retour Retour

Vœu déposé par le groupe Parisiens, Progressistes, Constructifs et Indépendants relatif à la mise en place d'une mission de maintenance urbaine.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous examinons donc maintenant le v?u r�f�renc� n��77 relatif � la mise en place d?une mission de maintenance urbaine.

La parole est � M. J�r�me DUBUS.

M. J�r�me DUBUS. - Nous sommes tous press�s ce soir. On n?a pas envie que cela dure.

Je demande � l?assistance de se reporter � la discussion que nous avons eue hier sur la propret�, parce que ce v?u n?a rien � faire dans la 2e Commission, si ce n?est qu?il s?adresse au premier adjoint.

Je l?ai d�j� pr�sent� hier lors de la discussion sur la propret�: je ne le repr�sente donc pas,�mais je le maintiens. Merci, Monsieur JULLIARD.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci, J�r�me DUBUS. Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u nous permet effectivement de revenir sur quelques d�marches essentielles engag�es ces derni�res ann�es pour progresser sur ce que nous appelons, de mani�re - il faut le reconna�tre - un peu "techno", la gestion de l?espace public, c?est-�-dire, tout simplement, la gestion du quotidien des Parisiens, de leur cadre de vie. C?est aussi, bien s�r, une question d?image pour notre ville, aupr�s de tous les visiteurs que nous accueillons.

Par essence, l?espace public est un espace commun, complexe, qui appelle l?intervention de nombreux services de la Ville. C?est pourquoi la Ville vient de mettre en place un dispositif � plusieurs �tages pour mieux g�rer cet espace.

D?abord une nouvelle secr�taire g�n�rale adjointe, vingt coordinateurs territoriaux et des �quipes transverses qui vont �tre �tendues � l?ensemble des arrondissements au printemps. C?est le travail de Laurence GIRARD, secr�taire g�n�rale adjointe, et de ses �quipes, qui ont pris le probl�me � bras le corps avec, par exemple, la mise en place de la d�marche "Objectif Paris Propre". Au niveau central, ce nouveau dispositif permet d?ores et d�j� la coordination des services de propret�, de la voirie, des espaces verts, sur les grands chantiers comme, par exemple, les nouvelles places. Au niveau local, le dispositif des coordinateurs de l?espace public a �t� r�activ�. Il s?agit de doter chaque arrondissement d?un poste de cadre technique r�f�rent issu de la DEVE, de la DVD ou encore de la DPE, charg� d?assurer la coordination des actions sur l?espace public de l?arrondissement. Au-del�, nous avons act� la mise en place d?�quipes transverses charg�es de rep�rer et r�gler les dysfonctionnements les plus courants. Y participent la DEVE, la DPE, la DVD, mais aussi la DPSP, et aussi les services sociaux car le d�r�glement de l?espace public a souvent des causes sociales qu?il convient de traiter socialement. Les maires d?arrondissement connaissent parfaitement ces dispositifs et savent en faire bon usage. L?anarchie que vous d�crivez dans votre v?u t�moigne surtout d?une m�connaissance certaine du fonctionnement de notre ville et des dispositifs que nous mettons en ?uvre. Pour n?en prendre qu?un exemple, je me permets de vous informer que concernant les murs tagu�s, dont vous faites mention, un march� existe qui permet � chaque citoyen t�moin d?un tag visible sur l?espace public de faire appel au service qui agit en un temps record. C?est le cas d�j� aujourd?hui. Vous laissez croire que la Ville et ses agents resteraient inactifs et impuissants devant ce que vous d�peignez comme une situation apocalyptique, ce que vous faisiez d�j� hier matin. Faute de proposition r�ellement nouvelle dans votre v?u et puisque d?autres ne rel�vent pas de votre autorit�, notamment l?organisation des d�l�gations au sein des Ex�cutifs d?arrondissement, je vous demanderai de bien vouloir retirer votre v?u. Vous avez d�j� dit que vous le mainteniez, ce sera donc un avis d�favorable.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Vous le maintenez, Monsieur DUBUS�? J?avais bien senti.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Parisiens, Progressistes, Constructifs et Ind�pendants, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e. V?u d�pos� par Mme SIMONNET relatif aux travaux du th��tre du Ch�telet.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le v?u r�f�renc� n��78 est relatif aux travaux du th��tre du Ch�telet.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Mes chers coll�gues, vous avez tous vu, en vous promenant non loin d?ici, l?immense b�che publicitaire g�ante pour les marques de t�l�phone portable qui sont appos�es sur les �chafaudages sur la fa�ade du th��tre du Ch�telet, propri�t� de la Ville de Paris, actuellement ferm� pour travaux.

Or, ces b�ches sont totalement ill�gales, au regard du r�glement local de publicit� ou bien du Code du patrimoine. Je ne vous prends qu?un exemple�: la taille de la publicit� exc�de compl�tement 50�% de la surface totale de la b�che support�; la dur�e de l?affichage ne devrait pas exc�der l?utilisation effective des �chafaudages, mais nous n?avons aucune garantie sur ce point. Et il y a d?autres raisons, mais je vous invite � lire le v?u pour comprendre cette ill�galit�.

