielle SIMONNET. - Je voterai pour le v?u de l'Ex�cutif mais je maintiendrai le mien. En effet, dans vos explications, je ne comprends pas pourquoi vous ne dites pas combien de personnes seront embauch�es alors qu'avec les discussions avec les organisations syndicales, ou c'est moi qui n'ai pas entendu l'int�gralit� de votre r�ponse et je vous prie de m'en excuser, il me semble que la Ville a boug� l�-dessus. C'est important en termes de cr�ation de poste parce qu'au niveau du DFAS, le service qui se charge de la d�ratisation, qui ne comprenait plus que 40 personnes, il me semble qu'il va enfin redoubler d'effectifs. Mais on risque de rester encore en de�� parce que sur la probl�matique de la d�ratisation, vu les changements de normes europ�ennes qui vont dans le bon sens, il faut sortir du recours aux produits chimiques, mais il faut aussi des moyens humains beaucoup plus importants. On a aussi le probl�me de la prolif�ration des punaises et des cafards, et le service DFAS doit �tre absolument renforc� pour pouvoir agir sur tous ces niveaux. Or, aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Surtout, il faut prendre conscience que, pendant plus de dix ans, on n'a cess� de d�manteler ce service et d'externaliser un certain nombre de t�ches sur la sant� environnementale, voil� pourquoi on en arrive l� aujourd'hui. Je trouve regrettable que l'on continue � se f�liciter d'avoir recours � des prestataires priv�s, � de l'externalisation, il faut absolument remettre tout cela en r�gie directe.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Un mot rapide pour signaler que nous participons au plan de lutte contre les rongeurs, pilot� par la Ville de Paris.

Chaque ann�e, le Pr�fet prend un arr�t� de d�ratisation qui permet d'encadrer, dans une certaine p�riode de temps, un certain nombre d'op�rations de sensibilisation et d'intervention. En 2017, cet arr�t� allait du 10 avril au 9 juin. Pour l'ann�e qui vient, nous envisageons la p�riode du 16 avril au 15 juin, mais cela fera l'objet de discussions. L'ann�e derni�re, les services de la Pr�fecture ont r�alis� un certain nombre d'interventions de diagnostic dans les immeubles priv�s, un peu plus de 1.200 d'entre elles, donc nous participons � cet effort.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur DUBUS, je vous propose la m�me chose que Danielle SIMONNET. Vous �tes arriv� un peu en retard pour pr�senter votre v?u, mais vous pouvez, si vous le souhaitez, avoir une explication de vote sur le v?u de l'Ex�cutif. Une minute.

M. J�r�me DUBUS. - J'avais d�pos� un v?u au mois de septembre 2017 sur cette affaire des rats, qui avait �t� refus� par l'Ex�cutif. C'�tait un v?u qui n'avait absolument aucun caract�re de pol�mique, c'�tait un v?u qui constatait des faits, que nous avions tous constat�s d'ailleurs dans nos arrondissements. Moi, dans le 17e arrondissement, je l'avais constat� dans les espaces verts. Il y avait une recrudescence des rongeurs et des rats. Ce n'�tait pas une attaque politique.

Ensuite, Mme HIDALGO nous a dit que Paris se "m�diterran�isait", ce qui n'�tait pas tr�s "sympa" pour les peuples de la M�diterran�e entre nous, mais c'est comme cela. Et maintenant on en arrive � constater qu'effectivement, il y a un sujet. Je trouve que l'on a perdu plusieurs mois. Je voterai �videmment le v?u de l'Ex�cutif en esp�rant que cette fois-ci, on n'y revienne pas.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Pour l'histoire, c'est moi qui ai parl� de "m�diterran�isation", pas la Maire de Paris. Je regrette cette expression parce qu'elle a �t� interpr�t�e autrement que de la mani�re dont je la voyais. J'y voyais un aspect positif, mais visiblement un certain nombre y ont vu un autre aspect. Oui, moi, je suis m�diterran�en, j'aime bien mon pays. Monsieur HONOR�, vous avez demand� une explication de vote.

M. Christian HONOR�. - Monsieur le Maire, je voulais r�agir sur le v?u de M. LEJOINDRE, malheureusement il n'est pas l�. Nous allons voter ce v?u, mais toutefois il aurait pu relire les v?ux que nous avions propos�s avec Pierre-Yves BOURNAZEL sur la prolif�ration des rats. Je ne me souviens pas qu'il ait soutenu notre action et nos propositions.

Lorsqu'il s'agit de la lutte contre la prolif�ration des rats, il ne s'agit pas d'�tre de droite ou de gauche, il s'agit d'hygi�ne publique. Par cons�quent, nous devons �tre tous unis dans ce combat. Je regrette encore une fois que la mairie du 18e ne nous ait pas suivis et soutenus sur ce point.

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

En r�ponse aux v?ux nos�131, 132, 133, 134, l'Ex�cutif a d�pos� le v?u n��134 bis�; Alexandra CORDEBARD, le groupe Socialiste maintient-il le v?u n��131�?

Mme Alexandra CORDEBARD, maire du 10e arrondissement. - Non, nous le retirons.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur DUBUS, le v?u n��132 est-il maintenu�?

M. J�r�me DUBUS. - Oui, je le maintiens.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe PPCI, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Le v?u n��133 du groupe les R�publicains et Ind�pendants est-il maintenu�? Oui.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains et Ind�pendants, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Danielle SIMONNET nous a indiqu� qu'elle maintenait son v?u n��134.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par Mme SIMONNET, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Enfin, je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u r�f�renc� n��134 bis, d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de v?u est adopt�. (2018, V. 63).

V?u d�pos� par le groupe Ecologiste de Paris

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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