Sachez, par ailleurs, qu?en plus de cela, vous avez un tunnel pi�ton, en-dessous de l?�chafaudage, qui ne sert absolument pas aux travaux, qui se limitent aux travaux de la corniche et qui ont besoin de l?�chafaudage pour cela, mais pas de ce tunnel pi�ton. Le tunnel pi�ton sert simplement au changement de la b�che�! Rien que ce tunnel pi�ton, qui ne sert qu?au changement de la b�che, c?est-�-dire quelques heures tous les mois, lorsque le publicitaire a envie de renouveler la publicit�, nuit �norm�ment aux commer�ants. R�sultat�: les commer�ants ont comptabilis� une baisse de 40�% de leur activit�, ce qui met en danger la survie �conomique de certains des commerces de cette rue.

Pour toutes ces raisons, � travers ce v?u, je demande que la b�che publicitaire non r�glementaire appos�e sur le th��tre du Ch�telet soit retir�e, parce que sa taille ne correspond pas � la taille qu?elle devrait respecter�; que le tunnel pi�ton soit retir�; et qu?une concertation ait lieu pour fournir aux commer�ants toutes les pr�cisions sur la dur�e et la nature r�elle des travaux en cours�; et que les commer�ants qui exercent dans les locaux du th��tre soient indemnis�s de mani�re r�troactive au regard des pr�judices subis, puisque la Ville, elle, r�cup�re beaucoup d?argent en b�n�ficiant de cette b�che publicitaire.

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pourtant, quand on voit les prix du "Zimmer"?

La parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Ch�re Danielle SIMONNET, nous avons d�j� parl� � plusieurs reprises de ces b�ches publicitaires pour r�nover parfois nos �glises, en l?occurrence ici le th��tre du Ch�telet. Vous y �tes oppos�e depuis le d�but. Nous avons eu l?occasion d?expliquer � plusieurs reprises les raisons pour lesquelles nous y sommes favorables.

J?aimerais qu?il y ait autant d?entrain � souligner le fait que la Ville de Paris va investir, elle-m�me, 26,5 millions d?euros publics pour financer les travaux du th��tre du Ch�telet, ce � quoi nous pourrons rajouter 5 millions d?euros de financements ext�rieurs priv�s, notamment de la publicit�, ce qui nous permettra de faire plus, nettement plus, notamment sur la fa�ade et le toit que ce que nous aurions pu faire seuls.

Contrairement � ce que laisse entendre votre v?u, l?exploitation publicitaire de cette b�che sur l?�chafaudage du th��tre du Ch�telet est totalement autoris�e sur les immeubles class�s monuments historiques, y compris dans son dimensionnement, mais la justice aura l?occasion de le dire dans tr�s peu de temps, je le crois.

Je ne reviens pas sur l?ensemble des d�marches juridiques, si ce n?est pour vous dire que vous reprenez aussi dans votre v?u ce que certains plaignants ont indiqu�, � savoir que l?�chafaudage ne serait qu?un pr�texte permettant l?exploitation publicitaire, et qu?il ne serait pas utile aux travaux - qu?il s?agirait, en somme, d?un �chafaudage fictif. Autant je peux entendre votre opposition de principe aux b�ches publicitaires, autant je ne voudrais pas que nous laissions raconter n?importe quoi sur la d�marche engag�e par la Ville. Evidemment, ces �chafaudages sont bien utiles et ce, d�s � pr�sent�: cela a �t� utile pour un rep�rage de l?ensemble des pathologies de la fa�ade, ainsi que des chantiers tests qui sont en cours pour �tablir diff�rents protocoles d?intervention, comme il �tait obligatoire de proc�der sur les monuments historiques. Par ailleurs, des travaux sont en cours sur la toiture.

Conform�ment aux demandes de l?Inspection du travail, ces �chafaudages font office de protection collective pour les travailleurs qui interviennent en hauteur et nous permettent donc d?y apposer de la publicit�.

S?agissant, enfin, du dialogue avec les riverains, dont les commer�ants, il a bien s�r �t� nourri et a permis d?adapter, autant que possible, les implantations de chantiers et d?�chafaudages pour r�duire les nuisances. Nous n?avons pas pu r�pondre � toutes les demandes, notamment des commer�ants. Ce dialogue doit se poursuivre pour minimiser leur g�ne qui, malheureusement, restera r�elle, je le conc�de, et �voquer avec eux les enjeux d?indemnisation, si cela se justifie. Avis d�favorable � votre v?u.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par Mme SIMONNET, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Monsieur DUBUS�? La parole va revenir � Danielle SIMONNET, si vous pouviez?

Merci.

Février 2018
Débat
Conseil municipal
retour Retour